métr journa ÉBOLA Compte à rebours relancé en RDC Les autorités sanitaires de la province du Nord-Kivu ont indiqué hier qu'elles relançaient le compte à rebours de la fin de l'épidémie d'Ébola dans l'est de la hetro.com Week-end 15-18 mai 2020 6 Coronavirus. Trump durcit le ton face à la Chine Donald Trump durcit encore le ton face à la Chine sur le coronavirus : le président américain a menacé hier de rompre toute relation avec le géant asiatique et assuré qu'il ne souhaitait plus parler à son président. Le locataire de la Maison Blanche martèle depuis plusieurs semaines que le lourd bilan de la COVID-19 - près de 300 000 morts à travers le monde - aurait pu être évité si la Chine avait agi de manière responsable dès l'apparition du virus dans la ville de Wuhan. Dans un entretien à Fox Business diffusé hier, il s'est dit « très déçu » de l'attitude de Beijing et a rejeté l'idée de s'entretenir directement avec son homologue Xi Jinping pour apaiser les tensions. « J'ai une très bonne relation [avec lui] mais pour le moment, je ne veux pas lui parler », a-t-il déclaré. Interrogé sur les différentes mesures de rétorsion qu'il envisageait, M. Trump, Donald Trump/AFP « Nous pourrions rompre toute relation. » Donald Trump, à propos des relations diplomatiques liant Washington et Beijing qui a ces derniers jours évoqué la possible instauration de taxes douanières punitives, s'est montré à la fois évasif et menaçant. « Ils auraient pu l'arrêter [le virus] en Chine, d'où il est venu. Mais cela ne s'est pas passé comme ça », a encore dit le président américain. AGENCE FRANCE-PRESSE République démocratique du Congo, malgré l'existence d'une patiente en fuite. Cette période de 42 jours correspond à deux fois la durée moyenne maximale d'incubation du virus. Le responsable provincial a lancé un appel à la vigilance. Arp Déconfinement devancé à Rome La mairie de Rome a décidé d'accélérer un peu le déconfinement et de permettre l'ouverture à partir de lundi prochain de certains magasins, comme les coiffeurs ou les centres de beauté, initialement prévue pour le ter juin. mg, La quête d'un vaccin aiguise les rivalités COVID-19. Entre les rivalités américanoeuropéennes sur un futur vaccin et de nouvelles tensions entre Donald Trump et la Chine, les divisions entre grandes puissances se sont accentué hier dans la lutte contre la pandémie de la COVID-1.9. Plus de 300 000 morts dans le monde y sont attribuables. Outre les ravages humains, le coronavirus continue de mettre à bas les économies mondiales. Près de 3 millions de personnes se sont inscrites au chômage en une seule semaine aux États-Unis, qui compte désormais 36,5 millions de chômeurs - près de 15% de la population active - depuis l'arrêt brutal de l'économie mi-mars en raison des mesures de confinement pour endiguer la progression du virus dans le pays. La récession a déjà frappé de nombreux pays : en Italie, Inspection du matériel dans un laboratoire de recherche en Hongrie, hier./AFP des millions de « nouveaux pauvres » ont fait leur apparition et en Inde, le confinement a provoqué un exode de travailleurs migrants, petites mains des grandes villes privées de leur gagne-pain. Mais la solution que tous attendent est un vaccin contre le virus apparu en décembre en Chine. Au vu des efforts déployés, celui-ci pourrait être disponible dans un an, a estimé hier l'Agence européenne du médicament (EMA). Il s'agit d'une perspective « optimiste », a nuancé Marco Cava- leri, directeur de la stratégie à l'EMA, dont le siège est à La Haye. Convoitises Mais le sujet aiguise les convoitises et les rivalités. Le géant pharmaceutique français Sanofi a provoqué l'indignation en Europe en annonçant qu'il distribuerait un éventuel vaccin en priorité aux États-Unis, qui ont investi 30 M$ pour soutenir ses recherches. Le président français Emmanuel Macron a réclamé qu'un vaccin ne soit pas Soyez informé soyez branché avec Métro 3 façons de rester connecté jour tro. om Suivez l'actualité locale, nationale et internationale en temps réel. eseaux sociaux L'infolettre Restez informé et interagissez sur l'actualité de dernière minute. Abonnez-vous et recevez l'essentiel de l'actualité dans vos courriels. il 100 Plus de 100 projets ont été lancés dans le monde et une dizaine d'essais cliniques sont en cours pour tenter de trouver un remède contre la COVID-19. soumis « aux lois du marché » tandis qu'un porte-parole de la Commission européenne a estimé qu'il « doit être un bien d'utilité publique et son accès doit être équitable et universel ». Un vaccin ou un traitement contre la COVID-19 devrait même être fourni « gratuitement à tous », insistent plus de 140 personnalités, dont le président sudafricain Cyril Ramaphosa et le premier ministre pakistanais Imran Khan dans une lettre ouverte. Car la maladie frappe durement les plus pauvres. Virus endémique Vaccin ou pas, « ce virus pourrait devenir endémique » et « ne jamais disparaître », selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Quant à l'essai clinique Discovery lancé en Europe fin mars pour trouver un traitement à défaut de vaccin, il piétine, ont indiqué des chercheurs. AGENCE FRANCE-PRESSE métr Jou |