Metro News Paris n°2804 1er jui 2015
Metro News Paris n°2804 1er jui 2015
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°2804 de 1er jui 2015

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : SAS Publications Métro France

  • Format : (235 x 300) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 4,4 Mo

  • Dans ce numéro : voiture, de nouvelles conduites à adopter.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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mercredi 1 14 CULTURE er juillet 2015 www.metronews.fr 3 La sur 4-0 E PEOPLE Forbes vient de publier son classement annuel des personnalités les plus riches. Katy Perry, en pleine tournée marathon, arrive en tête avec 135 millions de dollars. La liste complète sur metronews.fr. EN VIDEOS retrouvez touS CeS SuJetS Sur metronews.fr/culture fille d’Igor Bogdanov présente son premier clip. Avril Lavigne, en larmes, évoque sa maladie à la télé. Cinéma Emilia Clarke : méfiez-vous de la nouvelle Sarah Connor ! paramount « J’aime les rôles bad ass » Star. Quand elle ne coiffe pas la perruque blonde de Daenerys targaryen, gardienne des dragons dans Game of Thrones, l’actrice britannique Emilia Clarke squatte le grand écran. interview. Ce mercredi, l’actrice britannique prête ses traits au légendaire personnage de Sarah Connor dans Terminator Genisys. PROPOS RECUEILLIS PAR mEhdi omaïS Avez-vous ressenti une forte pression à l’idée de jouer un rôle aussi iconique que celui de Sarah Connor ? Oh oui… J’ai découvert Terminator très jeune. Mon frère m’a forcée à le voir. Ce n’est que quelques années après que j’ai pu l’apprécier à sa juste valeur. Au-delà du fait d’avoir grandi avec la franchise, Sarah Connor a toujours été une inspiration. Quand j’ai lu le script, j’ai été rassurée par les nombreuses différences entre les deux versions du personnage. Cela me permet d’apporter ma touche sans être comparée à Linda Hamilton. On sent que vous avez pris beaucoup de plaisir... Carrément ! Les rôles bad ass m’amusent beaucoup. Même si les flingues étaient lourds à porter et les courses-poursuites éreintantes, il y avait une réelle jubilation sur le tournage. La difficulté était de ne pas dénaturer l’essence que Linda Hamilton et James Cameron ont insufflée à Sarah Connor. James a beaucoup aimé le film et je peux vous garantir que c’est le plus beau des compliments. Qu’est-ce que cela vous a fait de donner la réplique à Arnold Schwarzenegger ? C’était impressionnant tout du long. Arnold est un mec formidable qui n’a pas du tout de problèmes d’ego. Il est resté d’une simplicité folle malgré le succès. Le scénario multiplie les voyages dans le temps. L’avez-vous immédiatement compris ? [Rires.] En réalité, j’avais préparé le terrain en revoyant tous les films. Tout était frais dans ma tête si bien que la lecture a été parfaitement fluide. La difficulté était de contenter deux publics : celui qui ne maîtrise pas la mythologie Terminator et celui qui, au contraire, en connaît tous les moindres recoins. Si vous pouviez changer votre passé, qu’auriez-vous fait ? Oh, moi, je ne regrette rien [en français]. Je n’enlèverais pas une seule virgule à ma propre histoire. Je suis chanceuse. Mais pour le fun, j’aimerais aller à Woodstock dans les années 1960… ou revivre de beaux moments de notre histoire. Tourner dans ce type de blockbusters, est-ce une façon de casser votre image ? Je n’ai rien envie de casser. Mon but est de jouer dans des œuvres éclectiques. Et vous savez, je mène une vie on ne peut plus normale. Les gens ne me reconnaissent pas dans la rue, sûrement parce que je porte une perruque blonde dans Game of Thrones. En revanche, si je marche avec Kit Harington ou un autre membre du casting, je fais systématiquement la photographe pour les fans [rires]. Connaissez-vous le destin de Daenerys Targaryen dans Game of Thrones ? Pas du tout. Les saisons prennent de plus en plus d’ampleur, notamment dans les moyens engagés. Mais les règles restent les mêmes : personne ne sait s’il va mourir. Le mystère est total pour les acteurs comme pour les téléspectateurs.§ on héSite Schwarzie sauve la mise La saga fracasse son squelette métallique avec ce 5 e épisode. Lequel nous plonge dans le passé de Sarah Connor, au moment où son fils envoie un sergent du futur pour la sauver et changer le sort de l’humanité. Scènes d’action paresseuses, scénario fumeux... De cet ensemble caduc n’émerge que le charisme résigné d’Arnold Schwarzenegger, vestige d’une époque révolue.
mercredi 1er juillet 2015 www.metronews.fr CULTURE 15 Victoria, jusqu’au bout de la nuit Coup de cœur C’était la sensation de la Berlinale. Construit en un seul plan-séquence virtuose, Victoria retrace l’éprouvante nuit d’une jeune Espagnole, accompagnée de quatre inconnus, au cœur de Berlin. Le réalisateur Sebastian Schipper revient sur cet objet à part. briser les leçons acquises « L’idée d’utiliser un plan-séquence a germé au moment où j’écrivais un scénario qui n’a jamais abouti. Je galérais, j’avais l’impression d’être un mauvais étudiant prisonnier de son bureau. Me lancer dans un tel défi était un excellent moyen de renverser mes acquis. Vous savez, avec l’émergence de caméras de plus en plus performantes, tout le monde sait filmer. Mais, pour passer d’un bon film à quelque chose de plus fort, il faut casser les règles. C’est pourquoi j’ai choisi de faire du cinéma. » Laia-Costa, la pétillante héroine du film de sebastian schipper. Jour2fête/Version originale/Condor trouver sa vérité « Le plus important pour un réalisateur n’est pas de crier « Coupez ! » ou « Action ! ». L’essence même de notre activité est plutôt de donner de l’esprit au récit. A l’arrivée, le résultat ne doit pas uniquement satisfaire le metteur en scène. Il faut vraiment que chaque spectateur soit touché par une forme de vérité. Ici, c’était un travail d’instinct, spontané, fiévreux. On a improvisé sur un parcours incluant une vingtaine de lieux. On faisait avec ce qui nous tombait dessus. Si une goutte de pluie atterrissait sur la caméra ou si un oiseau nous chiait dessus, le procédé ne devait pas être entaillé pour autant [rires]. » des rôles en or « Les acteurs sont souvent dans des cages, comme des animaux enfermés. On leur demande de rester à telle ou telle place, de pleurer, de rire… On les neutralise au lieu de les libérer. Raison pour laquelle certains deviennent névrotiques. Ils sont frustrés car ils ont les atouts requis pour occuper pleinement l’espace. La caméra ne doit pas être subie comme une arme. La comédienne Laïa Costa, et tout le reste du casting, étaient ravis de vivre ce voyage parce qu’iIs n’avaient justement pas l’impression de suivre des ordres. Incarner un person- nage n’est pas forcément une question de perforde pré- sence. » §Mehdi OMaïs mance mais Réalisation Frae-lanc 775 670 706 Licences Pioductions - Getty Im Les Centres Attractifs Jean Richard SAS - Capital social 3 450 000 6 - RCS Compiègne our de Spectacles n°1_1052001/2 1052092/3_1052093. Crédits photos : Floresca - FotoliakA. Soh.zyk, 0 H. Casa.



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