Pharmag n°7 jan/fév/mar 2006
Pharmag n°7 jan/fév/mar 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°7 de jan/fév/mar 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : OCP Répartition SAS

  • Format : (180 x 270) mm

  • Nombre de pages : 12

  • Taille du fichier PDF : 1,8 Mo

  • Dans ce numéro : les stages en pharmacie.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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8 ››› 100% PHARMA 3 e CYCLE COURT (6 e année) 1 MOIS ENTRE LA 1 re ET LA 2 e ANNÉE (facultatif) Les étudiants découvrent le monde du travail dans le domaine de la santé. Ce stage peut être effectué en officine, dans l’industrie, en hôpital ou dans un laboratoire. Ce stage est organisé différemment selon les facultés. 1 er CYCLE (1 re et 2 e années) en pharmacie 3 e CYCLE (5 e année hospitalo-universitaire) Choisissez vos stages pour qu’ils soient en adéquation avec votre projet professionnel ! Les stages Stage de pratique professionnelle 6 MOIS À TEMPS PLEIN Dernier stage du cursus, il permet aux étudiants d’acquérir un maximum d’expérience en officine ou en industrie avant d’exercer personnellement. Ils doivent, entre autres, maîtriser les posologies, effectuer les préparations magistrales, savoir élaborer et rédiger une opinion pharmaceutique… 2 e CYCLE (3 e et 4 e années) Le cursus pharmaceutique est jalonné de nombreux stages qui permettent aux étudiants d’acquérir de l’expérience professionnelle mais aussi de choisir la voie qui leur convient le mieux ! DIPLÔME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN PHARMACIE 4 SEMAINES EN FIN DE 4 e ANNÉE (facultatif) Ce stage est à effectuer en officine, dans l’industrie, en hôpital ou dans un laboratoire. Il permet aux étudiants de conforter leur choix de filière et en particulier celui de l’industrie qu'ils n'ont jamais connue pendant leur cursus. Ce stage peut être validé comme unité d’enseignement de préorientation professionnelle. Stage de préorientation professionnelle Stage de découverte SUR CONCOURS Stage hospitalier 8 SESSIONS DE 6 MOIS À TEMPS PLEIN L’interne, qui est rémunéré, participe activement au bon déroulement du service dans lequel il se trouve. Il participe aussi aux gardes de nuit et aux astreintes. 3 e CYCLE LONG (internat - 6 e à 9 e années) 2 SEMAINES EN 3 e et 2 SEMAINES EN 4 e ANNÉE Ces passages en officine viennent illustrer les enseignements coordonnés. Ils ont pour objectif de faire découvrir la pratique professionnelle par une analyse des protocoles thérapeutiques et le suivi pharmaceutique du patient sur les thèmes des enseignements coordonnés traités pendant l'année à la faculté. 6 SEMAINES AVANT LA FIN DE LA 2 e ANNÉE Stage effectué dans une officine agréée par l’université et se situant dans la même région. Le stagiaire apprend le fonctionnement de l’officine, commence à connaître quelques médicaments, leur rôle et les pathologies auxquelles on les associe. Stage d’application en officine Pratique en milieu hospitalier 1 AN À MI-TEMPS LE MATIN ou 6 MOIS ÉQUIVALENTS À TEMPS PLEIN Il se déroule dans des unités de soins ou dans des services de pharmacie ou de biologie. L’étudiant, assimilé à un pharmacien externe, acquiert une expérience complémentaire aux enseignements de la faculté, relative au contact avec le malade, au personnel infirmier et aux médecins. Certains étudiants préfèrent tenter une expérience à l’international et partent en échange ERASMUS. Stage officinal d’initiation
››› DÉCOUVERTES La thérapie cellulaire au secours du muscle cardiaque Avec plus de 110 000 cas d’infarctus du myocarde par an en France et près d’un million de personnes atteintes d’insuffisance cardiaque, les maladies cardiovasculaires représentent un problème majeur de santé publique. Si les progrès de prise en charge de l’infarctus ont diminué sa mortalité immédiate, les thérapies actuelles n’enrayent pas complètement son évolution vers une insuffisance cardiaque entraînant 50% de décès à cinq ans. La régénération du cœur pourrait-elle passer par la thérapie cellulaire ? ENTRETIEN AVEC LAURENCE PEREZ, INTERNE EN CARDIOLOGIE AU CHU DE TOULOUSE Pourquoi recourir à de nouvelles stratégies thérapeutiques ? « Lorsqu’une région du cœur est nécrosée à la suite d’un infarctus, la lésion est irréversible. Or, plus elle est étendue, plus elle risque de s’autoaggraver et de provoquer une insuffisance cardiaque, pouvant devenir à terme réfractaire à tout traitement. La transplantation cardiaque représente alors la seule alternative thérapeutique mais elle n’est pas toujours possible. » Quelles sont les nouvelles pistes explorées actuellement chez l’homme ? « L’étude de phase II MAGIC*, lancée en 2002, s’intéresse à l’insuffisance cardiaque sur cardiopathie ischémique chronique. Elle a pour but d’évaluer la tolérance et l’efficacité sur la récupération de la contractilité myocardique segmentaire après injections de cellules musculaires squelettiques autologues dans des régions myocardiques nécrosées. Ces cellules, prélevées sur le quadriceps et cultivées 21 jours, sont injectées par voie épicardique lors d’un pontage aortocoronarien. Les premiers résultats sont encourageants : les patients ont récupéré 5 à 10% de leur La transplantation cardiaque n’est pas toujours possible ›› ›› fonction ventriculaire gauche. Avec une autre approche, l’étude BONAMI** inclut depuis mars 2005 des personnes conservant une dysfonction ventriculaire gauche huit jours après leur infarctus malgré une revascularisation endoluminale précoce par endoprothèse. L’objectif principal est l’évaluation de la tolérance et de l’efficacité sur la récupération de la contractilité myocardique segmentaire après injections de cellules autologues mononuclées de la moelle osseuse. Ces cellules, prélevées le jour même par ponction iliaque, sont triées puis réinjectées par voie endocoronarienne en aval du stent. Une petite fraction de ces cellules POUR EN SAVOIR ✚ atteint le myocarde et semble améliorer la fonction ventriculaire gauche. Par quel processus ? Ces cellules souches peuvent se différencier en cellules musculaires cardiaques, bien que cela ne soit pas démontré, ou bien plutôt en cellules endothéliales ou en précurseurs hématopoïétiques, agissant sur la vascularisation locale. » Quelles questions restent à résoudre ? « Pour optimiser ces résultats, encourageants mais encore modestes, de nombreuses interrogations persistent. Que deviennent les cellules injectées ? Par quel(s) mécanisme(s) améliorent-elles la fonction myocardique ? Comment améliorer leur survie après l’injection ? Ces nouvelles options thérapeutiques sont très prometteuses, mais comme pour toute nouvelle stratégie, seules les études contrôlées sur leur sécurité et leur efficacité à long terme, diront si « l’essai est transformé » ! » ■ * MAGIC : Myoblast Autologous Grafting in Ischemic Cardiomyopathy. Détail de l’étude en anglais sur : http://www.clinicaltrials.gov/ct/show/NCT00102128 ? order=8 ** BONAMI : BONe marrow cells in Acute Myocardial Infarction. Détail de l’étude en français sur : http://web.reseau-chu.org/articleview.do ? id=662&mode = 2 http://www.e-cardiologie.com/maladies/Site complet et illustré sur les maladies cardiovasculaires et leurs traitements. http://www.webcardio.com/AMC/Index.asp ? affiche=year&annee=2005 Consultation des Archives des maladies du cœur et des vaisseaux accessibles, sur inscription, pour les professionnels de santé et les étudiants. 9



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