22 Parcours Même en période de crise, certains secteurs résistent mieux que d’autres. Parce qu’il y aura toujours des besoins en matière d’accueil, les métiers de la restauration et de l'hôtellerie ont toujours besoin de bras. Ce n'est donc pas un hasard si le secteur et ses activités connexes est le 4 e employeur privé. Il regroupe un million d'actifs, dont plus de 800 000 salariés (et davantage encore pendant la période chaude, avec les saisonniers), ce dans près de 200 000 établissements. Chaque année, la profession cherche à pourvoir environ 60 000 nouveaux postes. D'ailleurs, le secteur, l'un des seuls à recruter à tour de bras, fait souvent appel à des étudiants qui souhaitent travailler ponctuellement. Une chance : les horaires pratiqués permettent de « tâter le terrain » pour voir si vous y êtes à l’aise, tout en finançant une partie de vos études. De la sandwicherie de quartier au restaurant étoilé, du cuistot au garçon de café, en passant par le manager ou la femme de chambre, les petites annonces d'embauche sont légion. Les métiers de l’hôtellerie et de la restauration Mais attention, tous ces métiers exigent certaines qualités : un sens du service chevillé au corps, une présentation impeccable, une bonne résistance physique et une patience d’ange – on sourit toujours aux clients, on ne frappe pas les plus pénibles. Enfin, si on se trouve dans une ville qui attire les touristes, la pratique d'au moins une langue étrangère est absolument obligatoire. L’hôtellerie Le veilleur de nuit accueille les retardataires et assure la sécurité de ceux qui dorment. Il est en première ligne en cas de problème. Ce poste est parfois confié à des étudiants, et on peut l’occuper sans aucune formation particulière. Un débrouillard a des chances de se faire remarquer par la direction et de se voir offrir un poste de réceptionniste (pour lequel en principe un BTS Hôtellerie-restauration option A : Marketing et gestion hôtelière est conseillé). La gouvernante manage l'é qui p e de s e m p l o y é s N°16 - Décembre 2010/Janvier 2011 d'étage (c'est ai n s i qu e l'on appelle désormais les femmes de chambre) et gère les stocks de matériel. Le directeur d’hôtel : selon la taille et la qualité de son établissement, il gère une équipe plus ou moins nombreuse. Il est à la fois manager d’hommes et de femmes, commercial et gestionnaire. Il se recrute à bac +2 minimum, mais les diplômés d’écoles de commerce ont la cote dans les grandes chaînes hôtelière. La restauration La restauration regroupe pas moins de seize métiers, qui se répartissent en cuisine ou en salle. Si les émissions comme Un dîner presque parfait vous tire des larmes d’émotion, enfilez donc un tablier. Bien sûr, on ne devient pas chef étoilé en quelques années : l'École hôtelière est la voie royale, avec, par exemple, un BTS Hôtellerie-restauration option B (Art culinaire, arts |