métr 117e journaimetro.com Mercredi 25 août 2021 SPÉCIAL RENTRÉE 2021 8diteatiou 8 Les aînés de l'UTAPI ont hâte de reprendre les cours Après avoir dû annuler ses trois dernières sessions en raison de la COVID-19, l'Université du troisième âge à la Pointe-de-l'île (UTAPI) prépare sa rentrée automnale. Avec un optimisme prudent, étudiants et organisateurs espèrent que la quatrième vague ne freinera pas leur retour en classe. A l'aube de la rentrée, les 29 antennes québécoises de l'Université du troisième âge, un programme administré par l'Université de Sherbrooke, ont reçu le feu vert pour reprendre les classes en présentiel. Michel Legros, président de CONDUITE DE PROCÉDÉS DE TRAITEMENT DE L'EAU Début : 30 août 2021 TECHNIQUES D'USINAGE Début : 30 août 2021 INSCRIPTION EN LIGNE : www.admissionfp.com pgl.cstrois-lacs.qc.ca 400, avenue Saint-Charles, Vaudreuil-Dorion l'UTAPI, assure que les bénévoles « ont réussi à maintenir la flamme malgré toutes les difficultés ». Bien que son optimisme soit prudent après les trois dernières saisons annulées, l'avancée de la vaccination et le fait de tenir les cours dans un local plus grand à l'automne devraient à son avis encourager bon nombre d'étudiants à s'inscrire. C'est d'ailleurs le cas de Guylaine Provencher, étudiante et membre du conseil d'administration de l'UTAPI, qui recompte reprendre les cours. « J'ai assez hâte ! Je trouvais ça dur à vivre de ne pas voir personne. Les cours sont intéressants, mais c'est aussi pour les interactions avec les gens. » Quatrième vague S'il est également très enthousiaste de retourner en classe pour suivre des cours d'introduction à la philosophie et reprendre les contacts sociaux, Mario Venne se demande si la situation sanitaire permettra Centre ors services scolaire ores Trois-Lacs Québec LI El la tenue des cours. « J'appréhende un peu la fameuse quatrième vague. Mais, avec tous les efforts que les gens ont mis pour se faire vacciner, je pense que ce sera qu'en dernier ressort que le gouvernement fermera les trucs comme [l'UTAPI] ». Bien que le feu vert ait été donné pour la tenue des cours au Centre Roussin, le directeur général de la Société Ressources-Loisirs de Pointe-aux-Trembles, Daniel Gratton, rappelle qu'il est impossible de savoir quelles seront les mesures sanitaires que dictera le gouvernement du Québec au moment de la rentrée de l'UTAPI. « On ne peut pas dire aujourd'hui s'il va y avoir le port des masques. S'il y a un passeport vaccinal obligatoire, on va le demander. On va vraiment y aller selon les normes en place quand les activités vont commencer. » CORALIE HODGSON ln es lig Suivez-nous sur facebook Rebâtir la confiance à l'école Henri-Bourassa Racisme. À l'aube de la rentrée, le directeur de l'École secondaire Henri-Bourassa promet d'oeuvrer à restaurer le lien de confiance entre les élèves et leur établissement scolaire, effrité l'année dernière en raison de multiples allégations de racisme visant un enseignant d'histoire. ANOUK LEBEL aiebei@metrurnediaca Le 3 décembre 2020, Younes El Rhafiki prend les rênes de l'École secondaire Henri-Bourassa, quelques jours à peine après le congédiement hautement médiatisé de l'enseignant Vincent Ouellette. M. Ouellette a été dénoncé pour avoir tenu en classe des propos qualifiés de racistes et xénophobes. Le directeur raconte aujourd'hui à Métro qu'il mesurait alors pleinement l'ampleur du défi qui l'attendait. « Il fallait rassurer et accompagner les élèves, mettre un filet de sécurité. Il y avait aussi les parents et le personnel, qui était très affecté, avec qui il fallait instaurer un climat de confiance », raconte M. El Rhafiki, auparavant directeur adjoint de l'École Antoine-de-Saint-Exupéry, à Saint-Léonard. Il succède à Sébastien Tremblay, réaffecté à l'École virtuelle au Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'île (CSSPI). Ce changement de garde s'est fait peu après que les Béliers solidaires, un collectif d'élèves et d'anciens élèves de l'école Henri-Bourassa, eurent dénoncé le racisme et les propos offensants de l'enseignant ainsi que le traitement de leurs plaintes par la direction en place à l'époque. Milieu ébranlé Neuf mois plus tard, Younes El Rhafiki prépare sa première rentrée à Henri-Bourassa. Le Younes Et Rhafiki dirige l'Ecole secondaire Henri-Bourassa/MÉTRO MEDIA « Il fallait rassurer et accompagner les élèves, mettre un filet de sécurité. Il y avait aussi les parents et le personnel, qui était très affecté, avec qui il fallait instaurer un climat de confiance », raconte le nouveau directeur de l'École secondaire Henri-Bourassa, Younes El Rhafiki. directeur est conscient qu'il incarne un changement pour l'établissement. Pour réinstaurer la confiance dans la tempête, il affirme avoir eu le soutien indéfectible du centre de services scolaires. « Avant que j'arrive, des choses étaient déjà amorcées. Un comité avait été mis en place pour soutenir les élèves, avec des psychoéducateurs, les animateurs de la vie étudiante et spirituelle et des psychologues. Ils ont fait des tournées des classes, des ateliers en lien avec ce qui s'est passé, en lien avec le racisme », explique-t-il. Les gens étaient ébranlés, avoue-t-il, mais pas tous au même niveau. Certains n'étaient pas du tout au courant de ce qui s'était passé, d'autres avaient entendu des bribes. Et enfin, certains étaient très affectés par les allégations de racisme, à cause du très fort sentiment d'appartenance qu'il y a à l'école Henri-Bourassa. Tourné vers l'avenir Pour gagner la confiance des élèves et du personnel, mais aussi de la communauté, le travail n'est jamais terminé, affirme le dirigeant. Sa mission est de recentrer l'identité de l'école autour de sa mission éducative et de son code de vie, axé sur le vivre-ensemble, et d'inclure les élèves dans les décisions. « Il y a eu cette situation, mais il y a eu des belles choses qui se passent à l'école Henri-Bourassa. On a des activités étudiantes, de très bons enseignants. Le défi, c'est de mettre ça en valeur pour ramener cette confiance en le fait que l'école Henri-Bourassa, c'est une très bonne école. » Rentrée dans l'incertitude C'est dans un climat d'incertitude que Younes El Rhafiki prépare la rentrée des classes, alors que la menace du variant Delta pèse sur Montréal et que les directives gouvernementales arrivent au compte-gouttes. « C'est sûr que ma tête tourne. Je me dis, si j'ai d'autres consignes, comment je vais m'adapter », confie le directeur. Quoi qu'il arrive, M. Rhafiki espère avant tout pouvoir accueillir les élèves en personne. « On veut que nos élèves soient à l'école. L'école à distance un jour sur deux, c'était un choix obligé. Mais les élèves, ils l'ont nommé, ils veulent être à l'école, avec leurs amis. ». |