Œdipe n°3 sep/oct/nov 2007
Œdipe n°3 sep/oct/nov 2007
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°3 de sep/oct/nov 2007

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Éditions Épicure

  • Format : (148 x 210) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 3,1 Mo

  • Dans ce numéro : les jeunes docteurs à la peine.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Mobilité Erasmus : osez la mobilité ! Partir étudier à l’étranger, beaucoup en parlent mais les chiffres montrent que la mobilité reste encore très minoritaire, malgré l’essor des programmes européens et des possibilités de financement. Erasmus est pourtant à portée de beaucoup d’étudiants. 28 Vous êtes éligible au programme Erasmus si vous êtes inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur durant l’année de mobilité visée, et si vous possédez la nationalité d’un des 31 pays participants, une carte de résident valable 10 ans ou le statut de réfugié politique ou d’apatride. Quant aux destinations possibles, tout dépend des accords passés par votre établissement : prenez contact avec son service des relations internationales pour connaître les établissements partenaires. Mais attention : les places dépendent d’un contingent parfois très réduit, aussi est-il préférable de se mettre sur les rangs entre un an et 6 mois avant le séjour que vous projetez. Soyez réaliste sur votre niveau de langue Évidemment, partir étudier à l’étranger suppose que votre niveau de langue vous permettra de suivre les cours dans la langue du pays, ou plus généralement en anglais. Si vous partez dans un pays scandinave par exemple, les cours seront donnés dans la langue de Wilkinson et pas en langue locale. Bref, soyez réaliste sur votre niveau avant de vous lancer. Toutefois, sachez que votre fac ou ses partenaires proposent souvent un cours intensif de préparation linguistique avant le début de l’année universitaire. Côté organisation-planification, chaque établissement de départ définit ses procédures et son calendrier. C’est à lui de déterminer une procédure de reconnaissance académique (pour que vos crédits soient reconnus et que vous bénéficiiez d’équivalences au départ comme au retour, lire plus loin) et d’organiser le cas échéant une préparation linguistique avant de partir. Il peut aussi proposer une assistance technique et pratique (conseils, aide au logement par exemple), et très souvent l’université d’accueil est aussi en mesure de vous aider dans vos démarches. Partir au moins un semestre Partir n’est possible qu’après avoir validé au minimum une première année d’études universitaires, sachant que la mobilité Erasmus peut s’effectuer à partir de la deuxième année d’études jusqu’au doctorat inclus. Tous les domaines d’études sont bien sûr concernés. La mobilité peut s’étendre de 3 à 12 mois, sachant qu’il est conseillé de partir au moins un semestre universitaire pour en retirer une vraie plus value. Vous passez vos examens sur place, et vous obtenez des notes que vous validez dans le cadre de votre diplôme français selon le principe de la reconnaissance des crédits ECTS (European credits transfer system). Plus concrètement, avant de partir, chaque étudiant signe un contrat d'études avec son établissement d'origine et son établissement d’accueil pour fixer la nature des crédits qu’il va tenter de valider chez le partenaire. Ainsi tout est clair et vous ne partez pas à l’aveuglette. À charge de votre côté de ne pas échouer afin de revenir avec l’ensemble des crédits qui vous permettront de valider votre semestre ou votre année pour passer dans le ou la suivante à votre retour. TRIMESTRIEL N°3 O C T O B R E 2007
Quel est le soutien financier ? Beaucoup d’étudiants hésitent à simplement se renseigner parce qu’ils pensent que de toute façon ils n’auront pas les ressources suffisantes pour financer leur mobilité. Grave erreur ! Il existe d’abord une allocation de mobilité destinée à couvrir les frais supplémentaires occasionnés par le séjour à l'étranger. Un étudiant Erasmus perçoit ainsi une allocation de 120 euros en moyenne par mois de mobilité d’études et de 500 euros en moyenne par mois de mobilité de stage. Erasmus en chiffres 22 501 étudiants Erasmus sont partis de France en 2005-2006, soit 4,4% de plus qu’en 2004-2005, et + 66% par rapport à 1995-1996. Plus de 240 000 étudiants français ont bénéficié du programme depuis sa création en 1987. En 2005-2006, 470 établissements d'enseignement supérieur français sont titulaires d'une charte Erasmus. Principales destinations des étudiants français : l'Espagne, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Tous les étudiants de retour de mobilité le confirment : effectuer un séjour de mobilité est profitable à bien des égards, sur les plans personnel, académique, professionnel et social. Outre qu’il progresse dans son parcours en validant sur place des crédits reconnus à son retour, l’étudiant mobile s’enrichit humainement, développe ses capacités d’adaptation, d’autonomie, de communication interculturelle ainsi que ses connaissances européennes. Sans parler, évidemment, des progrès linguistiques. À l’arrivée, le plus sur le CV est indiscutable. www.europe-educationformation.fr/erasmusetudiants.php Des compléments à cette allocation, souvent très importants, peuvent être apportés par les collectivités territoriales (300 euros mensuels, voire plus dans certaines régions), par les ministères de tutelle, et parfois même par l’établissement d’origine. En outre, petit détail qui a son importance, le statut d’étudiant Erasmus dispense du paiement des droits d’inscription dans l’établissement d’accueil. Un détail capital si vous souhaitez par exemple partir en Angleterre, où les universités sont très chères. D’ailleurs, beaucoup d’entre elles ne renouvellent plus leurs accords avec des universités du continent car les étudiants Erasmus les privent d’une manne qui leur sert à se financer. Mais il existe toujours d’autres possibilités dans des universités irlandaises ou écossaises si vous tenez vraiment à partir en Grande-Bretagne. Une plus-value évidente TRIMESTRIEL N°3 O C T O B R E 2007 F.C. 29



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