Métro Montréal n°2021-08-13 vendredi
Métro Montréal n°2021-08-13 vendredi
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°2021-08-13 de vendredi

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : Médias Transcontinental S.E.N.C.

  • Format : (279 x 286) mm

  • Nombre de pages : 12

  • Taille du fichier PDF : 13,2 Mo

  • Dans ce numéro : colorer l'espace public.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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métr 1 Ghosting Gloria à Fantasia L’une des particularités de Fantasia est qu’on y découvre des pépites cinématographiques qu’on n’aurait jamais vues sinon. On est notamment tombé sous le charme d’une comédie romantique vraiment pas comme les autres, tout droit venue de l’Uruguay. Dans Ghosting Gloria, de Marcela Matta et Mauro Sarser, la protagoniste trentenaire va découvrir les joies de l’orgasme avec l’ancien locataire décédé de son appartement – un fantôme, donc. Alors que le long métrage s’amuse des codes de l’horreur et du fantastique, on salue la panoplie de personnages (mention spéciale à Sandra, collègue libraire de Gloria) et des clichés maîtrisés. Même si le film n’a pas grand-chose à voir avec ceux de PedroAlmodóvar et Dario Argento, on y trouve quand même quelques références colorées. AMÉLIE REVERT Ghosting Gloria est sélectionné dans la section Cheval Noir/GRACIEUSETÉ FANTASIA 2 The Green Knight journalmetro.com Week-end 13-15 août 2021 WEEK-END Pas facile de sortir une énième itération d’un conte arthurien, surtout dans un été monopolisé par Kaamelott. Et pourtant dans un tout autre registre, David Lowery (A Ghost Story) signe un nouveau succès indépendant pour la maison A24. Visuellement bluffant à certains moments avec son univers empreint de dark fantasy, cette réinterprétation du poème Sire Gauvain et le Chevalier vert nous délivre un conte initiatique puissant et contemplatif, amené par un Dev Patel au sommet. En salle MARTIN NOLIBÉ 3 Un lien familial Cette série télé se révèle une agréable surprise. Flirtant avec le drame et la comédie, l’adaptation du roman à succès de Nadine Bismuth relate la rencontre improbable de Magalie et Guillaume. Ce dernier tombe éperdument amoureux d’elle, alors que la designer tente tant bien que mal de sauver son couple meurtri par l›infidélité. D›apparence feel-good, l’intrigue nous offre en fait de belles réflexions sur l’amour moderne, les classes sociales et les collisions entre générations. À dévorer sans modération. Sur ICI Tou.tv Extra CHARLOTTE MERCILLE Cette semaine, on craque pour... 4 North African Queer Film Festival Parmi la multitude de festivals montréalais, un petit nouveau pique gentiment notre curiosité. Fondé par le collectif Dhakira, ce dernier célèbre et partage les identités queers du monde arabe, encore méconnues et pourtant si exaltantes. Projections, ateliers et discussions nous donnent ainsi à voir ces réalités pas toujours roses mais jamais ternes. On a bien hâte au 21 août pour la fête de clôture (et en personne !) où le documentaire The Art Of Sin d’Ibrahim Mursal sera aussi présenté. Sur naqff.com AMÉLIE REVERT 6 Du diesel dans les veines L’été, c’est fait pour jouer… et pour rattraper le retard dans sa pile de lecture ! Quoi de mieux que de retrouver la plume du regretté Serge Bouchard, qui a publié au printemps dernier, avec la précieuse aide de Mark Fortier, sa thèse de doctorat sur les camionneurs, écrite il y a plus de 40 ans ? Dans cet ultime ouvrage de l’anthropologue, on plonge dans le monde « complètement à part » des « truckeurs », ces travailleurs essentiels qu’on tient pour acquis. Chaque chapitre explore avec poésie une facette de leur métier, comme la solitude et les dangers. Une lecture fascinante. Chez Lux éditeur MARIE-LISE ROUSSEAU 5 Le K ne se prononce pas Une jeune fille qui ne veut pas prononcer le « k » de knife, un boxeur reconverti en prothésiste ongulaire... Dans son recueil de 14 nouvelles, la Canadienne d’origine laotienne Souvankham Thammavongsa nous conte des tranches de vie éphémères de ceux qui font face à leurs sentiments et leurs espoirs. De la banalité du quotidien, l’autrice tire des histoires émouvantes avec toujours en sous-texte la lutte continuelle des immigrés pour s’intégrer et vivre loin de leurs origines. Aux Éditions Mémoire d’encrier MARTIN NOLIBÉ 7 Mr. Corman Et si Joseph Gordon-Levitt n’avait pas eu une carrière sans faille qui l’a mené de 10 Things I Hate About You à Inception ? Et s’il n’avait pas fondé une famille ? Et si son anxiété s’était aggravée ? Sa vie ressemblerait peut-être alors à celle de Josh Corman, son alter ego fictif qui a eu moins de chance que lui. Dans cette série qu’il a créée, le célèbre acteur joue un aspirant musicien qui peine à se remettre d’une rupture. Une tragicomédie douce-amère qui touche droit au cœur. Sur Apple TV+ MARIE-LISE ROUSSEAU Le manque de diversité d’un nouveau studio montréalais 8 « C’est assez fou qu’en 2021, un nouveau studio de jeux ressemble toujours à ça ». Épinglé par le journaliste Jason Schreier sur Twitter, Raccoon Logic ne s’attendait pas à un tel accueil pour sa première journée d’existence. La cause ? Une photo de l’équipe et un résultat sans équivoque  : 20 hommes, blancs, sans aucune femme ni membre de la diversité. Un constat malheureusement très révélateur du visage de l’industrie du jeu vidéo qui doit se diversifier davantage. MARTIN NOLIBÉ
métr journalmetro.com Week-end 13-15 août 2021 EVASION La visite commence inévitablement par le Parc national du Bic. Je vais y faire du vélo en famille. Je monte le Pic Champlain, le plus élevé du parc, pour la vue sur l’estuaire, à couper le souffle. J’observe les oiseaux marins et j’aperçois souvent des phoques se prélassant au soleil. J’apporte un pique-nique glané en passant à L’Ardoise, épicerie-boutique de Rimouski, pour étirer la pause du midi. Je respire les roses sauvages, l’air salin et les algues. Jamais je ne me lasse de ses caps, ses baies, ses anses, ses îles et ses montagnes. Dormir quelques nuits au parc, après une randonnée en kayak, complète magnifiquement l’expérience. Mais ça, c’est si j’arrive à réserver un chalet ou une yourte que les Québécois s’arrachent cet été. Sur la rue principale du Bic, les Folles Farines propose les classiques baguettes, croissants et chocolatines ainsi qu’un assortiment de petits délices boulangers aux noms poétiques comme la « folie de Le Bic  : air salin et bonne bouffe Lorsque je pense au Bic, je vois d’abord ses îles, semblables à de petites collines qui émergent du fleuve Saint-Laurent. Longtemps éloignée de mon Bas-Saint-Laurent natal, la vue de ces îles à partir de la route 132 était le signe que je revenais à la maison. Je vois aussi la falaise où s’est érigé le village du Bic. Ainsi isolé de la grand-route, il avait un petit caractère discret, à l’abri de la frénésie du monde. Je pense enfin aux délices gourmands des établissements du village, à la fois remarquables en qualité et empreints de la légèreté des vacances. LE COUP DE CŒUR DU BIÈROLOGUE Solstice d’été à la framboise Berliner Weisse ou blanche berlinoise 5,9% d’alcool Brasserie Dieu du Ciel, Montréal « En voie de disparition en Allemagne, la Berliner Weisse, traditionnellement citronnée et sèche, est toujours très populaire ici. Cette version précurseur à la framboise est rafraîchissante à souhait. Avec son acidité et son bouquet fruité pare-canicule, c’est un classique de nos étés, rien de moins. » À déguster avec du fromage de chèvre, de la crème glacée à la vanille ou un dessert aux accents choco-café. DAVID DESCHÊNES, LE BIÈROLOGUE printemps » ou les « pouffes enneigées ». Une petite terrasse est maintenant aménagée devant la boulangerie. J’en profiterai certainement pour manger une ou deux torsades au parmesan, le visage au soleil. Évidemment, je ne peux parler du Bic sans glisser un mot sur le restaurant Chez Saint-Pierre et la cantine côtière de Colombe Saint-Pierre. Le restaurant gastronomique n’a plus besoin de présentation. C’est une des meilleures tables du Québec. L’expérience culinaire de Chez Saint-Pierre est toujours épatante et inoubliable, tout comme sa flamboyante cheffe. Mais la cantine ? Ce sont deux conteneurs rouge vif posés face au restaurant, dans le stationnement de l’église du village. Depuis longtemps dans les cartons, elle a été créée en catastrophe à l’été 2020 dans le but de garder les employés de Chez Saint-Pierre et de continuer à encourager les petits fournisseurs locaux malgré la/GRACIEUSETÉ/JEAN SÉBASTIEN SCAIRE pandémie. Et surtout, de faire de la cuisine de rue locale, inspirée de la mer et digne du talent de Colombe. Le succès a été fulgurant ! La cantine et le restaurant sont de retour pour toute la saison estivale. Côté culture, le Bic abrite aussi le Théâtre du Bic, une salle de spectacles installée dans une ancienne grange rénovée. On y verra cet été la pièce Alors voilà !, un hommage sensible et humoristique aux soignants et aux malades. Il y a aussi le Vieux Théâtre de Saint-Fabien, dans le village voisin, avec sa programmation musicale estivale de qualité. MARIE-ÈVE CAMPBELL Et pour une petite gourmandise avant le spectacle, une visite au Comptoir crème est tout indiquée. Un joli bar laitier tout blanc et bleu et une boutique d’artisans réunis sous un même toit, on ne voit pas ça souvent ! Bonnes adresses Parc national du Bic Folles Farines, boulangerie artisanale Chez Saint-Pierre, restaurant gastronomique et cantine côtière Théâtre du Bic Comptoir Crème Les Affamés du Bic, restaurant Le Vieux Loup de mer, chalets et maisonnettes Le Mange Grenouille, auberge et restaurant Tout près du Bic L’ardoise, épicerieboutique – Rimouski Vieux-Théâtre de Saint- Fabien – Saint-Fabien 9/MARIE-ÈVE CAMPBELL/ATELIER CAMION



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