Metropolitan n°2011-10 octobre
Metropolitan n°2011-10 octobre
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°2011-10 de octobre

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Ink

  • Format : (195 x 260) mm

  • Nombre de pages : 124

  • Taille du fichier PDF : 19,4 Mo

  • Dans ce numéro : numéro spécial art.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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insider business in 2008, Defra, the food and rural affairs ministry, announced plans to withdraw funding from FFB (Food from Britain), the body responsible for promoting British food overseas. This came as something of a shock to Philip Horemans. Based in Brussels, Horemans had spent nearly 20 years working exclusively for FFB and had been a key player in helping turn Quorn – the vegetarian meat alternative – into a household name. Taking a positive view of the situation, Horemans realised that being set free in such a devastating fashion was, in fact, a moment of great opportunity. Establishing Green Seed a few months later, Horemans soon found himself promoting not just English jams and marmalades, but South African wines, Australian fish, German meats and Italian dairy products too. « In other words, » he explains, « we are now in contact with a much larger world and a larger public too. There GROWTH INDUSTRY Budding entrepreneur Philip Horemans started Green Seed to nurture trade links between contrasting food markets, and help producers develop their companies internationally. Jeremy Josephs finds business blooming are new opportunities which are satisfying and exciting in equal measure. It also means that it’s no longer purely one-way traffic – we can introduce Belgian food products, for example, into the UK. » Before long, Horemans had successfully established the Green Seed Group, a network of consultancy offices in 10 countries all sharing a common brief : to help food companies develop their businesses internationally. When it comes to something as dear tous as taste, Horemans will tell you, there appears to be the emergence of two equal but opposite trends. On one hand, there’s the apparently unstoppable homogenisation of the high street, with McDonald’s and Starbucks outlets in cities across the world from Sheffield to Shanghai. But at the same time, demand for local recipes and produits du terroir continues to grow. The Green Seed consultancy provides fair and fearless advice, based on local knowledge, as to whether your particular food product A is likely to work in country B. Which prompts one to enquire, of course, whether or not anything can work anywhere. « Absolutely not ! » exclaims Horemans. « Take Marmite, for example. This is not something that is likely to appeal to the Belgian or French palate. It’s a cultural difference. Not without a multimillion-euro marketing campaign anyway, and even then it’s doubtful. » As the world continues to shrink through cheap travel and digital communication, we have opened our minds to new foods, recipes and cultures. Cookery programmes on TV have been a key part of this process. Whatever the case, it means that people are increasingly receptive to trying out new food products. But how to show the French that the Brits can make extremely tasty garlic bread ? How to get the Belgians to try garlic-flavoured mussels harvested in Scotland ? « This is where our expertise comes in, » says Horemans. « You have to have local knowledge and understand what is likely to work where, and how. At the end of the day it’s a combination of marketing and years of experience in the trade. » As he dashes back and forth between London and Paris and Brussels and London, Eurostar is one of the few places where Horemans can « travel quickly, stretch my legs, relax, think or have a nap ». Suitably refreshed and reinvigorated, he continues his quest to introduce the delights of local cuisines with new markets around the world. greenseedgroup.com Photograph : Benoit Grimalt 54 metropolitan
Philip Horemans est le fondateur de Green Seed, un groupe qui a pour vocation d’élargir les goûts de ses clients quand en 2008 le ministère de l’alimentation et de l’agriculture britannique décida de ne plus subventionner Food From Britain (FFB), l’organisme chargé de promouvoir les produits alimentaires britanniques à l’étranger, le choc fut rude pour Philip Horemans. Bruxellois d’adoption, il avait consacré presque 20 ans à travailler exclusivement pour FFB et avait largement contribué à faire connaître au grand public le Quorn, cette alternative végétarienne à la viande. D’autres auraient été anéantis d’un abandon aussi soudain. Horemans y vit une source de nouvelles opportunités. Quelques mois lui suffirent à lancer Green Seed et à promouvoir, outre les traditionnelles confitures et marmelades anglaises, vins sud-africains, poisson australien, viandes allemandes et autres laitages italiens. « En d’autres termes, nous sommes en contact avec un monde et un public beaucoup plus vastes, explique-t-il, de nouvelles opportunités satisfaisantes et passionnantes. Cela signifie aussi que ce n’est plus une relation à sens unique : on peut aujourd’hui, par exemple, lancer des produits belges au Royaume-Uni. » Et avant qu’on ait eu le temps de dire ouf, le Green Seed Group était né, avec succès. Au centre de ce réseau de cabinets de conseil implanté dans dix pays, une idée commune, celle d’aider les producteurs à développer leur activité à l’international. Alors, quoi de neuf pour nos papilles ? Horemans est formel, deux tendances opposées mais d’égale force émergent : d’un côté l’homogénéisation apparemment irrésistible de nos villes, qui, de Sheffield à Shangai, répand les McDonald’s et autres Starbucks comme une traînée de poudre, de l’autre, la demande croissante de produits du terroir et de savoir-faire locaux. À ses clients, Green Seed fournit un conseil juste et jamais frileux. Grâce à leur connaissance des marchés locaux, ses consultants indiquent si votre produit X a des chances de plaire aux consommateurs du pays Y. Peut-on lancer n’importe quel produit dans n’importe quel pays, a-t-on envie de demander ? La réponse fuse : « Oh là, non ! Voyez la Marmite. Une pâte à tartiner typiquement anglaise comme celle-là a peu de chances de plaire à un palais belge ou français. Question de culture. Il faudrait une campagne marketing à plusieurs millions d’euros, et encore. » Si les technologies numériques et les voyages low cost ont rétréci notre monde, nos esprits, eux, se sont ouverts à de nouvelles cuisines, recettes et cultures, aidés en cela par le succès des émissions télévisées. Le constat est clair : nous goûtons plus d’aliments inconnus. Mais comment prouver aux Français que les Britanniques sont capables de faire un pain à l’ail ? Comment donner envie à un Belge de goûter des moules à l’ail élevées en Écosse ? « C’est là que notre savoir-faire entre en jeu, répond Horemans. Il faut connaître les spécificités locales et comprendre ce qui a des chances de marcher où et comment. C’est un mélange de marketing et d’années d’expérience commerciale. » Pour cet infatigable voyageur toujours en partance pour Londres, Paris ou Bruxelles, l’Eurostar est l’un des rares moyens de « voyager rapidement, souffler un peu, [se] détendre, réfléchir ou faire une sieste ». De quoi débarquer frais et dispos, prêt à marier encore et toujours, aux quatre coins du monde, délices culinaires locaux et nouveaux marchés. greenseedgroup.com metropolitan 55



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