sant les coûts. Enfin Epson, de son côté, reste fidèle à la tête fi xe qui, si elle est endommagée, doit être changée par le SAV du constructeur (en pratique, on change la machine). Les cartou ches de cette marque ne contiennent donc que de l'encre... ce qui ne les empêche pas d'être chères ! Ca non et Xerox, cependant, semblent avoir pris conscience du problème et proposent désormais des modèles pour lesquels les encres de coul eurs sont séparées. Cela ex istait certes déjà, mais seul ement sur des machines très spéc ialisées ou de très haut de gamme (les HP 2000 et 2500 ou la Ca non B}C-600 dédiée aux arts graphiques). L'ori ginalité de cette année, c'est que cela touche des modèles d'entrée de gamme ou de moyenne gamme, comme les Docu Print C6 et CB (à moins de 900 Fttc !) ou la Ca non B}C-6000. Les Xerox se payent même le lu xe de descendre au prix des consommables d'imprimante à laser, à savoir environ 21 centimes (ttc) la page de 5% pour une teinte ! Il faut sa voir que, dans la réa lité, on peut aboutir assez fac il ement à des coûts de deux à trois foi s supéri eurs... Quand le pl remplace le ppp... Et pourtant, les quantités d'encre contenu es dans une goutte sont toujours plus fa ibles ! Depuis plusieurs années, en effet, une lutte sourde oppose HP aux autres constructeurs. L'impression des couleurs n'est pas un problème simple. Tout le monde s'accorde à dire qu'une impression sur une machine à sublimation avec une définition de 300 x 300 pppprocure une qualité vraiment équiva lente à celle d'une photographie trad i tionnelle, pri se comme référence. M ais, dans ce cas, chaque point est effecti vement de la cou leur demandée. Or, les imprimantes jet d'encre ne mélangent pas leurs couleurs : les points de chaque teinte se juxtaposent et s'il s sont suffisamment petits et proches, l'œil les confond en un seul de la coul eur résultante des points élémentaires. C'est ce qu'on appell e une trame. Deux approches se dégagent donc d'une part Epson, Lexmark et Canon qui annoncent des définitions toujours plus haute (donc des points plus petits), charge au pil ote de réaliser le tramage approprié. De l'autre côté, HP se contente d'une définition réduite (300 x 300 ppp), mais en autori sant dans chaque carré ainsi défini (on appell e cela un pixel) la juxtapositi on de plusieurs gouttes d'encre. Cela conduit à donner à chaque pi xel un grand nombre de couleurs résultantes possibles, l'idéa l étant d'atteindre ce que réa lisent les imprimantes à sublimati on pour lesquelles 18 Micro Achat Novembre 1999
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