Une séance photo de jeunes mariés sur le pont de Bir-Hakeim (15 e -16 e arr.). Newlyweds immortalize their love on the Bir-Hakeim Bridge (15th-16th arr.). Impossible de les manquer. Quotidiennement, sur le pont Bir-Hakeim, des dizaines de couples venus du monde entier – avec une prééminence de l’Asie – viennent se faire photographier depuis ce site qui permet d’avoir la tour Eiffel en arrière-plan. « C’est le meilleur point de vue », confirme Agathe Benhamou, fondatrice et directrice de Wedding Paris (1), une agence d’organisation de mariages, spécialisée dans la clientèle internationale. Et comme l’atteste son carnet de commandes, Paris reste une ville de choix pour célébrer l’amour ! Pour une personne sur cinq dans le monde (2), la Ville lumière demeure la ville la plus attractive devant Rome, New York ou Londres. Et parmi les visiteurs à plébisciter le plus Paris, on trouve, dans l’ordre, les Américains, les Britanniques, les Chinois, les Allemands et les Espagnols. UN RÊVE SUR MESURE Les amoureux du monde entier viennent à Paris pour un weekend à deux, une demande en mariage ou même un mariage ! Des agences proposent ainsi à des jeunes couples chinois des forfaits romantiques, avec photos en tenue de cérémonie devant les hauts lieux de la capitale. La clientèle d’Agathe Benhamou est, pour sa part, « à 80% américaine ». La plupart des couples s’offre à Paris la fête de leurs rêves, avec famille JANVIER/FÉVRIER 102 - PARIS WORLDWIDE JANUARY/FEBRUARY 2019 et proches, pour un budget moyen par personne de 500 euros environ, juste pour le mariage. La jeune femme propose aussi d’organiser les elopements, une tradition typiquement américaine, traduisible par « fugue amoureuse ». « C’est un peu comme un mariage à Las Vegas, mais à Paris », résume l’entrepreneuse. Le couple vient seul ou avec quelques amis. Un officiant est mobilisé pour célébrer les vœux sur un pont de la capitale avec échange des alliances. S’ensuit une soirée au restaurant. « L’idée que Paris incarne la ville de l’amour est véhiculée partout dans le monde, confirme celle qui se fait l’écho de ses clients. Mais d’où cela vientil, je ne sais pas. » Jean-Marc TRIPELON-JARRY/ONLYFRANC/AFP |