CARRIÈRES Exposition Séries télé à l’université L’exposition Mondes des séries télé, consacrée à l’exploration des univers imaginaires des fictions télévisuelles contemporaines, a été inaugurée cette semaine au Carrefour des arts et des sciences de l’Université de Montréal. Imaginée en trois axes thématiques, elle s’attarde non seulement aux univers imaginaires (décors, costumes et produits dérivés), aux personnagesmondes (projections vidéo et fichiers numériques sur des personnages cultes, tels que Columbo, Daenerys Targaryen ou Anne Fortier) et aux mondes cultes (parodies et autres hommages). métro Jusqu’au 29 février 2016 CSSt\-z'oz C\-eC SOIS CELUI ou CELLE QU'ON RECHERCHE ! CESSE DE CHERCHER ! SOIS CELUI OU CELLE QU’ON RECHERCHE ! journalmetro.com mercredi 2 décembre 2015 Un emploi sur trois ne demande pas de formation Formation. Si les jeunes occupent des emplois pour lesquels ils sont sur-scolarisés, c’est parce que ce sont là les emplois qui leur sont disponibles. CHRONIQUE de bon conseil mario charette info@journalmetro.com Les jeunes diplômés et les chercheurs d’emploi se plaignent parfois qu’il leur est difficile de dénicher un emploi qui correspond à leurs compétences ou à leurs études. Il semble que cette difficulté ne soit pas imaginaire. Selon la dernière enquête de Statistique Canada sur les postes vacants, il y avait environ 437 000 postes vacants au Canada entre mai et août de cette année. C’est environ 2,8% de tous les emplois. Or, environ un poste offert sur trois n’exigeait pas de formation autre qu’un apprentissage en cours d’emploi. Plus spécifiquement, il s’agissait de postes de commis de la vente au détail, de caissiers, de nettoyeurs, de serveurs au comptoir et de représentants au service à la clientèle. Plus précisément, parmi les 10 catégories d’emplois où on trouve le plus de postes disponibles, Parmi les 10 catégories d’emplois où on trouve le plus de postes vacants, une seule catégorie exige une formation collégiale ou universitaire, soit celle des professionnels de l’informatique./métro une seule catégorie exige une formation collégiale ou universitaire, soit celle des professionnels de l’informatique. Notons que les postes n’exigeant qu’une formation en cours d’emploi sont mal rémunérés, soit moins de 30 000 $ par année le plus souvent. Une autre étude menée par Wanted Technologies arrive à la même conclusion. Cette firme a examiné un grand nombre de services d’affichage d’offres d’emploi et de recrutement en ligne, afin de découvrir les postes les plus communément recherchés par les employeurs. La liste des postes identifiés est la même que celle résultant de l’enquête de Statistique Canada. On en trouve cependant d’autres, tels que les gérants de la vente au détail et les représentants des ventes, mais il s’agit encore FORMATION POUR UN POSTE EN ADMINISTRATION 3 3 3 3 3 3 DEP secrétariat en français * ou en anglais ** Formation accélérée : un an ! À la fin de la formation, on t’aide à te trouver un bon emploi Admission en tout temps Bourses offertes Ordinateur portable à l’obtention du diplôme Langue d’enseignement : français ou anglais, selon le programme. *5212 - **5712 L’École la mieux placée pour te placer ! (C.S.M.) Inc. 800, boul. de Maisonneuve Est Montréal (Québec) H2L 4L8 Assis sur le Berri-UQAM 514-932-1122/collegecsm.com Programmes sanctionnés par le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche 30 En chiffres 40% On constate que si le nombre de diplômés augmente, le nombre d’emplois qui nécessitent un diplôme, quant à lui, n’augmente pas nécessairement de la même façon. Voilà pourquoi environ 40% des diplômés universitaires occupent des emplois pour lesquels ils sont sur-scolarisés. une fois d’occupations qui ne demandent pas nécessairement une formation avancée. Ces résultats surprenants conduisent à des réflexions douloureuses. Ils permettent en effet de constater que si le nombre de diplômés augmente, le nombre d’emplois qui nécessitent un diplôme, quant à lui, n’augmente pas nécessairement de la même façon. Voilà pourquoi environ 40% des diplômés universitaires occupent des emplois pour lesquels ils sont surscolarisés (voir ma chronique du 18 novembre). Un emploi sur trois qui leur sont offerts ne demande pas de qualification particulière. Formonsnous donc trop de jeunes ? Ces emplois peu qualifiés étaient auparavant occupés par des jeunes peu scolarisés. Aujourd’hui, ces derniers doivent affronter la compétition d’un nombre croissant de diplômés pour ces emplois. Ces jeunes peu scolarisés affrontaient déjà des difficultés d’insertion, mais voilà qu’ils risquent aujourd’hui d’être exclus du marché. Bien sûr, la plupart des autres emplois vacants demandent d’avoir complété des études collégiales ou universitaires, souvent dans des domaines très précis. D’ailleurs, la situation que je viens de décrire coexiste avec un manque chronique de diplômés pour certains emplois. Il est donc important pour les jeunes de choisir une formation qualifiante, qui prépare à un emploi bien identifié et facilitera ainsi leur insertion. |