métra journalmetro.com Entrepreneuriat. Des étuis compostables fabriqués au Québec MARYSE DERAÎCHE mderaiche@journatmetro.com Mellow conçoit des étuis pour téléphone intelligent 100% biodégradables. Tour d'horizon de cette société québécoise qui fait la promotion de la consommation verte. Depuis quelques années, les consommateurs tentent de réduire au maximum leur consommation de plastique. Mais les produits de consommation tels les étuis à cellulaire s'accumulent encore souvent dans les tiroirs. C'est pour tenter de changer les choses que des entreprises telles que Mellow arrivent sur le marché. « On en est à cette ère, explique Simon Hartle, fondateur de la PME. 11 y avait une forte demande pour ce genre de produits verts, c'est pourquoi nous avons décidé, il y a un an, de lancer une collection d'étuis à cellulaire 100% biodégradables. » Alors que les citoyens réfléchissent à leur consommation, les industriels en font tout autant « Mellow fait partie du groupe Distribution Axessorize qui &brique des produits à base de plastique. En 2019, on a décidé de fitire notre part en prenant un virage vert On a réduit l'utilisation de plastique dans chacun de nos emballages de Mercredi 20 mai 2020 8 r équité salariale Une Rn pour comprendre Moufté salariale La ligne Femmes.Équité.Salaire, un service téléphonique d'écoute et d'accompagnement destiné aux travailleuses non syndiquées, dévoilait hier sa première de trois BD visant à démystifier l'équité salariale. Cette ligne découle d'un projet mis en place par le Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail. rem s'4 Mellow fabrique des étuis pour cellulaire compostables, lesquels sont présentés dans des emballages faits de carton recyclé et imprimés avec de l'encre végétale./COLLABORATION SPÉCIALE À Un pour cent des profits de Mellow sont remis à Plastic Oceans, fondation qui sensibilise à la pollution plastique. manière importante en plus de sortir une marque de produits compostables », précise M. Hartle. l'étui Les étuis sont distribués aux États-Unis et au Canada on les trouve dans plus de 2 400 points de vente. « Notre point fort est d'amener l'expertise d'un manufacturier d'accessoires à un produit vert », souligne le fondateur. Les détaillants comme Best Buy, Bureau en Gros et Walmart ainsi que des opérateurs comme Vidéotron vendent donc les étuis Mellow. Environ cinq ou six modèles sont offerts pour les différentes versions de téléphones de marque Samsung et Apple, en quatre-cinq couleurs. « Tous les motifs sont uniques : c'est un splash de peinture. On voulait garder l'aspect arty ». Car, selon Simon Hartle, « Mellow est une marque qui rejoint beaucoup de gens. Aussi, le fait qu'on soit en point de vente nous complique un peu la tâche pour avoir des modèles trop agressifs. On voulait avoir une touchefashion, mais rester dans le classique intemporel », ajoute-t-il. Comment s'en départir ? Retour au travail « Il y a trois solutions pour D'abord, notons que malgré la disposer écologiquement mise à pied d'un travailleur en d'un étui Mellow, explique raison de la pandémie de la CO- M. Harde. Les gens peuvent le VID-19, le lien d'emploi entre mettre dans leur bac à compost à la maison, ils peuvent maintenu. D'ailleurs, le Code le travailleur et l'employeur est aussi vérifier avec leur municipalité pour s'assurer qu'ils contrat de travail permet au civil du Québec prévoit que le peuvent le déposer dans un travailleur d'effectuer sa prestation de travail en échange bac à compost industriel, ou sinon ils peuvent d'une rémunération de la part nous le retour- de l'employeur. De fait, dans la ner. » mesure où l'employeur reprend ses activités, si bien sûr la situation financière de son entreprise le permet et dans le respect des exigences de la Santé, 00e publique, il devrait en principe rappeler au travail tous les tra- _Q vailleurs mis à pied ou une par- Retour au travail dans un contexte de déconfinement imarieliniF Le déconfinement amène plusieurs préoccupations, tant chez les travailleurs confinés à la maison depuis plusieurs semaines, que chez les employeurs, qui devront mettre en place des mesures sanitaires en conformité avec les directives de la santé publique. NIQUE TOUT DROIT ‘WP. M'MAXIME ALPIN info@journalmetro.com La question du retour au travail peut susciter certaines questions. Ainsi, on peut se demander si les travailleurs ont l'obligation de se présenter au travail ou si certaines circonstances peuvent justifier de ne pas s'y présenter. Voici des mesures de prévention suggérées par la CNESST, selon les directives de la Santé publique Promouvoir le lavage des mains et tousser ou éternuer dans son coude. Nettoyer et désinfecter régulièrement les surfaces, les poignées de porte, les outils et l'équipement. Adopter des pratiques de travail favorisant la distanciation de 2 mètres. Utiliser des outils technologiques pour les communications avec et entre les travailleurs. Favoriser le télétravail. Éviter les réunions face à face non essentielles. Élaborer une procédure d'exclusion de travailleurs présentant des symptômes de la COVID-ig des lieux de travail. Un défi de taille attend les employeurs tout comme les travailleurs qui devront, chacun à leur façon, s'adapter à la situation hors du commun que nous vivons actuellement. tie de ceux-d, à défaut de quoi ils pourraient prétendre à un congédiement Toutefois, si un travailleur refuse de retourner au travail par crainte de contracter la COVID-19, l'employeur pourrait interpréter ce refus comme constituant une démission de la part de ce travailleur, ce qui pourrait avoir comme effet de nuire à une éventuelle réclamation d'assurance-emploi ou de Prestation canadienne d'urgence (PCU). Celuici pourrait également I se voir imposer une mesure disciplinaire par son employeur, lie pouvant aller jusqu'à uncongédiement Par ailleurs, dans certains cas, il pourrait être justifié pour un travailleur à risque de refuser de retourner au travail, notamment en raison de son âge et/ou d'une condition de santé particulière. Un billet médical pourrait alors être requis par l'employeur. De plus, plusieurs parents se demandent s'ils peuvent demeurer à la maison pour s'occuper de leurs enfants, craignant pour leur santé en cas de retour à la garderie ou à l'école, malgré qu'ils aient été rappelés au travail par leur employeur. Ceci est permis par la Loi sur les normes du travail, mais pour un maximum de 10 jours. Droit de refus En vertu de la Loi sur la santé et sécurité au travail (ISST), ce droit de refus s'exerce dans un cadre déterminé. Le travailleur peut refuser d'exécuter un travail s'il a des motifs raisonnables de croire que l'exécution de ce travail l'expose à un danger pour sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique ou peut avoir l'effet d'exposer une autre personne à un semblable danger. Dans ce cas, si un travailleur pense qu'il pourrait être sujet à contracter la COVID-19 dans son lieu de travail, il pourrait utiliser son droit de refus. Dans un tel cas, le travailleur devra en aviser son employeur le plus rapidement possible afin que ce dernier puisse examiner la situation et décider s'il y a des mesures de correction à apporter. Une fois les modifications apportées, le cas échéant, si le travailleur persiste dans son refus d'exécuter le travail et que l'employeur est d'avis qu'il n'existe pas de danger justifiant ce refus, l'intervention d'un inspecteur de la CNESST pourrait être requise. Protéger la santé des travailleurs Tel que le prévoit la LSST, l'employeur a l'obligation de prendre toutes les mesures nécessaires afin de protéger ses employés et de s'assurer que ceux-d sont à l'abri de tout danger sur les lieux du travail, ce qui inclut les dangers au niveau de la santé. L'employeur doit donc prendre les mesures d'hygiène nécessaires pour limiter la propagation du virus et adopter une pratique de travail fiworisant la distance sociale. Cet article a été écrit par M'Maxime Alepin en collaboration avec M'Camille Grimard, d'Alepin Gauthier Avocats inc. |