métr journalmetro.com Mercredi 22 avril 2020 ACTUALITÉ 4 ENVIRONNEMENT Verdir son quartier La campagne « Un arbre pour mon quartier » revient cette année pourpermettre aux Montréalais de se procurer des arbres réguliers ou fruitiers à prix abordable. Jusqu'au ler juin, les citoyens peuvent commander les produits qu'ils désirent, jusqu'à épuisement des stocks, sur le site unarbrepourmonquartier.org. Un arbre ordinaire coûte 25 $, tandis qu'un arbre fruitier se détaille à 35 $. mémo La crise du recyclage continue Collectes. La pandémie vient complexifier la crise du recyclage à Montréal, qui peine a trouver une entreprise intéressée à gérer ses matières recyclables. Pendant ce temps, ailleurs au Québec, une lumière pointe à l'horizon. ZACHARIE GOUDREAULT zgoudreault@journalmetro.com Les élus montréalais ont adopté, hier soir, un contrat de plus de 1,6 M$ pour permettre la collecte des matières recyclables dans l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie. Il couvre les six prochains mois à partir du ler mai. Le contrat a été accordé dans l'urgence à l'entreprise Environnement Routier NRJ, le e (111/40. La Ville a accordé un contrat de plus de1,6M$ à une entreprise qui assurera la collecte des matières recyclables pendant six mois dans Rosemont-ta Petite Patrie./14:Énto seul soumissionnaire, en raison de la résiliation du contrat octroyé à une entreprise gérée par Rebuts solides canadiens (RSC). Dans les dernières années, cette entreprise a géré quatre centres de tri au Québec, dont deux à Montréal, en plus d'offrir des services de transport de ces matières. À la fin du mois de janvier, RSC a toutefois annoncé son départ imminent du Québec. Trois mois plus tard, la IOUR DES RI p ci. ge DE 52 LA REPAS RR E vÉGÉs, or.AmircliE, oRGs dito PILLAGE DuZ E F(0 erimENTAIRE,% R Eck didiDEs PILES, DucomPOSTAGE, DU SAC RÉUTILISABLE DEL'ÉCONOMIE D'ÉNERGIE Ville de Montréal peine toujours à trouver un remplaçant pour gérer ses centres de tri de Saint-Michel et de Lachine. Éviter l'enfouissement Le temps presse toutefois de trouver une entreprise prête à gérer ces centres de tri et à trouver des débouchés au Québec pour ces matières, estime le directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, « Il faut avoir un plan d'ensemble pour savoir ce qui va se passer avec le départ de RSC. En ce moment, la Ville ne gère pas ce dossier-là, elle le subit. » Francesco Miele, porte-parole d'Ensemble Montréal en matière d'environnement Karel Ménard. Autrement, ces matières pourraient finir à l'enfouissement, la Chine ayant cessé de les accepter, note-t-il. « On ne peut pas récupérer si on n'a pas de plans pour traiter les matières qu'on récupère. On dit que la récupération des matières est prioritaire, mais qu'est-ce qu'on fait si on n'a pas les ressources pour le faire ? », questionne l'expert. Le coronavirus fait gonfler les prix Le montant de ce contrat, qui prendra fin le 31 octobre, est d'ailleurs 35% plus élevé que les prévisions de la Ville, qui n'a pas encore trouvé une entreprise pour collecter ces matières dans Ville-Marie et LE 22 AVRIL ET TOUS LES AUTRES JOURS, CHANGEONS NOS HABITUDES POUR UN AVENIR PLUS LUMINEUX. dans Lachine après le départ de RSC. Dans ses documents décisionnels, la Ville justifie cet écart en soulignant les défis de recrutement de maind'oeuvre et les enjeux de santé des travailleurs qu'entraîne la crise du coronavirus. « En pleine crise de la CO- VID-19, on se retrouve à devoir approuver ce type de contrats parce que tout le reste est fermé », déplore le porteparole d'Ensemble Montréal en matière d'environnement, Francesco Miele. Ce dernier craint que les contrats « à la pièce » que la Ville devra accorder en attendant de trouver un remplaçant officiel à RSC nuira à sa situation financière, qui écope déjà de la crise du coronavirus. *gen, â-'1122 a.ggi 14-ei çe4 mZ WC. lia—.30+. TIR |