Côte d’Azur Centre commercial Nice Lingostière OUVER r 1 1JPgl'HUI Hypermarché Carrefour : 9h - 20h Boutiques : 9h30 - 19h Consultez la Carte du logement 06 www.fnaim06.fr Le site référence des Professionnels du Logement achat Vente location syndic expertise diagnostic FNAIM AGIR POUR LE LOGEMENT « Xylellafastidiosa » : informer pour mieux lutter Tandis qu’un sixième foyer d’infection aété identifié cette semaine àLaSeyne-sur-Mer une réunion d’information publique s’est tenue hier àOpio afin de dissiper certaines rumeurs L esujet est grave, mais aujourd’hui, on nage en pleine psychose. Non, l’olivier emblématique de la Provence ne va pas disparaître de nos paysages àcause de la Xylella fastidiosa. » Olivier Nasles, président de l’Association française interprofessionnelle de l’olive (Afidol) apris son bâton de pèlerin pour porter la bonne parole. Et tuer dans l’œuf… les rumeurs auprès des populations, comme hier àOpio. « Lasous-espèce repérée en Paca est la multiplex qui, contrairement àlasouche italienne, la pauca,nes’attaque pas àl’olivier,mais pour l’instant àlaseule polygale à feuille de myrte. Une plante d’ornement très répandue »,a insisté l’expert, dont le rôle sera aussi d’informer les professionnels et les collectivités, cibles des trois prochaines réunions qu’il prévoit d’animer dans les Alpes-Maritimes avec Véronique Fajardi, chef de service à la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt. Véronique Fajardi et Olivier Nasles organisent des réunions d’information sur la « bactérie tueuse » dans les Alpes-Maritimes, comme hier àOpio. (Photo Xavier Depoilly) Les cas identifiés dans la région sont dus àune souche n’ayant rien àvoir avec sa cousine italienne, qui a décimé les oliviers des Pouilles. (Photo d’archives F. Bt.) La lutte s’organise Et de souligner qu’« onvit avec ces maladies qu’on ne sait pas soigner : la vigne subit les attaques de la flavescence dorée depuis 30 ans, sans avoir disparu. » Aujourd’hui, la lutte contre la Xylella fastidiosa multiplex « vise àéviter la propagation et l’introduction ».Elle fait l’objet d’une réglementation de plus en plus précise et concrète sur le territoire, comme l’a expliqué Véronique Fajardi, qui a évoqué des réseaux de surveillance et de repérage mis en place dès 2014, puis des opérations rapides de traitement avec l’appui des collectivités (désinsectisation et arrachage systématiques sur les secteurs contaminés, qui restent sous surveillance, de même qu’une zone périphérique élargie de 10 kilomètres). Sont identifiées les espèces végétales menacées (deux cents pour l’instant), les symptômes –qui sont très variables –, les transmetteurs de la maladie (insectes piqueurs et suceurs, outils, plants malades déplacés, etc.) Ce combat est aujourd’hui codifié, au point que « faire l’autruche », en tant que propriétaire ou collectivité, est un délit depuis l’arrêté préfectoral du 5 novembre dernier. 5 millions d’euros pour la recherche « L’enjeu est réel pour la France, d’où la fermeté et la rapidité des mesures mises en place »,a noté Véronique Fajardi, en donnant pour exemple douze interceptions récentes de caféiers porteurs de Xylella fastidiosa en provenance du Costa Rica et du Honduras. L’autre combat à mener est scientifique. La Commission européenne alancé un appel d’offres pour la recherche sur le sujet, avec un budget de 5millions d’euros, aexpliqué Olivier Nasles. « Laconnaissance de la maladie est àses débuts, et il n’y apas de traitement. Le projet piloté par la France, en concurrence avec deux autres groupements, est basé sur l’utilisation d’une bactérie contre la Xylella.Si cela marche, il pourrait s’appliquer àd’autres maladies, comme la flavescence dorée. » M.L. M. 50 boutiques - 2700 places gratuites Carrefour (e j'optimisme CÔTE D’AZUR Repères Déjà six foyers dans la région Cinq dans les Alpes- Maritimes : Nice,Mandelieu- La Napoule,Saint- Laurent-du-Var, Menton et Biot. Un dans le Var depuis cette semaine : La Seyne-sur-Mer. Quels contrôles ? Les services de l’État analysent les plants en circulation et en tous lieux du territoire. Un laboratoire (Anses) analyse les échantillons –fin octobre,plus de 3500 l’avaient été. Quatre autres seront opérationnels si besoin. Une précaution toutesimple Éviter de planter des végétaux susceptibles d’être infectés,comme la polygale à feuille de myrte. Un contact en casdedoute 04.67.06.23.46. ou contact@afidol.org Conception graphique : Orange Vif |