Métro Montréal n°2021-10-22 vendredi
Métro Montréal n°2021-10-22 vendredi
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°2021-10-22 de vendredi

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : Médias Transcontinental S.E.N.C.

  • Format : (279 x 286) mm

  • Nombre de pages : 16

  • Taille du fichier PDF : 13,8 Mo

  • Dans ce numéro : l'onde Ouri.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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8 Journal Métro Vendredi 22 octobre 2021 Sonder la dimension « Je tenais à donner à Frame of a Fauna un côté fluide et aérien, comme si on entrait dans un espace imaginaire en constante expansion », explique Ouri. Son disque, cette intrigante créature, se veut ainsi le contraste d’une époque, d’un quotidien parfois suffocant. Pour ce faire, l’artiste s’est affranchie de toute contrainte dans l’exploration puis l’alliage des musiques acoustiques et électroniques. Sa voix, presque sous-marine, se répand quant à elle dans une déferlante de quatorze chansons vaporeuses. Une première pour celle qui a longtemps redouté certaines attentes envers les femmes. « J’avais l’impression qu’on attendait de moi que je sois vocaliste. Je me suis moi-même enfermée dans une prison, se souvient-elle. Cette fois, j’ai décidé de chanter sur tous les morceaux si ça me tentait. » Le calme à contre-courant Après avoir grandi en France où elle a appris la musique classique, la harpe, le piano et le violoncelle, Ouri arrive au Québec à 16 ans afin de se défaire des carcans du Conservatoire. « J’ai commencé à jammer avec des musiciens plus libres d’esprit, à découvrir les raves où les expérimentations et les mélanges se font », raconte-t-elle. Une immersion dans la Ouri Rencontre avec la multi-instrumentiste, productrice et DJ Ouri qui présente Frame of a Fauna, un premier album solo magnétique. Amélie Revert arevert@journalmetro.com musique électronique, donc, qui lui a permis de devenir productrice et de goûter à l’aventure d’un projet solo. Pour autant, Ouri n’en oublie pas ses premières amours. Celle-ci a voulu garder l’essence du classique tout en amenant l’amusement que la musique électronique autorise. « Je n’aime pas vraiment le style fusion, souvent orchestral et violent, qui devient du dubstep, alors j’avais envie de créer le mien de manière très humble », souligne-t-elle. Reconnue par l’industrie comme violoncelliste d’exception – elle a apporté sa contribution aux créations d’Helena Deland (avec qui elle forme aussi Hildegard), de Lysandre et de Tess Roby, entre autres – Ouri ne laisserait jamais tomber son instrument de prédilection. Des collaborations, il en est également question dans Frame of a Fauna. On y trouve notamment des featurings avec Antony Carle et Mind Bath, mais aussi des samples d’artistes qu’elle admire, comme Kelly Moran, Tati au Miel et... l’influent Aphex Twin. « J’ai tellement vécu de collaborations bizarres par le passé, que, avec cet album, j’ai souhaité me réconcilier avec elles et les diversifier. J’ai privilégié les artistes avec qui j’ai de bonnes relations plutôt que d’aller vers ce que les gens veulent entendre ». Photos : Josie Desmarais, Métro



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