Modèles Ferroviaires n°19 déc 09/jan 2010
Modèles Ferroviaires n°19 déc 09/jan 2010
  • Prix facial : 6,50 €

  • Parution : n°19 de déc 09/jan 2010

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : LR Presse

  • Format : (220 x 285) mm

  • Nombre de pages : 34

  • Taille du fichier PDF : 25,5 Mo

  • Dans ce numéro : dossier... construire un kit de 030 TU SNCF.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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U Y o ment rectiligne, sans dessouder celle d’à côté et le tout, sur un tube en laiton d’une épaisseur relativement élevée ! Bref, j’ai jeté l’éponge, tant le résultat me paraissait hideux. On voit d’ici toutes les possibilités de la photogravure… Un petit wagon à citerne Fleischmann(style réf. 5884…) fera parfaitement l’affaire. On le désosse complètement  : seule la citerne et ses berceaux nous serons utiles. Je ne désespère pas d’utiliser le châssis restant, avec ou sans sa petite guérite ! Une fois démontée, on enlève le lest en retirant une des extrémités. La citerne doit être mise à la bonne longueur en sciant le plus proprement possible (c’est-à-dire de la façon la plus rectiligne possible) par deux fois tout autour de la citerne  : entre la bande de rivets faisant le tour de la citerne, celle qui est la plus éloignée du dôme, et la bande de rivets située à la base du dôme. Ce n’est pas simple à faire, mais une scie Bocfil et une bonne dose de patience (la lame chauffe et fait fondre le plastique) viennent à bout de cette affaire. (voir photo Y) Puis, on recolle les morceaux, on mastique, on ponce délicatement jusqu’à obtenir un état de surface parfait, en faisant très attention aux lignes de rivets conservés. On a de la chance  : à un pouillème près, on se retrouve avec le même écartement entre les deux bandes de rivets et l’axe du dôme ! On en profite pour boucher les orifi ces qui servaient à tenir les supports des I plateformes, après avoir mis un bout de scotch au dos du trou ! On n’oubliera pas de remonter la citerne, y compris le lest ! On retravaille légèrement les berceaux en collant une fine plaque de plastique sur le dessus de chaque côté, en arasant la base. Puis, les berceaux sont collés à la citerne, à leur place d’origine, et pour finir, on colle un bout de bande rivetée Makette entre le haut du berceau et la citerne. (voir photos U et I) On continue sur la citerne, en réalisant les cerclages de retenue avec de la bande en plastique (largeur 1 mm) sur tout le pourtour, espacés de 23 mm, symétriquement au dôme. On arrêtera ses bandes 5 mm au-dessus de la base des berceaux et on collera un bout de fil de laiton de 3 ou 4/10 e afin de figurer le système de tension par vissage. On réalise ensuite la plateforme d’accès au dôme en carte plastique fine de 1 mm, un rectangle de 23 x 4, collé horizontalement sur ces bandes. On figurera des renforts par deux petits bouts de plastique. On n’oubliera pas non plus la poignée située sous le dessous de cette plateforme. Puis, une barre d’appui pour l’échelle de montée sera réalisée comme suit. On perce chaque bande 14 - Modèles Ferroviaires - nº19
Construction intégrale d’un trou, de façon à y insérer un support de rambarde long (modèles Mecanic Trains) qui y sera collé. On pourra précédemment insérer une des petites plaques à deux rivets présentes sur la planche Makette. Cette plaque sera percée en son centre d’un trou du diamètre identique à celui du support de rambarde. Puis, sur un morceau de fil de laiton de 3/10e, de 24 mm de long, on soude bien perpendiculairement une échelle de 22 mm de long, composée de 6 barreaux (les échelles Haxo sont idéales pour cela). Ce fil est ensuite glissé dans les supports précédemment collés, puis soudé à chaque extrémité. On découpe et lime délicatement ce qui dépasse. (voir photo O) Mettre en place une rambarde au niveau du dôme. Pour la mise en forme, on la coude selon le profil du dôme, l’élasticité naturelle lui donnera un diamètre supérieur. Sous la citerne, on mettra en place la jolie pièce de fonderie de chez AMF87 représentant les robinets de vidange. Voilà, la réalisation proprement dite touche à sa fin ! Ouf de soulagement ! Bien entendu, la citerne est maintenant collée sur le châssis. Une fois la colle bien sèche (cyano pour positionner O et Araldite pour confirmer), on peut coller, ou mieux encore, souder, l’échelle au châssis après avoir confectionné un support (un simple U en fil de 3/10 e). Mise en peinture Un dégraissage soigneux s’impose. Le mélange des types de matériaux rend impossible le passage à l’acide, sauf si vous avez pensé à décaper le châssis avant ! Eau savonneuse, vieille brosse à dents, pinceau, on frotte, on récure délicatement. Il ne doit pas subsister de traces de flux, doigts, colle… On laisse sécher naturellement, ou avec un sèche-cheveux (pas trop chaud). Puis on passera une couche d’apprêt chromato-phosphatant sur toutes les pièces métalliques, puis une de surfaçage sur l’ensemble du wagon. Je reste fidèle aux produits RailColor car ils me conviennent. Rien n’empêche d’utiliser autre chose (Interfer…). La peinture est uniformément noire  : c’est facile à faire comme cela. Pour finir, une ou plusieurs couches de vernis brillant seront passées. On doit pouvoir se voir dedans. Durant le séchage, on en profitera pour dégager et nettoyer le plan de travail  : la mise en place des décalcomanies nécessite du soin et de la propreté. Comme toujours, les décalcomanies AMF87 se posent avec un réel plaisir  : elles glissent toutes seules sur le support et le film est fin à souhait. Pas de commentaire particulier, si ce n’est qu’il faudra user de ramollisseur pour les deux motifs à mettre sur les bouts bombés de la citerne ! (voir photo P). o Si vous n’avez pas d’aérographe, vous pouvez très bien utiliser des bombes de vernis que l’on trouve au rayon auto des grandes surfaces. Pour la peinture à proprement parler, préférez quand même des bombes Tamiya ou Humbrol. Le grain est beaucoup plus fin et ne risque pas d’empâter les détails que vous vous êtes échiné à reproduire ! J’utilise depuis longtemps les vernis brillants que l’on trouve en grande surface. Cependant attention  : si vous avez utilisé de la peinture Humbrol, ce type de vernis risque fort de faire friser la peinture ! Dans ce cas là, pas le choix  : on décape tout et on recommence. Je n’ai, par contre, jamais eu ce genre de problème entre vernis et peintures RailColor. P nº19 - Modèles Ferroviaires - 15



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