Métro Montréal n°2021-07-06 mardi
Métro Montréal n°2021-07-06 mardi
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°2021-07-06 de mardi

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : Médias Transcontinental S.E.N.C.

  • Format : (279 x 286) mm

  • Nombre de pages : 12

  • Taille du fichier PDF : 8,5 Mo

  • Dans ce numéro : le délai entre deux doses réduit à quatre semaines.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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métr journalmetro.com Mardi 6 juillet 2021 CULTURE Des Québécois reçus au Festival de Cannes Les cinéastes Annie Leclair (Enracinée) et Pascal Plante (Nadia, Butterfly) sont parmi la poignée de Québécois reçus à Cannes cette année. La coproduction franco-québécoise Aline de Valérie Lemercier y sera projetée en première mondiale. MÉTRO De grandes femmes à Petite-Vallée Spectacle. Klô Pelgag, Marie-Pierre Arthur, Safia Nolin et d’autres talentueuses artistes ont livré des performances mémorables aux premiers jours de la 38 e édition du Festival en chanson de Petite-Vallée, dans le décor enchanteur de la Gaspésie. MARIE-LISE ROUSSEAU mlrousseau@journalmetro.com « On est chanceux d’avoir un festival après un an et demi de marde », a résumé sans détour et avec justesse le directeur du festival, Alan Côté, en guise de mot d’ouverture. Comme la plupart des événements culturels annulés à l’été 2020, le Festival en chanson de Petite-Vallée effectue son grand retour cette année avec une riche programmation répartie sur une dizaine de jours. Bonne nouvelle en prime  : Québec a annoncé une aide de 10 M$ pour la reconstruction du Théâtre de la Vieille Forge, emporté par les flammes en 2017. Le nouvel espace culturel devrait être fonctionnel en 2024. La première fin de semaine frisquette du festival a été rythmée au son de la musique pop, rock et folk d’artistes féminines aux voix enlevantes ainsi que par une performance du tonnerre d’Antoine Corriveau en préouverture (voir encadré). Royale Klô Pelgag En grande forme, Klô Pelgag Klô Pelgag en spectacle au Festival en chanson de Petite-Vallée/GRACIEUSETÉ ALEXYA CRÔTEAU-GRÉGOIRE a sans contredit livré le spectacle le plus grandiose de ce premier week-end. La tête d’affiche du festival nageait sur scène comme un poisson dans l’eau, toujours en pleine possession de sa voix devant une foule entièrement conquise qui s’est levée (avec masque) pour danser sur les enlevantes Mélamine et Rémora. Avec ses musiciens et ses formidables choristes en gilet de sauvetage nommées Les grands-mères à broil, elle a interprété plusieurs titres de son plus récent album, Notre-Dame- des-Sept-Douleurs, nommé sur la longue liste du prix Polaris. La chanteuse s’est éclatée lors de cette performance très énergique, jouant tantôt du piano, tantôt de la guitare, le tout en sautant, en dansant et en mangeant des bourgots entre deux chansons – on est en Gaspésie après tout, sa région natale. Irrésistible Marie-Pierre Arthur La barre était haute après cette perfo décapante. Fort heureusement, Marie-Pierre Arthur et ses musiciens l’ont relevée haut la main en fin de soirée avec un spectacle rock irrésistible aux accents d’électro. La bassiste et ses musiciens ont commencé avec quelques chansons aux synthétiseurs dansants, dont Dans tes rêves et Tiens-moi mon cœur, tirées de son plus récent album Des feux pour voir. La native de Grande-Vallée (village voisin de Petite-Vallée) n’a pas caché son plaisir d’être de retour sur scène et sa joie de vivre était contagieuse. « C’est le fun d’entendre du monde crieeeeer ! » s’est-elle réjouie sur scène. Marie-Pierre Arthur/GRACIEUSETÉ ALEXYA CRÔTEAU-GRÉGOIRE On a retenu notre souffle lorsque sa basse lui a glissé des mains. Heureusement, plus de peur que de mal. Généreuse, la musicienne a aussi invité ses nièces sur scène le temps de quelques chansons. « On va finir le cœur plein de joie », a-t-elle ensuite annoncé. Chose promise, chose due. Heureux retour de Safia Nolin La veille, il a fait bon de renouer avec la voix en or de Safia Nolin. Après une année pour le moins mouvementée, La p mme s’invite du Québec l’autrice-compositrice-interprète est de retour sur scène avec l’intention de consacrer toute son énergie à sa musique. Malgré sa nervosité palpable, elle a livré un solide spectacle aux accents de rock reprenant plusieurs chansons de son album Dans le noir avec de nouveaux arrangements. Elle a aussi présenté de nouvelles compositions seule à la guitare. Safia Nolin Avec autodérision, elle s’est adressée à quelques reprises au public, mais moins qu’à son habitude, a-t-elle reconnu. « Des affaires, j’en dis en masse, vous pouvez les lire sur Internet », a-t-elle déclaré, suscitant des éclats de rire dans la salle. Seul bémol  : la chanteuse a mis fin à sa performance après une courte heure sur scène. On en aurait pris plus. Les grands-mères en solo Plus tôt vendredi, nous avons eu l’occasion de découvrir l’ampleur du talent des trois choristes de Klô Pelgag. Laurence-Anne, qui a fait paraître son premier album, Musivision, en avril dernier, a particulièrement impressionné avec sa pop onirique envoûtante et sa voix vaporeuse. Juste après, N NAO, qui l’accompagnait aux claviers, présentait au Bar de la mer ses douces chansons folk « qui s’écoutent bien en prenant une marche en forêt ou pour faire une sieste », selon elle. Malgré une performance qui a pris du temps à prendre son envol, on a beaucoup apprécié la présence de l’artiste. Mention spéciale au spectateur qui a répliqué tout bonnement à la chanteuse, qui demandait pourquoi tout le monde était si sérieux après sa récitation d’un poème sur une nymphe  : « Ben… Quand on parle de nymphe ! » En matinée, on a eu l’occasion de découvrir le folk mélodieux de Lysandre, qui était aux claviers de N NAO par après – vous suivez ? En formule déjeuner, la chanteuse a livré un spectacle minimaliste au piano accompagnée d’une guitariste. Charmante, elle a conquis le public avec ses jolies chansons et sa reprise de J’ai planté un chêne de Gilles Vigneault. Métro a séjourné en Gaspésie à l’invitation du Festival en chanson de Petite-Vallée, qui se poursuit jusqu’au 10 juillet. s'invite à l'apéro métr à l’apéro/GRACIEUSETÉ ALEXYA CRÔTEAU-GRÉGOIRE Laurence-Anne/GRACIEUSETÉ ALEXYA CRÔTEAU-GRÉGOIRE Puissant Antoine Corriveau En préouverture du festival, Antoine Corriveau a brisé la glace tout en rock et en poésie. « J’ai jamais été sûr qu’Alan m’aimait », a-t-il blagué au sujet de la case horaire de son spectacle, qui s’est tenu la veille de l’ouverture officielle des festivités de Petite-Vallée. Le grand manitou du festival l’a rassuré en fin de performance en lui criant qu’il « a bien commencé ça ». On seconde. En plus de nous présenter son alter ego Luc, l’auteur-compositeur-interprète a joué avec fougue plusieurs chansons de Pissenlit, son acclamé dernier album. On a eu des frissons lors de son interprétation de Les sangs mélangés en duo avec Erika Angell, puissante chanson tristement de circonstance en ce soir du 1er juillet dans laquelle il reprend les mots de l’écrivain Éric Plamondon  : « On a tous du sang indien/Si c’est pas dans les veines/C’est sur les mains ». 41 8 Antoine Corriveau en prestation/GRACIEUSETÉ ALEXYA CRÔTEAU-GRÉGOIRE Rendez-vous sur journalmetro.com/explorez
journalmetro.com Mardi 6 juillet 2021 9 EVASION Paré pour l’été ! Spécialisée dans l’élaboration de soins aussi respectueux de la peau que de l’environnement, l’entreprise québécoise Lotus Aroma vient de commercialiser un écran solaire de SPF 30, très hydratant grâce au gel d’aloe vera qui le compose. 29 $ en pharmacie et sur www.lotusaroma.com Tenter le rafting… à Montréal ! « J’aime ça, être sur l’eau ! » nous lance en souriant Bilal, le gérant de Rafting Montréal, une entreprise qui offre ce genre de sorties sur l’eau depuis 1992. Ce passionné de l’eau et des rivières s’apprête à nous guider sur le Saint-Laurent que - je m’en rends rapidement compte - je connais bien mal. Entre deux consignes de sécurité, j’apprends que le fleuve est en fait un long rapide formé par la présence de plusieurs petites îles se dressant en son milieu et fendant le courant. Je comprends aussi que je peux m’attendre à ce que notre raft aille vite (20 km/h) lorsqu’il piquera dans les rapides, notre fleuve jouissant d’importants débits d’eau. Bilal ne nous a pas menti, nous pagayons à peine 10 minutes et déjà notre quai d’embarquement n’est plus qu’un tout petit point. Le courant fait le reste du travail. Ces 7 km sur l’eau juste assez agitée - il vente, quand même ! - nous mèneront de LaSalle à Verdun en environ deux heures qui passeront bien trop vite pour moi. C’est que les poussées d’adrénaline créées par le bruit des rapides au loin me font du bien, à moi la voyageuse confinée en manque d’aventure. Il y a plusieurs belles vagues qui nous attendent - des rapides de classes 3 et 4 - dont la première surnommée « la vague à Guy » où s’amusent surfeurs et kayakistes. Un beau préambule à ce qui vient. Les rapides de Petit Louis notamment, qui nous offrent notre première grande tasse d’eau et me permettent de voir Bilal bondir comme un enfant au moment exact où nous frappons cette vague qu’il semble connaître par cœur. « Je jauge le niveau d’aventure selon la clientèle », avait-il expliqué avant le départ. Bilal a Je l’ai maintes fois longé à vélo, j’ai passé des heures à flâner sur ses berges et j’ai souvent pique-niqué sur ses rives mais je n’avais aucune idée que le canal Lachine pouvait aussi être dévalé en rafting. Je l’ai fait sur l’un des bateaux de Rafting Montréal et voici comment l’aventure s’est déroulée. bien évalué notre petit équipage (nous sommes huit) qui, trempé, mais souriant, en redemande. Au total, nous passerons une quinzaine de minutes à obéir au tumulte des rapides à grands coups de down (il faut alors plonger au fond du raft et se tenir fermement), et deup nous sommant de reprendre notre place sur le bateau et de pagayer. Je ne regrette pas ma décision d’avoir enfilé une combinaison isothermique lorsque nous atteignons Big John, la dernière et plus intense vague de la journée. Celle qui me fera dire « Encore ! », les cheveux collés au visage, le casque dégoulinant et les pieds pataugeant dans les 60 cm d’eau s’étant invités dans notre embarcation. De retour sur la terre ferme, les 15 minutes en autobus scolaire nous ramenant à LaSalle se sont faites avec les chaussures remplies d’eau du fleuve, la tête déjà pleine de souvenirs de cette parfaite excursion à deux pas de la maison et les conversations voguant du plein air à la liberté et des voyages à l’aventure. Pour plus d’informations sur les sorties proposées par Rafting Montréal  : www.rafting montreal.com. SARAH-ÉMILIE NAULT mderaiche@journalmetro.com I BOIRE LOCAL Unibroue tente « Autre chose » Avide d’explorer de nouveaux horizons, la brasserie Unibroue lance cet été une nouvelle Hazy Indian pale lager, l’HIPL de Rivière-Trouble. Elle s’ajoute ainsi à sa série « Autre chose » lancée l’année dernière avec une Indian pale lager, l’IPL du Rang-d’au-dessus. Avec ce duo, la brasserie confirme sa volonté de s’écarter un peu de ses traditionnelles bières brassées « à la belge ». À mi-chemin entre l’IPA et la lager, ces deux bières de dégustation sont marquées par un fort caractère houblonné, mais sont aussi légères et rafraîchissantes. Modérément amère, l’HIPL de Rivière-Trouble aux arômes fruités est idéale pour un apéro estival. Elle se démarque par un goût discret d’ananas et des notes d’abricot très agréables. Plus florale et plus légère (5,5% d’alc./vol. contre 6,2%) , l’IPL du Rang-d’au-dessus offre une amertume plus marquée qui plaira sans aucun doute aux amateurs d’IPA. ZOÉ MAGALHAES de Rivière Trouble HAfl INPIA PALE LAGEP



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