Métro Montréal n°2021-06-30 mercredi
Métro Montréal n°2021-06-30 mercredi
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°2021-06-30 de mercredi

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : Médias Transcontinental S.E.N.C.

  • Format : (279 x 286) mm

  • Nombre de pages : 12

  • Taille du fichier PDF : 11,4 Mo

  • Dans ce numéro : lutter contre la hausse de loyer.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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métr 171 journa[metro.com Mercredi 30 juin 2021 4 PERSPECTIVE Des stratégies pour éviter les hausses excessives de loyer Habitation. L'échange d'appartements, qui comprend une cession de bail, est une stratégie d'entraide de plus en plus adoptée par les locataires à l'approche du ler notamment pour éviter une augmentation de 25 à 35% du loyer en déménageant. NAOMIE GELPERngelper@mptromedia.ca En effet, il est possible pour un locataire de céder son bail à n'importe quel moment et en toute légalité à condition d'aviser par écrit le locateur de son intention. Le propriétaire du logement ne peut refuser de consentir à la cession sans un motif sérieux, indique le Tribunal administratif du logement, anciennement la artements est une strateie de lus en lus ado tée ar des locataires à l'a roche du I." *uillet. i GRACIEUSETE Régie du logement, sur son site internet. Porte-parole du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme explique Pouf en cuirette que l'échange (ou « swap ») d'appartements est un phénomène qui a pris de l'ampleur depuis l'année dernière. Le taux d'inoccupation est relativement faible dans la région. Rien à voir avec l'absence de logements disponibles en 2019, par exemple. En revanche, les loyers des logements qui sont disponibles sur le marché sont de 900 $ Loyer d'un appartement présentement occupé de deux chambres (q'/:) dans le Grand Montréal, selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement. 25 à 35% plus cher que les baux actuellement en vigueur. Une personne qui termine son bail d'environ 900$ par mois devra payer 1300$ pour un appartement de la même taille. Pour Véronique Laflamme, cette flambée des loyers démontre l'urgence d'avoir un registre public. « On a quelque chose à offrir » Certains locataires qui occupent un logement toujours à bas prix vont donc préférer céder leur bail en échange d'un autre logement qui répond à leurs besoins, sans avoir à signer un nouveau bail. C'est le cas de Marine Temperman, qui a cédé son 3'/2, situé dans Rosemont, contre un grand 41/2, situé à Villeray. Cela faisait déjà au moins un an que la locataire était à l'affût des offres intéressantes. « De temps en temps, quand je voyais vraiment quelque chose qui me plaisait, j'écrivais à la personne et je proposais mon appartement. C'est plus une opportunité pour moi comme j'avais un appartement vraiment pas cher », explique Mme Temperman. En effet, en ayant un logement situé dans un bon quartier au coût de seulement 700 $ par mois, elle sentait qu'elle avait « quelque chose à offrir » sans être « en compétition » avec d'autres locataires. « Il n'y a pas de pression d'être le meilleur ou le plus rapide par rapport à un propriétaire, dit-elle. Après dans l'échange, il y a la cession de bail. On récupère le bail de l'autre, donc il n'y a pas d'augmentation de loyer. » Selon Véronique Laflamme, l'avantage principal de cette « stratégie d'entraide » entre locataires est de lutter contre l'effritement du parc de logements locatifs encore abordables.
Toutefois, la porte-parole du FRAPRU pense qu’un grand désavantage de la cession de bail est le risque de traiter avec un propriétaire de mauvaise foi. « C’est sûr que des propriétaires n’aimeront pas ça parce qu’on sait bien que souvent il y en a qui vont vouloir profiter du changement de locataire pour augmenter de façon plus importante le loyer », indique-t-elle. « Pas dans l’esprit de la loi », selon la CORPIQ La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) estime que la cession de bail ne devrait pas conférer un avantage à qui que ce soit. L’objectif est plutôt « de faire en sorte qu’un locataire qui doit quitter avant la fin de son bail ne subisse pas un préjudice financier », explique le directeur affaires publiques de la CORPIQ, Hans Brouillette. Cependant, il s’aperçoit que « trop souvent » la cession de bail est utilisée à d’autres occasions. « On en a qui vendent leurs baux ou qui obtiennent d’autres services en retour auprès d’un autre individu à qui ils vont céder le bail, alors que le propriétaire est prêt à les libérer », déplore-t-il. La CORPIQ est d’avis qu’un locataire ne devrait pas avoir le droit de « forcer » une cession de bail. Selon M. Brouillet, cela empêche des logements, dont d’autres personnes pourraient bénéficier, de se retrouver sur le marché libre. « Il va falloir que les tribunaux statuent là-dessus », ajoute-t-il. D’ailleurs, il met en garde les locataires, car un propriétaire privé pourrait à tout moment procéder à une reprise de possession. « Le propriétaire ne va pas tolérer qu’un locataire paie nettement moins que ce qu’il devrait. C’est inacceptable pour les autres locataires », pense-t-il. La banlieue, toujours populaire Les départs de Montréalais pour la banlieue n’ont jamais été aussi importants qu’en 2019‐2020, alors que la province recevait l›année dernière son plus bas nombre d’immigrants. En effet, selon les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) datant du 14 janvier 2021, 27 005 personnes sont arrivées à Montréal en 2019‐2020, alors que 62 936 sont parties lors de la même période. Cela fait en sorte que l’île de Montréal enregistre son plus important solde migratoire inter-régions depuis 2001‐2002, soit -35 931. Près de l’île Plus de 85% des personnes qui ont quitté Montréal pour une autre région du Québec sont parties pour une région avoisinante de l’Île de Montréal, soit la Montérégie (37,8%), Laval (17,7%), Lanaudière (16,3%) ou les Laurentides (13,5%). Toujours en 2019‐2020, près de la moitié (45%) des personnes ayant quitté la région de l’Île de Montréal vers une autre région du Québec étaient âgées de 25 à 44 ans. Avec la collaboration de François Lemieux Des chiffres, des logements t e Côté construction 85,3% 01111l'H UIII En 2020, il s’est construit environ 4 500 maisons unifamiliales dans le Grand Montréal et 15 700 logements locatifs. 10 000 en banlieue Proportion de personnes qui sont parties de Montréal et qui ont opté pour la banlieue. env. 5 700 à Montréal ZIZIM Bigla DÉPANNEUR Sources  : Société canadienne d’hypothèques et de logement, Corporation des propriétaires immobiliers du Québec, Métro Un hamac Un Big Mac Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux ; Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux, Mêlés de métal et d’agate. Lorsque mes doigts caressent à loisir Ta tête et ton dos élastique, Et que ma main s’enivre du plaisir De palper ton corps électrique, Je vois ma femme en esprit. Son regard, Comme le tien, aimable bête Profond et froid, coupe et fend comme un dard, Et, des pieds jusques à la tête, Un air subtil, un dangereux parfum Nagent autour de son corps brun. Solde migratoire 2021, McDonald’s – 35 931 est le plus faible solde migratoire inter-régions enregistré par la métropole. Coiffure Monsieur & Madame + 12 000 Solde migratoire du Québec en 2020. Il s’agit du plus faible gain enregistré par la province. – 70 000 Le Québec a perdu plus de 70 000 résidents non-permanents entre 2019 et 2020. PERSPECTIVE 5 Loyers en hausse Le coût des logements disponibles sur le marché est plus élevé de 25 à 35% que celui des baux actuellement en vigueur. Taux d’inoccupation moyen à Montréal 3,2% 10% kr selon la SCHL Société canadienne d’hypothèques et de logement 100% 100% selon la CORPIQ Corporation des propriétaires immobiliers du Québec



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