Metro News Paris n°2805 2 jui 2015
Metro News Paris n°2805 2 jui 2015
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°2805 de 2 jui 2015

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : SAS Publications Métro France

  • Format : (235 x 300) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 4,3 Mo

  • Dans ce numéro : la presse en liberté surveillée.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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jeudi 2 juillet 2015 14 CULTURE www.metronews.fr 3 La sur PEOPLE Dimanche prochain, la sœur du prince George, Charlotte, sera baptisée à Sandringham où habitent Kate et William. Metronews vous dévoile tout ce qu’il faut savoir de la cérémonie. EN VIDEOS retrouvez touS CeS SuJetS Sur metronews.fr/culture 7 bande-annonce réussie de Creed, le spin-off de Rocky. Les premières photos très rétro de Ghostbusters 3. Spectacle « Pour Ibur faire rire, il faut être grave, sérieux et dur » Patrick Timsit sera de nouveau sur scène à la rentrée. benjamin girette humour. Patrick timsit est l’un des plus fervents défenseurs du politiquement incorrect. interview. Quelques semaines avant de reprendre son dernier one man show à Paris, il évoque le statut d’humoriste dans un contexte particulièrement agité. PROPOS RECUEILLIS PAR BORIS TAMPIGNY ET CHRISTOPHE JOLY Votre dernier spectacle s’intitule On ne peut pas rire de tout. En avez-vous eu assez qu’on vous pose toujours la question ? C’était vraiment le départ. En pleine écriture du spectacle, je me suis rappelé combien les journalistes aimaient me poser cette question. C’était bien de le faire en affirmation négative, c’était prétexte à un fil conducteur qui permettait d’égrener tous les sujets. C’est vrai que c’était aussi une question d’actualité, ça fait plusieurs années que c’est très chaud en termes d’interdiction de spectacle, avec Dieudonné. Ça donnait vraiment envie de gratter. Comment apporter quelque chose de nouveau ? J’arrêterai avant le spectacle de trop, j’ai toujours peur de n’avoir plus rien à dire. Je me demande toujours avant d’écrire s’il y aura encore des gens pour venir l’écouter, si le spectacle correspondra à nos ambitions. A part la Bible, je ne vois pas ce qu’on pourrait faire d’original. C’est dans l’axe et dans le décalage qu’on peut innover. Ce fil conducteur n’était pas une façon de maquiller un manque d’inspiration. Il n’y a aucune obligation à faire ce spectacle, c’est un espace de liberté dont je me saisis. Mais tout ce que je veux, c’est arrêter avant de devenir pathétique. On a la sensation que vous avez calmé le jeu avec ce nouveau spectacle... Pour moi, on ne peut pas sortir un spectacle du contexte. Il a démarré à Paris en janvier au moment des attentats, mais il avait été joué quatre mois avant en province, et j’avais lu que c’était le plus féroce. De mon côté, je ressentais dans la salle une attente étrange, comme si quelques journalistes fantasmaient sur une réponse aux djihadistes. Certains se sont précipités pour venir me voir pour la première fois, parce que c’est un peu à la mode. C’est l’actualité qui a rejoint mon spectacle, et pas l’inverse. Le titre n’a pas été inventé dans la nuit. Ne trouvez-vous pas regrettable qu’on vous juge uniquement sur la férocité du texte ? Je ne juge pas quelqu’un qui me juge, car il est forcément dans l’erreur. Il n’y a pas un seul avis qui existe. Je ne me plains pas quand on me dit que je suis génial et que ce n’est pas vrai. C’est pareil si on me dit que je fais de la merde. Je lis toutes les critiques, même les mauvaises. Certaines m’ont d’ailleurs plus fait réagir positivement que quand on me décrit comme quelqu’un d’affreux, sale et méchant. Je ne me reconnais pas dans cette formule. Je peux trouver de l’amour dans une critique assassine. Avez-vous reçu des menaces en tant qu’humoriste depuis janvier ? Non. Je crois qu’il ne faut pas exploiter cet élan de solidarité. Je ne veux pas non plus céder à la censure. J’ai toujours fait attention, mais je ne veux pas me priver d’éléments qui auraient toute leur place. Il faut être drôle, mais avec une simplicité dans la forme. Je veux que ça me représente, que ce soit ma vérité. Je crois que pour faire rire, il faut être grave, sérieux et dur. Quel regard portez-vous sur cette jeune génération d’humoristes qui viennent du Web, comme Norman ? Je m’entends mieux avec cette génération qu’avec la mienne. Ils se posent moins de questions que mes confrères à leurs débuts. Pour les uns, j’étais un comédien, pour les autres j’étais un chansonnier, alors qu’aujourd’hui je suis apaisé et heureux. Ils ont inventé leur propre style, ça ne peut provoquer chez moi que de l’admiration.§ On ne peut pas rire de tout, à partir du 15 septembre au théâtre de la gaité montparnasse, Paris, XiVe. a partir de 35 €.
jeudi 2 juillet 2015 www.metronews.fr CULTURE 15 Quatre polars bien frais pour l’été Sélection Sur la plage, à la montagne, au bord d’une piscine ou à la campagne... ces cinq polars vont feront passer de bons moments. Du rire, des frissons, il y en aura pour tous les goûts. drôle Dans Une fleur en enfer, on retrouve les aventures d’Alper Kamu, jeune surdoué de cinq ans découvert dans L’Assassinat d’Hicabi Bey. Cette fois, Alper s’est fait renvoyer de la maternelle. Son oncle succombe à une attaque et, dans le même temps, il apprend que son ami Ümit aurait étranglé son petit frère handicapé. Mais Alper ne croit pas qu’il est coupable et va mener l’enquête. C’est frais, c’est drôle et ça fait du bien ! Une fleur en enfer, d’Alper Canigüz, éditions Mirobole, trad.C.Vuraler, 252 p., 20 €. surréaliste Voilà un roman noir complètement déjanté… Nick Valentine, ex-flic devenu détective privé et son chien… Frank, part à la chasse aux braqueurs. Pas n’importe lesquels, des pieds nickelés qui ont eu l’idée (ou l’inconscience ?) de s’attaquer à une banque avec une camionnette de boulangerie. Mais Nick n’est pas seul sur le coup, d’autres ont des vues sur le butin de ces fous furieux. Un texte qui se savoure d’une traite, un premier roman déjà culte aux Etats-Unis, qui a le pouvoir de nous faire aimer un héros plus que limite. 141.141,1.4 MU. Yi Frank Sinatra dans un mixeur, de Matthew McBride, éd. Gallmeister, coll. Neonoir, 256 p., 15,50 € Laurence Biberfeld. eD. Au-DeLà Du rAiSoNNABLe alper caniguz. eD. MiroBoLe matthew mcBride. eD. GALLMeiSter Stona fitch. juLie MAGuire utile Les éditions Sonatine ont lancé une nouvelle collection baptisée Sonatine+, dont le but est de publier des pépites oubliées. Après le premier roman de R. J. Ellory (Papillon de nuit), c’est au tour du texte de Stona Fitch, Aveuglé, de se retrouver dans la lumière. Un texte plus que jamais actuel, qui interroge notre monde et, surtout, nous-mêmes… Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour être tenus en haleine ? Aveuglé répond à la question. Frissons garantis. Aveuglé, de Stona Fitch, éd. Sonatine+, trad. B. Cohen, 208 p., 13 €. diabolique Ne vous fiez pas à l’apparente naïveté du titre du 11 e roman de Laurence Biberfeld. Cette auteure toulousaine, qui s’est fait sa place dans le monde du polar hexagonale, nous propose un texte d’une noirceur telle que vous aurez du mal à éteindre la lumière. Un huis clos diabolique. Garance est embauchée comme domestique chez un couple d’éleveurs de porcs. Lui est un homme à femmes. Elle une belle plante féroce. Rien d’autre ne compte que leurs porcs. Mais la domestique n’est pas arrivée là par hasard... De Laurence Biberfeld, éd. Au-delà du raisonnable, 323 p., 18 € §marc fernandez hauts-de-seine GEORGE BENSON TIGRAN HAMASYAN TRICKY JOSHUA REDMAN & THE BAD PLUS KRS ONE JIM JONES AND THE RIGHTEOUS MIND CDELY THE BELLRAYS HAI MAESTRO TRIO A BU INDRA RIOS-MOORE NGUYEN LE MBONGWANA TAR META Pink VAUDOU GAME ARON OTTIONON AUFGANG JAKE ISAAC LAURENT COULONDRE TRIO VINCENT PEIRANI SAMY THIEBAULT DUARTET CHLORINE FREE & SOWETO KINGHrr etrenews i °CI (+ ibles nova DeFClCtO. ï :... Ir.'Alum.



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