métr'n. Uirf CORONAVIRUS Attention aux arnaque Le Centre antifraude du Canada (CAC) a mis à jour sa liste d'arnaques connues liées à la COVID-19. Le CAC, qui travaille avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC), le journaEmetro.com Week-end 20-22 mars 2020 ACTUALITÉ 4 Pharmacies S'adapter à la crise sanitaire ANNIE BOURQUE abourque@metromedia ca Une première pharmacie a décidé de fermer ses portes à Montréal. Elle continue toutefois d'honorer les commandes faites par l'internet ou par téléphone, alors que plusieurs autres sont prises d'assaut, notamment par des aînés qui veulent sortir de leur isolement La pharmacienne-propriétaire Véronique Magnan du Familiprix de la rue Papineau déplore l'indiscipline des clients. « On avait mis des politiques en place, comme se laver les mains, se tenir à une distance de deux mètres des commis. Les gens ne respectaient pas ces consignes », explique-t-elle. Avec les personnes âgées et les voyageurs de retour au pays qui se présentaient, elle a dû limiter l'accès à son commerce. Un service de commande et de consultation est disponible par courriel, par téléphone et sur la page Facebook de la pharmacie. Frénésie « Ce que les Costco et Walmart ont vécu pour le papier de toi- er Véronique Magnan a choisi de fermer sa pharmacie./MÉTRO « On ne veut pas qu'un de nos patients attrape le virus. » Véronique Magnan, pharmacienne lette la semaine dernière, on est en train de le vivre dans les pharmacies », indique le président de l'Ordre des pharmaciens du Québec, Bertrand Bolduc. Les personnes qui présentent des symptômes de la COVID-19 ont l'ordre de ne pas se rendre en pharmacie. Elles doivent plutôt composer le 1 877 644-4545. AVEC FRIC MARTEL ET KATRINE MARTELS Bureau de la concurrence et la Police provinciale de l'Ontario, exhorte les Canadiens à être vigilants, car les fraudeurs cherchent à exploiter la crise. Une liste de ces arnaques est disponible, à https://www.antifraudcentre centreantifraude.ca/vc t" Des centaines d'étudiants évincés de leurs résidences Éviction. L'Université Concordia forcera des centaines d'étudiants à quitter ses résidences étudiantes afin de prévenir la propagation du nouveau coronavirus. Une décision vivement critiquée par la communauté universitaire. ZACHARIE GOUDREAULT zgoudreault@journatmetro.com L'établissement a averti hier les quelque 500 étudiants qui demeurent actuellement dans ses trois résidences étudiantes qu'ils devront quitter leur logement d'ici la fin de la journée dimanche. Cela leur donne donc quatre jours pour se reloger, alors que le nombre d'appartements disponibles n'a jamais été aussi bas en 15 ans dans la métropole. « Les frontières sont en train de fermer et beaucoup d'étudiants qui vivent dans la résidence [étudiante] ne peuvent pas retourner dans leur pays ou n'ont pas de plan B », explique une pétition qui demande à l'université de revenir sur sa décision. « Ça va créer beaucoup de stress et d'anxiété pour les étudiants », déplore Patrick Quinn, coordonnateur académique de la Concordia Student Union, - ; e La résidence étudiante de la Maison mère des Soeurs Grises de l'Université Concordia/JOSE DESMARAIS/MÉTRO qui représente les étudiants de l'université. Prévention du coronavirus Actuellement, l'Université Concordia ne compte aucun cas d'infection au coronavirus. « Collectivement, nous devons nous assurer de garder cela ainsi », a indiqué hier dans un message aux étudiants le recteur de l'établissement, Graham Cm. L'université indique avoir pris la décision de fermer ses résidences étudiantes afm de prévenir la propagation du virus. Il aurait été impossible de s'assurer que les étudiants qui y demeurent actuellement respectent une distance minimale d'un mètre entre eux, souligne l'établissement Par ailleurs, à partir du 23 mars, tous les cours de l'université seront offerts en ligne, comme le demandaient des centaines d'étudiants. Fermeture des frontières De plus en plus de compagnies aériennes annulent leurs vols, alors que les pays ferment leurs frontières. « Ce sont des centaines de personnes qui se retrouvent mises à la me alors qu'on est en pleine crise du logement », Montréal reporte le 2e versement des taxes municipales EMMANUEL DELACOUR edelacour@metromedia.ca 2 G$ Selon la Ville, cet « effort sans précédent » représente près de 2 G$ en liquidités, soit un tiers de son budget annuel La Ville de Montréal reporte d'un mois la date d'échéance du dernier versement des taxes municipales, initialement prévu le ler juin 2020, afin d'aider les entreprises secouées par la crise du coronavirus. La date d'échéance est donc reportée au 2 juillet 2020 afin d'offrir un mois supplémentaire aux propriétaires et aux entreprises pour acquitter leur dernier paiement pour 2020. La mairesse de Montréal, Valérie Plante, en a fait l'annonce hier lors d'une conférence de presse. « C'est considérable, mais on veut contribuer à la santé économique de tout un chacun », a souligné Mme Plante. Délai de six mois pour les prêts chez PME MTL L'organisme PME MTL offrira un moratoire de six mois sur le remboursement du capital et des intérêts à toutes les en- treprises privées et d'économie sociale qui ont contracté des prêts auprès de lui. Ce sont près de 700 petites et moyennes entreprises de la métropole qui devraient être ainsi soutenues. Cette mesure libérera à court terme des liquidités de 6 M$ pour ces PME. De plus, la Ville de Montréal s'engage à assumer les intérêts pendant cette période, ce qui représente 1,3 M$. D'autre part, la Ville injecte 5 M$ dans le cadre d'une aide additionnelle d'urgence des- tinée à des secteurs ciblés, comme les industries créatives et culturelles, le commerce de proximité et le tourisme. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) salue les efforts déployés par la mairesse. « On ne peut pas mettre des gens à la rue sans qu'ils aient d'autres possibilités de se loger. C'est complètement irresponsable. » Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU déplore la porte-parole du Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme. Celle-ci est particulièrement préoccupée par les étudiants internationaux, qui sont nombreux dans ces résidences. L'Université Concordia assure que les locataires évincés obtiendront un remboursement pour leur loyer et leur service alimentaire proportionnel au temps restant entre leur départ et la fin de leur bail. Mme Laflamme craint toutefois que plusieurs d'entre eux peinent à trouver un logement abordable dans la métropole, dont le marché locatif continue d'être sous pression malgré la crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus. Cette situation a vivement fait réagir la communauté étudiante de l'université, hier. « Je trouve ça complètement inhumain », s'offusque Mylène Baghdisar, une étudiante en traduction à Concordia. L'université a assuré qu'elle épaulera les étudiants qui ne réussiront pas à trouver un autre endroit où se loger dans les prochains jours. Valérie Plante, mairesse de Montréal JOSIE DESMARAIS/ARCHIVES MÉTRO t t ; |