Insertion Insertion des JD : le bon cru 2007 Trois jeunes diplômés sur quatre sont en poste moins d’un an après avoir décroché leur diplôme, alors qu'ils n’étaient que trois sur cinq il y a un an, selon la dernière enquête de l'APEC auprès de diplômés 2006 de niveau bac +4 et plus aujourd’hui en activité. Un chiffre « à l'image de l'attitude ouverte des recruteurs à l'égard des jeunes diplômés », commente l'association. 12 Il a fallu moins d'un mois à la moitié des jeunes diplômés (JD) de la promotion 2006 pour trouver un premier emploi, mais en moyenne, les jeunes diplômés cherchent pendant deux mois et demi. « La poursuite de l’amélioration de la situation économique profite donc aux sortants 2006 », en conclut l’APEC (Association pour l'emploi des cadres), qui note cependant que les bac +4 et diplômés universitaires occupent fréquemment des emplois en décalage avec leurs souhaits et leur projet professionnel, bien qu’ils soient satisfaits d’être en activité. Des écarts entre université et grandes écoles TRIMESTRIEL N°3 O C T O B R E 2007 Évidemment, des écarts sensibles sont observés entre les diplômés de l’université et des grandes écoles de commerce et d'ingénieurs : 6 JD de l’université sur 10 sont en poste moins d’un an après l’obtention de leur diplôme, contre près de 8 sur 10 pour ceux des grandes écoles. Cependant, le nombre de jeunes issus de l'université en poste après un an augmente (13 000 de plus qu’en 2006). Ces chiffres sont aussi fonction des disciplines étudiées, puisque dans l’informatique, les télécommunications, les technologies multimédia, la gestion, la comptabilité, l’administration ou encore les RH, les universitaires font souvent jeu égal avec les diplômés d’écoles. Les inégalités restent toutefois visibles en termes de salaires : les diplômés d’écoles touchent en moyenne des salaires plus élevés de 20% que les JD d'universités. L'APEC remarque par ailleurs que, contrairement à certaines idées reçues, les jeunes diplômés en sciences humaines affichent |