-r Cégep André-Laurendeau BACCALAUReAT BACCALAURÉAT INTERNATIONALNOUVEAU Sciences EZMENCEa FRUNEN, humaines Sciences CENCES DE de la A nature Ad mniuuRa Une formation préuniversitaire enrichie et reconnue dans 141 PAYS WWW.CLAURENDEAU.QC.CA/BI_SCH WWW.IBO.ORG métr CAHIER SPÉCIAL ÉDUCATION Anicée Lejeune anicee.lejeune@journalmetro.com journalmetro.com mercredi 2 décembre 2015 Les hauts et les b de la mobilité étu Formation. Selon le proverbe, « le voyage forme la jeunesse ». Si le Canada est une terre d’accueil de choix pour les étudiants étrangers, les jeunes Canadiens, eux, ne sont pas si nombreux à se lancer dans des études universitaires loin de la maison. Même si relativement peu d’étudiants canadiens se lancent dans l’aventure des études à l’étranger, il semble que peu regrettent leur En 2014, il y avait, selon le rapport annuel du Bureau canadien de l’éducation internationale (BCEI) sur l’état de l’éducation internationale au Canada, pas moins de 336 497 étudiants internationaux au pays. En revanche, seulement 3,1% des étudiants canadiens de premier cycle inscrits à temps plein (environ 25 000) ont vécu une expérience à l’étranger en 2012- 2013, d’après l’organisme Universités Canada. Et, toujours selon le même organisme, seulement 2,6% d’entre eux ont obtenu des crédits à l’étranger. Même s’ils ne sont qu’une poignée à se lancer dans l’aventure des études à l’étranger, il semblerait que peu regrettent leur choix. Vincent Pelletier a longtemps réfléchi avant d’organiser sa session d’études en France. « J’étais curieux de découvrir ce qui était proposé ailleurs », relate l’étudiant en urbanisme à l’Université de Montréal. Après plus d’un an de préparation, l’étudiant en 3 e année du baccalauréat est parti en janvier 2015 pour cinq mois d’études à l’Université de Grenoble, et il ne regrette pas sa décision. « C’est une expérience qui te sort de ta zone de confort. Être seul, dans un pays, une ville que tu ne connais pas, c’est un véritable défi personnel que je suis content d’avoir relevé », confie le jeune homme de 22 ans. D’ailleurs, selon Universités Canada, la mobilité des étudiants serait bénéfique pour le développement des étudiants. « Les études à l’étranger transforment les étudiants en citoyens du monde, les sensibilisent à diverses cultures et les aident à développer leur capacité d’adaptation et leur aptitude à résoudre les problèmes », note par courriel Nina Di Stefano, analyste principale, Recherche, politiques et relations internationales à Universités Canada. Ouverture d’esprit Un expérience valorisée professionnellement Si cette expérience est indéniablement positive 24 « C’est intéressant de pouvoir comparer ce qui se fait ailleurs. J’ai un œil nouveau et je suis plus critique quant aux choses que j’apprends. » Vincent Pelletier, étudiant en urbanisme d’un point de vue personnel, elle semble également reconnue sur le marché de l’emploi. « Les diplô- |