N’TIC Magazine n°72 novembre 2012
N’TIC Magazine n°72 novembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°72 de novembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Med&Com

  • Format : (210 x 287) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 5,6 Mo

  • Dans ce numéro : iPad VS Surface VS Nexus.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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télécom news Le système MSAN poursuit son déploiement en Algérie Le système MSAN (Multi Service Access Node) poursuit son implantation en Algérie. Cette nouvelle technologie, qui permet à travers des équipements de lignes et de commutation de concentrer un nombre important de lignes en transport notamment, progresse dans plusieurs wilayas du pays. n’tic magazine - Novembre 2012 8,86 millions d’abonnés à Nedjma Wataniya Telecom Algérie a publié ses derniers chiffres concernant le troisième trimestre 2012. Avec un chiffre d’affaires estimé à 700.5 millions de dollars depuis le début de l’année, l’opérateur se porte plutôt bien. Selon le site Maghreb Emergent, à Oran, depuis 2012, « 72 équipements MSAN ont été installés, dont 42 à Oran-Est avec un nombre d’accès data de 42 442, et 29 autres équipements MSAN d’une capacité de 33 506 accès à Oran- Ouest ». Toujours d’après cette même source, au centre-ville de la deuxième ville en Algérie, « on a déjà procédé au basculement des lignes téléphoniques commençant par 33, 40 et 41 ». Ceci dit, l’année prochaine, les services d’Algérie Télécom, chargés du projet MSAN, envisagent de lancer et de mener à terme la troisième phase qui consiste à poursuivre le basculement des lignes téléphoniques de l’ancien réseau vers le système MSAN. Dans une déclaration à Maghreb Emergent, Noureddine Fernane, chef du projet régional du projet MSAN, a fait savoir que 14 sites sont concernés par cette 3ème phase. « L’opération permettra de poursuivre le basculement des lignes téléphoniques de l’ancien réseau vers le système MSAN du Réseau du Métro Ethernet d’Oran. Plusieurs quartiers d’Oran seront concernés par cette phase, notamment ceux relevant de la Centrale Ben M’hidi qui regroupe Medioni, El Hamri, Maraval, Yaghmoracen entre autres, mais aussi ceux relevant de la Centrale Abane Ramdane qui englobe pour sa part, le centre-ville, le port d’Oran, Sidi El Houari, St Charles, le Groupe de l’Atre, la Cité Mouloud Feraoun et la Cité Ouarsenis (ex Sardina) à Mers El Kebir », a-t-il expliqué à ce sujet. Signalons enfin que le programme de déploiement par Algérie Télécom du système MSAN avance à grand pas dans plusieurs régions à travers le pays. Grâce à ce système, Algérie Télécom espère accélérer le développement d’Internet en modernisant les réseaux téléphoniques. Amine SAYEH En effet, si on s’amuse à comparer avec l’année 2011, Nedjma est passé d’un revenu de 595.4 millions de dollars à 700.5 millions. Une belle progression de 18%. Concernant le bénéfice avant impôts, le groupe a enregistré au 3ème trimestre de cette année 96 millions de dollars de bénéfice soit 278.2 millions de dollars depuis le début de l’année. Contre 225.7 millions de dollars en 2011, soit encore une jolie progression de 23%. Le nombre d’abonnés a aussi suivi puisque Nedjma comptabilise aujourd’hui près de 8.86 millions de clients contre 8.55 millions au 2ème trimestre de cette année. Soit plus 310 000 nouveaux abonnés en l’espace de trois mois. Le groupe a aussi communiqué sur la part de ses investissements. Au 3ème trimestre, ils ont été estimés à 38.5 millions de dollars soit 171 millions de dollars investis depuis le début de l’année. En hausse aussi car en 2011, Nedjma avait investi près de 146.8 millions de dollars en Algérie. Enfin, passons aux profits nets. 27.6 millions de dollars au 3ème trimestre 2012 soit un total de 57 millions de dollars depuis le début de l’année VS 40.4 millions en 2011. Que des progressions qui font que Nedjma détient aujourd’hui en Algérie une part de marché estimée à 30%. 10
n’tic magazine - Novembre 2012 télécom news ITU Telecom World 2012 Kamel RAHMOUNI LES APPLICATIONS INTELLIGENTES ENTRENT EN SCÈNE L’ITU Telecom World 2012 a réuni les représentants de l’industrie et les dirigeants gouvernementaux au plus haut niveau pour un dialogue approfondi de cinq jours sur le fonctionnement en réseau, le partage des connaissances et les défis propres au secteur des technologies de l’information et de la communication, ainsi que sur les possibilités qui s’ouvrent dans cet environnement. autonomie des personnes dans leur lieu de vie, ce marché constitue une véritable opportunité de développement au croisement des secteurs de la santé et des TIC. Dans un communiqué, il a été signalé que « les discussions ont porté sur le déploiement de la connectivité large bande, le défi des cybermenaces et la nécessité de renforcer la cybersécurité et de promouvoir les immenses possibilités offertes par les applications intelligentes dans des secteurs essentiels comme la santé, l’éducation et les services administratifs compte tenu de leur rôle dans la réalisation du développement durable ». L’UIT et l’Organisation Mondiale de la Santé ont d’ailleurs profité de l’évènement pour lancer l’initiative « m-health » (santé mobile) afin de faire face au fléau des maladies non transmissibles telles que le diabète, l’hypertension et les maladies cardiovasculaires. Pratiquement ignoré il y a 2 ans, le marché de la santé mobile devrait pourtant représenter 6 milliards de dollars d’ici 2015. Qualité et efficacité des soins de santé, suivi à distance et En outre, le pavillon « Sauver des vies » a été la plateforme du lancement de deux nouvelles initiatives de l’UIT concernant le mobile au service d’un développement durable intelligent et au service de la gestion efficace des catastrophes. Il a été relevé l’importance des télécommunications en cas d’alerte précoce avant la survenue d’une catastrophe et dans le cadre de l’échange opportun des informations vitales entre organismes gouvernementaux, entre divers acteurs du domaine humanitaire, entre autorités publiques et citoyens pour une réponse efficace lors des catastrophes. Les catastrophes de grande magnitude se sont multipliées ces dernières années avec pour conséquence des pertes en vies humaines, des blessés, des dommages graves et des dérèglements économiques. Les TIC peuvent en atténuer les effets dévastateurs. TIC : ces chercheurs algériens qui ne font pas breveter leurs inventions Contrairement à de nombreuses idées préconçues, l’Algérie regorge d’inventeurs et de chercheurs ingénieux. Mais un seul problème se pose : les inventeurs algériens ne brevetent pas leurs innovations. En effet, c’est une défaillance qui handicape sérieusement la diffusion du savoir et de la recherche en Algérie. Il n’y a pas longtemps, le directeur des brevets au niveau de l’Institut national algérien de la propriété industrielle (Inapi) est monté au créneau pour lancer un appel de sensibilisation en direction de nos chercheurs et inventeurs. « Sur 700 à 800 brevets d’invention délivrés annuellement par notre institut, seuls 10% appartiennent à des chercheurs et/ou entreprises nationales. Les chercheurs et entreprises algériennes ne se bousculent pas pour le moment à nos portes pour faire breveter leurs innovations, afin de se protéger contre la contrefaçon et l’usage frauduleux de tiers », a-t-il déploré. Pour remédier à ce problème, l’Agence nationale de la valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET) a organisé un atelier de formation à Bou Ismail (Tipasa) dans le but de développer et diffuser la culture du brevet d’invention chez le chercheur algérien. 11



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