Métro Montréal n°2021-09-22 mercredi
Métro Montréal n°2021-09-22 mercredi
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°2021-09-22 de mercredi

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : Médias Transcontinental S.E.N.C.

  • Format : (279 x 286) mm

  • Nombre de pages : 12

  • Taille du fichier PDF : 14,5 Mo

  • Dans ce numéro : voter 15 fois, c'est possible.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Mes nouvelles 100% locales Téléchargez l’appli dès maintenant ! 8 Journal Métro Mercredi 22 septembre 2021 YiFang Hu (Eva) Dans le cadre de la série Métro X 30, on vous présente 30 personnalités montréalaises férues de nouvelles locales et du Journal Métro. Aujourd’hui, la restauratrice YiFang Hu qui participe à la redynamisation du Chinatown. Moteur de motivation Les défis que les projets m’apportent et le sentiment d’accomplissement quand j’ai atteint mes objectifs. Je n’arrête pas tant que je vois qu’il y a encore des choses à améliorer. Quand je vois que personne ne prend les choses en main et qu’il doit pourtant y avoir des actions à poser, je me dis que je dois foncer. Un projet qui vous tient à cœur Ce sont deux projets sur lesquels je travaille pour essayer de redynamiser le Quartier chinois. La Place des souhaits, développée en collaboration avec le Quartier des spectacles, qui comporte une terrasse et une scène de spectacles, dont les couleurs et le design mettent en valeur la richesse de la culture asiatique. Il y a aussi le Marché asiatique, qui offre une foule d’activités et regroupe différents kiosques de restaurants qui font découvrir la gastronomie asiatique montréalaise. J’aime ce quartier. Un(e) Montréalais(e) que vous admirez J’ai été impressionné par les restaurateurs qui ont su apporter les ajustements nécessaires, se réinventer et faire évoluer leur entreprise pendant la pandémie. Endroit préféré à Montréal Le tronçon Shaughnessy ; on y fait vraiment de belles découvertes. Il y a d’excellents petits restos où on mange très bien. Il y a également le Quartier chinois ! Il me rappelle vraiment mon enfance ! Pendant toute mon enfance, on allait manger dans ses restos, boire du bubble tea dans ses cafés… C’est vraiment un ancrage culturel pour la communauté asiatique, mais c’est aussi un endroit important pour la Ville de Montréal. Votre quartier Griffintown. On est tout près du centre-ville, qui est, d’après moi, le quartier le plus vivant à Montréal. C’est parfait parce qu’on est à quelques minutes de l’action de la ville, tout en étant dans une ambiance plus calme. Un endroit à découvrir à Griffintown La piste cyclable qui longe le canal. J’essaie d’y aller tous les jours. M Photo  : Sylvain Légaré
Photos  : Diversité  : SPeopleImages, iStock ; Le vrai goût  : Josie Desmarais, Métro « La diversité [à tous les niveaux] est cruciale pour éviter à une organisation de souffrir d’angles morts et de mal comprendre sa clientèle, avance Diane- Gabrielle Tremblay, professeure à l’École des sciences de l’administration de l’Université TÉLUQ. Conjuguer des travailleurs de plusieurs groupes d’âge permet de bénéficier d’expériences et de visions du monde variées, à condition de savoir valoriser ces richesses. » La diversité représente notamment une arme de choix face à la fréquence et à l’intensité des changements que doit affronter une organisation, en l’amenant à devenir plus ouverte et plus flexible. Elle aide à voir les problèmes sous plusieurs angles différents, et donc à identifier des solutions. Au-delà de l’âge Les gestionnaires doivent d’abord se garder des stéréotypes. « On voit des tendances propres à chaque groupe d’âge, mais tous les gens du même âge ne pensent pas nécessairement pareil », prévient Nathalie Cotard, chargée d’enseignement à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval. Elle suggère d’identifier des modes de pensée Diversité au boulot  : plus qu’une question d’âge Une main-d’œuvre multigénérationnelle a beaucoup à apporter à une entreprise. Cependant, la diversité ne saurait se limiter à l’âge. au sein de sa main-d’œuvre. Cela permettra de développer des approches pour mobiliser des employés qui ont parfois des visions très distinctes, voire opposées, du travail, de la hiérarchie, de leur rôle dans l’organisation et des attentes envers les gestionnaires. Nathalie Cotard estime essentiel de proposer rapidement des formations, par exemple en communication non violente ou en gestion de conflits, afin que les employés et les gestionnaires possèdent plus d’outils pour dénouer les blocages et aient une vision commune du vivre-ensemble. « C’est crucial, parce que la diversité n’apporte ses bénéfices que si les travailleurs sont complémentaires », ajoute-t-elle. La différence permet aussi un mentorat doublé d’un mentorat inversé, qui Jean-François Venne Revue Gestion HEC Montréal La diversité rend les entreprises plus agiles. crée des ponts entre chaque génération. Les salariés plus âgés partagent leur expérience avec les plus jeunes, mais en retour, les plus jeunes offrent aussi leur expertise aux plus âgés. Connaître ses travailleurs Koula Vasilopoulos, présidente du district Canada Ouest de la société de conseils en ressources humaines Robert Half, rappelle que l’âge ne représente qu’un marqueur de diversité parmi d’autres. « Quand on pense à la diversité, l’âge, l’origine ethnique, le genre ou encore l’orientation sexuelle nous viennent rapidement à l’esprit, alors on omet d’autres facteurs importants, mais beaucoup moins visibles ». Selon elle, mieux vaut repérer les visions du travail, les points de vue, les manières de résoudre des problèmes ou de prendre des décisions. S’ils sautent moins aux yeux, ces facteurs peuvent au bout du compte tracer des liens plus profonds entre certains travailleurs. « Pour identifier ces différences et vraiment comprendre la diversité de son équipe, il faut donner la parole à tous les employés et apprendre à bien les connaître, poursuit Mme Vasilopoulos. Qu’est-ce qui les mobilise ? Que veulent-ils ? Quelle contribution peuvent-ils apporter à l’organisation ? » Développer une telle communication diminue le risque de s’empêtrer dans des idées préconçues. Les gestionnaires peuvent aussi favoriser la diversité en ajustant certaines pratiques. « Les organisations doivent s’assurer de diversifier les recrues, mais aussi des travailleurs auxquels elles accordent des promotions. Il faut respecter l’équité salariale entre les différents segments de leur main-d’œuvre », soutient Koula Vasilopoulos. Gérer une équipe de travail en tenant compte de la diversité est certes plus complexe, mais permet de bénéficier de la richesse d’une force de travail multigénérationnelle et diversifiée. M Inspiration Le vrai goût de l’Amérique latine à Montréal Entrer chez Sabor Latino, c’est comme faire un tour gourmand du continent latin. Vous voulez de la variété qui goûte le Sud, le vrai ? En v’là ! Si un jour l’épicerie Sabor Latino située dans La Petite-Patrie venait à manquer de coriandre fraîche, « ce serait la catastrophe », rigole María Angelica Pabón, directrice de l’administration de cet établissement emblématique que possède sa famille depuis 2002. Car il s’agit d’un ingrédient commun à toutes les cultures latino-américaines. « On en vend environ 8 caisses de 48 unités chaque jour », illustre-t-elle. Mais bien que les latinos partagent un même amour pour le riz, les haricots noirs, la couenne de porc frite et les petits pains sucrés, ils ont tous leurs ingrédients de prédilection. Ce qui explique la grande variété de produits que tient l’endroit (plus de 5 000) et pourquoi ses rayons comportent autant de sortes de farines et de tortillas. « Un Vénézuélien, par exemple, ne préparera jamais ses arepas [pains de maïs plat à garnir] avec de la farine colombienne, et nous non plus on ne prendra pas la leur. C’est comme la crème sure, on en a de la mexicaine, une qu’on fait préparer pour les Colombiens, plus salée et aigre, une du Salvador, mais que les Vénézuéliens aiment… On est comme ça nous, les latinos ! » Ce souci de répondre aux exigences de sa clientèle, se reflète dans le menu authentique du restaurant sur place. Les plats les plus populaires ? Le bœuf effiloché, la langue de bœuf, la couenne de porc en sauce verte très épicée et la viande de porc semi-sucrée aux ananas pour les tacos Al Pastor. — Caroline Fortin Sabor Latino, 6955, rue Saint-Hubert et 4387, boulevard Saint-Laurent, saborlatino.ca



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