métr'n, journaEmetro.com Week-end 22-24 mai 2020 ACTUALITÉ 4 covir De nombreux Des commerces déplorent préjudices chez les jeunes l'interdiction des voitures HENRI OUELLETTE-VÉZINA houeette-vezina@journalmetro com Près de 40% des jeunes Canadiens de 12 à 17 ans ont peur de contracter le coronavirus, conclut une nouvelle étude parue hier, qui appelle la population à ne pas négliger l'impact psychologique de l'anxiété causée par la pandémie. Les « préjudices » sont nombreux, rappelle-t-on. « On sait que c'est une génération qui compose déjà avec un taux d'anxiété élevé. C'est notre responsabilité de s'assurer de les aider à développer leur résilience, en leur montrant qu'il y a des stratégies pour combattre l'adversité et le stress. Je pense que ça doit devenir une priorité », a expliqué la présidente de l'organisme Expériences Canada, Deborah Morrison. Réalisé avec l'Association d'études canadiennes et l'Institut Vanier, le rapport s'est penché sur la perception de la COVID-19 chez 1 200 jeunes Les jeunes sont inquiets./ARCHIVES MÉTRO « C'est elle qui portera le poids de la pandémie le plus longtemps. » Deborah Morrison, d'Expériences Canada à travers le pays, entre le 29 avril et le 5 mai derniers. Leurs conclusions semblent unanimes. Autant chez les jeunes de 12-14 ans que chez les 15-17 ans, l'anxiété de contracter soi-même le coronavirus frise les 40%. Ce chiffre bondit respectivement à 66% et à 75% quand il s'agit de la peur qu'un proche immédiat tombe malade. Gros projet près du métro Un projet immobilier de Devimco au centre-ville de Longueuil permettra à la Ville d'engranger des revenus « énormes ». Mais il ne répondra pas aux besoins des personnes à faible revenu, déplore un organisme. J MÉTRO Jeuxm Circulation. Affirmant ne pas avoir été consultée par l'administration Plante, la SDC de la Petite Italie, qui défend les commerçants du quartier, déplore l'empressement de la Ville d'interdire les voitures sur un tronçon du boulevard Saint- Laurent. ZOÉ MAGALHAES zmagalhaes@journalmetro.com « Je ne peux pas considérer qu'il y a eu un processus de consultation. L'arrondissement nous a contactés le vendredi [15 mai] à 17h30 et on devait leur donner une réponse dans la soirée, avec très peu d'informations », affirme Jean-Éric Delarosbil, directeur général de la Société de développement commerciale (SDC) Petite Italie et du Marché Jean-Talon. Cinq jours plus tard, la Ville de Montréal et l'arrondissement de Rosemont- La Petite-Patrie annonçaient publiquement la décision de créer des « transit mail » en interdisant aux voitures de passer sur trois tronçons commerciaux des rues Beaubien, Masson et du boulevard Saint- Laurent. En temps normal, pour prendre une décision aussi importante que celle-ci, la La référence en matière de jeux vidéo et jeux de société 1- le ! r FI I Ii 0 lev Epicerie Milano sur le boulevard Saint Laurent/JOSIEDESMARAIS/MÉTRO Articles Guides Vidéos Podcasts noirs obv » + mené -e mgimku 04reri. -fflrrmiamdect, kt kwo. Wb ! edffrIlLo cloraces 114.11 pcur pin d'insu eu/ce merl derrarréé Ferlaiseki ee rifroliapeumerrt reenigeV die 1. Perite me. *meeiffiee. t DeWitt W.. !."s,."" ✓iTaireiV vu. @lel'Me « u » 'Pitierio Pprei « merl peceike à deiernsuillo bons avant de fermer le betievuel Mn ? enrilaregm -Ce.detalevel.o SDC aurait dû consulter ses 240 membres. Mais, dans ce cas-ci, la direction et le conseil d'administration ont dû se positionner très rapidement. Conséquence, c'est dans les médias que certains commerçants ont appris la nouvelle. C'est le cas notamment de la Fruiterie Milano, qui qualifie « d'absurde » le plan de Ville. Le choix « le moins pire » Selon M. Delarosbil, l'arrondissement avait proposé à la SDC deux options d'aménagement sur le boulevard Saint- Laurent. La première, proposée par la Ville, prévoyait une piste cyclable sur tout le côté est du boulevard, supprimant ainsi le stationnement. La seconde, défendue par l'arrondissement, interdisait l'accès aux voitures, mais permettait aux commerçants d'installer des terrasses. « Il nous a semblé que si on ne faisait pas un choix, il nous serait imposé. On a donc réuni le CA en urgence et on a opté pour l'option la moins pire, raconte M. Delarosbil. La première option, sans les terrasses, aurait probablement tué nos commerces. » Dans la foulée, la SDC a envoyé une lettre pour signaler son acceptation du projet proposé. Mais le directeur général de la SDC insiste, son organisation n'a « à aucun moment » demandé ce projet, contrairement à ce qu'indiquait la mairesse sur Twitter. Le cabinet de la mairesse Plante a refusé notre demande d'entrevue, mais dans un courriel, son attachée de presse, Catherine Cadotte, a tenu à rappeler que la SDC a donné son accord par écrit à l'arrondissement et que c'est elle qui « détermine les modalités de communication avec ses membres ». Mme Cadotte ajoute que le but des aménagements proposés par la Ville est de favoriser l'achat local, soulignant que la livraison locale sera toujours permise pour les commerçants. Des aménagements pourront aussi être apportés durant l'été si nécessaire. Consultation de rattrapage Face à la situation, la SDC Petite Italie lancera dès demain une consultation auprès de ses membres, leur expliquant aussi les conditions dans lesquelles la décision a été prise. Les commerçants pourront ainsi voter pour l'option qui leur paraît la meilleure et faire des propositions. « On travaille pour nos commerçants. C'est la position de nos commerçants qui nous importe le plus. Non pas celle de la Ville, non pas celle de l'arrondissement. Si nos commerçants sont en désaccord avec une mesure, c'est la position qu'on défendra », résume M. Delarosbil. |