JI.P. W Universités. Chaînes humaines contre l’austérité Milm- Employés de soutien Entente de principe Une première entente de principe est intervenue dans le secteur public, aux tables sectorielles seulement, avec les négociateurs de quelque 30 000 employés de soutien des commissions scolaires. Les employés visés sont journalmetro.com mardi 1er décembre 2015 Manque 737 M$ Selon le regroupement, depuis 2012, une somme de 737 M$ a été versée en moins dans le réseau universitaire du Québec. Après les chaînes humaines autour des écoles publiques, on a assisté hier à son pendant pour les universités. Ces chaînes visaient aussi à dénoncer les compressions budgétaires. À l’Université de Montréal, hier, ils étaient une soixantaine à braver le froid pour écouter des allocutions sur l’effet des compressions budgétaires répétées sur leur établissement. Tour à tour, durant une pause symbolique, des représentants des chargés de cours, des étudiants, des professeurs, des employés d’entretien, des chercheurs, des employés de différentes catégories ont dénoncé les répercussions de ces compressions : offre de cours moins variée, manque de livres dans les bibliothèques, diminution de la recherche, etc. Le même type de mobilisation a eu lieu dans plusieurs villes universitaires du Québec. LA PRESSE CANADIENNE ceux dont le syndicat est membre de la Fédération des employés des services publics, affiliée à la CSN, a annoncé la centrale syndicale hier. En soirée, la FTQ a annoncé à son tour des ententes pour le personnel de certaines commissions scolaires francophones et le personnel de soutien de commissions scolaires anglophones. LA PRESSE CANADIENNE Les cols blancs en grève Société. Le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SFMM), qui représente les cols blancs de la Ville, sera en grève générale le 9 décembre prochain de 13 h 01 à 17 h 59. LAURENCE HOUDE-ROY laurence.houde-roy @journalmetro.com Les bureaux administratifs de la Ville seront donc affectés. Tous les comptoirs de service de la Ville de Montréal fermeront leurs portes durant l’après-midi. Les agents de bureau, les secrétaires, les agents de stationnement et tous les fonctionnaires travaillant dans les bureaux comme ceux d’Accès Montréal, les bibliothèques, les piscines, la cour municipale, et assurant la surveillance de chantier ou les inspections et délivrant les permis seront en grève. Seuls les services essentiels, convenus avec la Ville, comme les agents du 911 et le service Du côté des cols blancs, on refuse de céder face aux demandes de la Ville, et leur président dit qu’il maintiendra son point « à la vie, à la mort »./JOSIE DESMARAIS/MÉTRO d’incendie, seront maintenus. Le Front commun, qui représente la majorité des employés du gouvernement du Québec, sera également en grève ce jour-là. Un heureux hasard, selon Alain Fugère, président du SFMM. Le Front commun devait au départ sortir dans les rues les 1 er, 2 et 3 décembre. Les cols blancs avaient à ce moment déjà arrêté leur choix sur le 9 décembre. Le Front commun a finalement repoussé sa date Enjeux La question de la caisse de retraite fait bien sûr l’objet de débats. Mais ce qui cause le plus de torts aux négociations actuellement, assure M. Fugère, c’est « la question de la sous-traitance ». - rapporte M. Fugère. Elle veut avoir plus de souplesse pour avoir recours à de la sous-traitance [au privé]. Elle dit, par exemple, que les agents de stationnement ne devraient pas faire partie de la mission de la Ville. » de grève au 9 décembre. « Notre grève est vraiment liée à nos négociations avec la Ville de Montréal, mais ça tombe bien que le Front commun ait repoussé sa grève. On ne sera pas fâchés si tout le Québec est en grève cette journée-là », a déclaré à Métro Alain Fugère. Les 8 000 cols blancs de la Ville de Montréal sont sans contrat de travail depuis 2011. Après plusieurs mois de négociations pour obtenir une nouvelle convention collective, en vain, les cols blancs ont voté en octobre 2014 en faveur de moyens de pression pouvant mener à la grève illimitée. « En septembre, on a repris les négociations. On avait espoir d’en venir à une entente avant les Fêtes, a assuré M. Fugère. Mais de toute évidence, la Ville ajoute des difficultés plus élevées à chaque rencontre. » 6 |