Métro Montréal n°2021-10-06 mercredi
Métro Montréal n°2021-10-06 mercredi
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°2021-10-06 de mercredi

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : Médias Transcontinental S.E.N.C.

  • Format : (279 x 286) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 15,2 Mo

  • Dans ce numéro : Joyce Echaquan, la famille réagit au rapport de la coroner.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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6 Journal Métro Mercredi 6 octobre 2021 L’impact de la fonte des glaces Une étude révèle une nouvelle réalité climatique que nous pourrions vivre dans le futur. Une vague de froid sévère a touché l’Amérique du Nord en février cette année. Le Texas est devenu la zone la plus touchée, où 125 personnes sont mortes. En contrepartie, au Québec, l’hiver 2021 entre décembre et février, a été le deuxième plus doux en 100 ans d’observations. En février, l’anomalie moyenne, soit l’écart entre la température mesurée par rapport à la température moyenne normale, a été de 3,5 °C. Aux États-Unis, c’est devenu le mois le plus froid en 30 ans et ces températures ont été associées à des courants atmosphériques allant dans plusieurs directions en provenance de l’Arctique. Cela a été confirmé par des chercheurs de l’Université du Massachusetts Lowellm qui ont publié leur étude dans le Science Journal en septembre. Ce document a lié le réchauffement de cette partie du monde aux changements climatiques et à ses impacts, notamment la fonte des glaces de mer et l’augmentation de la couverture neigeuse en Sibérie. Selon des experts, cela s’est produit parce que la glace et la neige sont réfléchissantes et isolantes, et que les conditions changeantes modifient la quantité d’énergie et d’humidité se déplaçant entre la surface de la Terre et l’atmosphère. Nouveau programme de démarrage pour entrepreneur.es noir.es Transformez votre idée d’entreprise en réalité grâce à notre financement, notre mentorat et nos ressources Pour en savoir plus, inscrivez-vous ici : bit.ly/webinaire_entreprendre Afin d’en apprendre plus sur ce problème, Métro s’est entretenu avec Judah Cohen, un des scientifiques qui a participé à l’étude. Comment avez-vous mené l’étude ? Je réalisais une autre étude à l’hiver 2013‐2014, parce que les médias avaient présenté le terme « vortex polaire » au public. Mais il n’y avait pas de perturbation d’aucune sorte liée au vortex polaire en 2014. J’ai remarqué qu’en cette année-là, nous avions beaucoup, beaucoup moins de perturbation en provenance du vortex polaire et nous n›avons pas eu ce réchauffement dramatique près du pôle Nord. Ces réchauffements peuvent se produire de deux manières  : d’un si un vortex polaire s’est violemment éloigné du pôle Nord et il y a une partie supérieure à rotation très rapide qui est au-dessus et garde le froid très proche, mais quand la perturbation arrive, elle se déplace ailleurs  : généralement elle va en Eurasie ou se brise en deux morceaux. Là on parle d’un père Vortex, qui bifurque. Typiquement, l’un va en Eurasie et l’autre en Amérique du Nord. En 2014, celui-ci s’est répandu, cependant, et cela s’est produit encore et encore. Et ces phénomènes se multiplient, alors cela pourrait mener à des froids plus extrêmes en Amérique du Nord et à des changements en Arctique qui ont un impact sur le phénomène. —— Luz Luncheros, Metro Word News Financé par : Financement en prêt supplémentaire de : Environnement Le réchauffement de l’Arctique ne rendra pas nécessairement la planète plus chaude. >4045177.1 Photo  : iStock



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