métr'n.'n, LOYER PRAO inniriéitaç Alors que le paiement du loyer est dû demain, environ 4 PME québécoises sur 10 ignorent toujours si leur propriétaire participera au programme d'Aide d'urgence au loyer (AUCLC) offert par le gouvernement fédéral. La situation causerait beaucoup d'inquiétudes et d'incertitudes, alors que les pertes continuent de s'accumuler pour plusieurs entreprises. lento FUSILS D'ASSAUT Vers une interdiction Ottawa s'apprête à interdire un grand nombre de modèles de fusil d'assaut, comme celui utilisé par l'auteur de la tuerie de Polytechnique en 1989. lm POLITIQUE Reprise de la course à la tête du narti Conservateur Le Comité organisateur de l'élection du chef du Parti conservateur du Canada (PCC) a annoncé que la course peut reprendre immédiatement. Les membres du Comité se sont réunis hier pour discuter de la reprise du processus devant mener au choix du successeur au chef démissionnaire, Andrew Scheer. PC journaEmetro.com Week-end mai 2020 ACTUALITÉ 4 Des infirmières épuisées Santo La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) lance un cri du coeur au gouvernement Legault et aux employeurs. HENRI OUELLETTE-VÉZINA houelEette-vezina@journalmetro.com Elle somme ces derniers de faire preuve « d'humanisme » à l'égard des infirmières, inhalothérapeutes et autres professionnelles. Celles-ci sont « épuisées », et doivent pouvoir se reposer pour passer à travers la crise, affirme l'organisation. « Nos membres subissent beaucoup trop de difficultés. On parle de communications incohérentes des directions, de manque de matériel, de manque de personnel, d'épuisement, de deuil quotidien et Le directeur parlementaire du budget affirme que le déficit fédéral pour l'année pourrait atteindre 252,1 G$, et même davantage si les mesures mises en place pour contrer la pandémie de la COVID-19 devaient rester en vigueur plus longtemps que prévu. Ce chiffre est une estimation qui tient compte des mesures de près de 146 G$ annoncées par le gouvernement pour aider à amortir le choc écono- Plus de 75o professionnelles ont déjà fait part de leurs inquiétudes./ARCHIVES MÉMO « M. Legault, vous êtes en train de perdre vos anges-gardiens. » Infirmière anonyme des Laurentides de peur d'être contaminées », a relaté hier la présidente de la FIQ Nancy Bédard. Fin mars, la ministre de la Santé, Danielle McCann, émettait un arrêté ministériel pour « permettre à l'employeur de disposer des ressources mique de l'épidémie, ainsi que des prévisions de baisse du produit intérieur brut et du prix du pétrole, qui demeure bien en deçà des attentes précédentes. Le rapport du directeur parlementaire du budget, Yves Giroux, suppose que le PIB réel se contractera de 12% cette année et contribuera à faire passer le ratio de la dette fédérale au PIB à 48,4%. « Jusqu'à maintenant, le gouvernement n'a pas l'intention de humaines nécessaires » dans le réseau de la santé. Cela permet dorénavant aux établissements de suspendre des congés, de modifier des quarts de travail ou d'effectuer des transferts de personnel entre régions, sans égard rendre permanentes les mesures budgétaires annoncées. Après l'expiration de ces mesures et la reprise de l'économie, le ratio de la dette fédérale au PIB devrait se stabiliser », a dit M. Giroux. « Toutefois, si certaines des mesures sont prolongées ou deviennent permanentes, le ratio de la dette fédérale pourrait continuer d'augmenter. » M. Giroux note que des dépenses supplémentaires pourraient être nécessaires si aux conventions collectives. C'est principalement cet arrêté que la FIQ fustige. « L'application mur-à-mur de ce décret a des conséquences désastreuses dans la vie des professionnelles. Elles sont aussi des mères de famille, des conjointes, des proches aidantes. C'est un casse-tête pour elles au quotidien », dénonce Nancy Bédard. « Le droit aux vacances doit être rétabli. On doit absolument permettre à ces femmes d'avoir un temps de repos. Derrière les masques, elles sont aussi humaines », dit Nancy Bédard. Infirmières et professionnelles témoignent Début avril, la FIQ lançait une plateforme anonyme de dénonciation des conditions de travail, « Je dénonce ». Plus de 750 professionnelles y ont déjà fait part de leurs inquiétudes. En Montérégie, le président du Syndicat des professionnelles, Alexandre Bégin, Un déficit fédéral de 252,1 G$ Le rapport indique que les estimations sont un scénario possible si les mesures de santé publique actuelles demeurent en place ou sont levées lentement, mais pas entièrement, pendant le reste de l'année civile. la situation persiste plus longtemps que prévu, ou si l'économie tarde à se rétablir lorsque les restrictions seront levées. LA PRESSE CANADIENNE Soyez informe soyez branché avec Métro 3 façons de rester connecté jour tro. om Suivez l'actualité locale, nationale et internationale en temps réel. eseaux sociaux Restez informé et interagissez sur l'actualité de dernière minute. L'infolettre Abonnez-vous et recevez l'essentiel de l'actualité dans vos courriels. est catégorique. « Le stress causé par ces changements est insoutenable. Je n'ai pas dormi depuis plusieurs nuits en pensant à comment j'allais composer avec nos problèmes familiaux. Je ne crois pas que je puisse continuer », dit-il. Même son de cloche dans les Cantons-de-l'Est, où la porte-parole syndicale Sophie Séguin demande que l'employeur fournisse des conditions de travail sécuritaires. « Certaines ont tellement peur de contaminer leurs familles qu'elles s'isolent. C'est un choix qui n'aurait pas été fait si les mesures de protection étaient adéquates et disponibles », dit-elle. Dans les Laurentides, une infirmière, sous le couvert de l'anonymat, est sans équivoque. « On se sent comme des objets, des pions que l'on déplace sur un échiquier crochu. Nous sommes pris en otage. Cet arrêté ministériel est une bombe », dit-elle.. I Justin Trudeau/PC métr Jou |