Sommaire 4/L’ACTU EN BREF 10/INSERTION Réseaux sociaux : utiles à condition d'être actif et patient 14/FAIRE SAVOIR Le portefeuille d'expériences et de compétence : faites savoir vos savoir-faire 16/EMPLOI Comment se préparer à devenir son propre patron ? 20/RENCONTRE Camille Galap, président de la commission vie étudiante à la Conférence des présidents d’universités (CPU) 23/FORMATIONS INSOLITES 24/PAROLE D’EXPERT Le savoir-être, indispensable pour sortir du lot 26/HORIZONS Les services à la personne : un secteur en plein développement 28/PRATIQUE DoYouBuzz, ou comment avoir bien plus qu'un CV en ligne 30/À LIRE Nulle fatalité Mars/Avril 2010 est un magazine édité en collaboration avec les SCUIO-IP des universités. Directeur de la publication : Philippe TOUZEAU-MENONI, direction@editions-epicure.com – téléphone : 01 60 60 21 99• Rédacteur en chef : Fabien CLUZEL,f.cluzel@editions-epicure.com – téléphone : 05 63 73 51 40• Rédactrice en chef adjointe : Camille PONS• Rédaction : Fabien CLUZEL, Sylvie DE MATHUISIEULX, Camille PONS• Révision : Élisabeth KNEBELMANN• Conception graphique : Shehrazade MTALSI - Consilium Print Management - smt@consiliumpm.fr• Publicité commerciale : Marc ROUANET, directeur – ICE MEDIA www.icemedia.fr – 161, rue du Faubourg-Saint- Antoine, 75011 Paris – Téléphone : 06 72 81 07 72/01 43 07 58 50 – marc@icemedia.fr• Crédit photos Service Photo université de Paris 12, Fotolia, Camille Pons• Tirage : 100 000 exemplaires• Prix de vente au numéro : 3 euros TTC. Abonnement pour dix numéros : 12 euros TTC• Diffusion : remise dans les 86 SCUIO-IP des universités• SSN 1967- 5534• Dépôt légal : Mars 2010• Impression : Sajic. Numéro 13 Édito Le marché de l’emploi est-il un gigantesque jeu à somme nulle ? En clair, le job pour lequel vous jouez des coudes condamnera-t-il un autre jeune diplômé au chômage si c’est vous qui le décrochez et pas lui ? Que valent tous les grands discours sur l’insertion si, en fin de compte, les techniques pour se mettre en valeur et se faire recruter ne servent « qu’à » passer devant les autres ? Ça n’est peut-être pas si simple… La fécondité des réseaux sociaux, encore inexistants à l’état numérique il y a dix ans (c’était hier), peuvent générer des opportunités qui dépassent la simple mécanique du « c’est moi qui l’ai, pas toi ». Les compétences acquises sur les bancs de la fac ne servent pas qu’à vous « vendre » et à accroître votre employabilité. Elles sont le fruit de l’investissement de la nation dans votre éducation puis votre formation, et elles vous dotent de capacités à produire : des ressources matérielles et immatérielles, de la richesse, de la connaissance, des services, des prestations professionnelles de toutes natures… En déployant des compétences nouvelles, ou en conjuguant des savoirs comme ils ne l’ont pas encore été, ce sont aussi de nouveaux métiers qui se profilent. Enfin, laisser parler ses tendances à l’indépendance pour devenir son propre patron, ça n’est pas non plus piquer le travail d’un autre, mais créer ou exploiter la niche qui n’attendait peutêtre que ça. Pour toutes ces raisons et bien d’autres, non, le chômage élevé des jeunes en France n’est certainement pas une fatalité. Oedipe