Métro Belgique n°4568 30 jan 2023
Métro Belgique n°4568 30 jan 2023
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°4568 de 30 jan 2023

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : n.v. Mass Transit Media

  • Format : (235 x 315) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 5,6 Mo

  • Dans ce numéro : la revanche de Djokovic.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 2 - 3  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
2 3
2 EN VRAI LUNDI 30/1/2023 metrotime.be Trains, supermarchés, coiffeurs  : quand le silence devient roi Dans un monde toujours plus animé et bruyant, les espaces « silencieux » se multiplient. Est-ce une bonne idée ou un risque d’enlever encore un peu plus de lien social dans une société qui en manque déjà beaucoup ? Lorsque vous prenez le train, vous avez tendance à être horripilé par cette personne qui raconte sa vie, sans gêne et sans aucune discrétion, à travers le micro de son téléphone, voire pire celui de ses écouteurs ? Vous n’êtes pas seul ! Selon une enquête menée par la SNCB, sept voyageurs sur dix apprécient l’idée d’une « zone silencieuse » et trois sur dix affirment qu’ils prendraient le train plus fréquemment si une telle zone était mise en place. UNE « ZONE DE SILENCE » DANS CERTAINS TRAINS C’est la raison pour laquelle, depuis la semaine dernière, la SNCB teste une « zone de silence » dans ses trains. Pour l’instant, cette voiture reconnaissable grâce à des pictogrammes placés à l’extérieur et à l’intérieur circule entre Eupen et Ostende. Dans les prochaines semaines, tous les trains de cette ligne disposeront d’une voiture silencieuse, de même que les trains qui relient Bruxelles à Luxembourg. Concrètement, la SNCB indique qu’à bord de ces voitures, il sera recommandé de ne pas se parler à voix haute, ni de téléphoner, de limiter le volume de son casque ou de ses écouteurs, ainsi que de mettre son téléphone portable en mode silencieux. Ce test sera mené jusqu’au 31 mai 2023. « L’objectif est ainsi d’étudier si l’existence de cette zone est appréciée par les clients et d’évaluer l’implémentation définitive de cette possibilité sur ces deux lignes, et éventuellement dans d’autres trains où la capacité le permettrait », indique la SNCB. À LA RECHERCHE DU SILENCE PERDU Ce test mené par la SNCB pourrait sembler anecdotique. Pourtant, il s’inscrit dans une réelle tendance à rechercher le calme et le silence. Dès la fin des années 2010, en Australie et en Amérique du Nord, des restaurateurs ont lancé le concept des « dîners en silence ». Une expérience (anti) sociale, sans téléphone et sans un mot, mais aussi culinaire puisque cela permettrait aux convives de se recentrer sur la nourriture et l’acte de manger et d’ainsi mieux apprécier la nourriture. Chez nous, on n’en est pas là. Néanmoins, ces derniers mois, les terrasses et les restaurants où les enfants ne sont pas admis ont fait parler d’eux et ont suscité la polémique auprès d’une partie de la population. Bien que l’objectif initial soit tout autre, à la fin de l’année dernière, Carrefour et Delhaize ont Ph. Pexels Editeur  : n.v. Mass Transit Media Rue Royale 100, 1000 Bruxelles metro@metromedia.be Directeur Opérationnel  : Werner Sluys wsluys@metromedia.be Central desk  : Tél. (02) 225 55 55 Advertising (pub et jobs)  : Tél. (02) 227 93 44 advertise@metromedia.be Ph. SNCB Metro’s content room  : Janne Vandevelde (news director NL), Maïté Hamouchi (news director FR), Marie Bruyaux, Lien Delabie, Sébastien Paulus, Oriane Renette, Quentin Soenens, Silke Vandenbroeck, Nina van den Broek, Camille Van Puymbroeck, Thomas Wallemacq Lay-out  : Karima Moussaoui (Art Director), Sarah Tilley, Elise Buntinx Content director  : Stefan Van Reeth Production  : Tél. (02) 227 93 87 Distribution  : Tél. (02) 227 93 85 distri @ metromedia.be Marketing  : Tél. (02) 227 93 81 metromarketing @ metromedia.be Le contenu marqué de ce logo ne relève pas de la responsabilité de la rédaction. Metro a été créé en collaboration avec Belga, AP, AFP Relaxnews. Les droits des photos appartiennent à Belga, AP et AFP sauf indications explicites mis en place des « heures de silence » dans certains supermarchés. Le but est de rendre la vie plus confortable aux personnes hypersensibles et à celles présentant des troubles autistiques. Durant ces périodes, les lumières sont tamisées, la musique et les annonces commerciales du magasin sont baissées. Enfin, une nouvelle tendance, également venue des pays anglo-saxons, va peut-être s’imposer peu à peu chez nous  : les salons de coiffure silencieux. « La coupe de cheveux silencieuse est pour à peu près tous ceux qui veulent un peu de paix et de tranquillité lors de leur rendez-vous chez le coiffeur, mais cela peut être particulièrement utile pour les clients atteints d’Asperger, d’autisme ou tout simplement ceux qui trouvent les petites conversations difficiles », explique Sophia Hilton, la fondatrice de l’enseigne Not Another Salon à Londres. DES POUR ET DES CONTRE Ces initiatives silencieuses sont-elles une bonne ou une mauvaise chose ? Elles ont leurs défenseurs mais aussi leurs détracteurs. D’un côté, ces endroits silencieux permettent de se ressourcer et de trouver le calme et l’apaisement qui font parfois du bien dans des journées déjà bien chargées. De l’autre, ils nous isolent encore un peu plus et ils nous font perdre des opportunités de lien social, si importantes mais de moins en moins présentes dans notre société. Parallèlement, des initiatives totalement opposées se développent, comme ces caisses au supermarché spécialement conçues pour les gens qui aiment prendre leur temps et papoter (voir encadré). Enfin, rassurez-vous, si vous rencontrez une personne qui vous plaît dans les nouvelles « zones silencieuses » de la SNCB, vous pouvez toujours lui envoyer un Kiss&Ride pour lui déclarer votre flamme ! (tw) Des caisses pour papoter Que ce soit au nord avec les Pays-Bas et les « kletskassa » ou au sud avec la France et les « blabla-caisses », la Belgique est entourée de supermarchés qui disposent de « caisses de bavardages ». Elles ont été pensées pour des caissiers et des caissières qui aiment le contact humain (et qui ont parfois la langue bien pendue !) à destination avant tout des personnes âgées et isolées socialement. ◀ E.r.  : Olivier De Raeymaeker, Rue Royale 100, 1000 Bruxelles Tirage Metro  : 150.000 ex Emportez Metro à votre travail ou à la maison, mais ne l’abandonnez surtout pas sur la voie publique. www.metrotime.be
metrotime.be LUNDI 30/1/2023 NEWS 3 Voici tout ce qui change ce 1er février BRUXELLES Le début de ce mois de février sera marqué par une série de changements en Belgique. Petit récapitulatif de ce qui évoluera à partir de mercredi. Ph. Pexels ▶ Prime pellets  : À partir de ce 1er février, les demandes pour pouvoir bénéficier de la prime de 250 € pour les personnes qui se chauffent principalement aux pellets dans leur résidence principale pourront être introduites jusqu’au 30 avril 2023 inclus. ▶ SNCB  : La SNCB adapte ses tarifs avec une augmentation de 8,73% en moyenne, afin de couvrir une partie limitée de l’augmentation des coûts d’exploitation, induits par l’inflation et les prix de l’énergie. ▶ VOO  : La facture des clients VOO va quelque peu s’alourdir, l’opérateur ayant décidé d’augmenter ses tarifs de 6% environ. Des offres de services seront toutefois adaptées. ▶ Traitements remboursés  : Le médicament Kaftrio pour le traitement de la mucoviscidose sera intégralement remboursé à partir du 1er février 2023 pour les enfants Plus de 1.500 Belges attendent un don d’organe BRUXELLES Quelque 918 greffes d’organes ont été réalisées l’année dernière en Belgique. 1.504 candidats receveurs figurent néanmoins encore sur une liste d’attente. Parmi eux, ceux qui ont besoin d’un nouveau rein constituent le plus grand groupe, rapporte De Zondag. « Le temps d’attente pour Rassemblement pour la libération d’Olivier Vandecasteele AFP/K. Tribouillard WATERLOO Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées hier matin devant l’hôtel de ville de Waterloo, à l’invitation des autorités communales, pour réclamer publiquement la libération d’Olivier Vandecasteele, travailleur humanitaire belge emprisonné en Iran depuis 340 jours. Le comité de soutien à Olivier Vandecasteele était présent et une longue file s’est constituée, dans le froid, pour signer la pétition demandant le retour d’Olivier Vandecasteele en Belgique. Cette pétition a déjà recueilli 200.000 signatures. La bourgmestre de Waterloo, Florence Reuter, a rappelé sur place le caractère apolitique de ce rassemblement, qui vise à soutenir l’humanitaire belge condamné en Iran à 40 ans de détention et 74 coups de fouet, et à demander sa libération. Olivier Vandecasteele fait aussi l’objet d’une mobilisation d’Amnesty International, présente également hier à Waterloo, pour obtenir sa libération par les autorités iraniennes. ◀ une transplantation rénale dans notre pays varie en moyenne entre deux ans et demi et trois ans », précise Luc Colenbie, coordinateur des transplantations à l’UZ Gent. En date du 1er janvier, 1.152 personnes attendaient une greffe de rein. Le temps d’attente pour une transplantation cardiaque en Belgique est quant à lui d’un an, en moyenne. La législation belge considère par défaut chaque citoyen comme un donneur potentiel, à moins qu’il s’y oppose. En 2022, 8.770 personnes ont fait la démarche dans ce sens. À l’inverse, 26.339 ont explicitement indiqué vouloir faire don de leurs organes. ◀ ANVERS Le président de la N-VA, Bart De Wever, a affirmé vouloir imposer l’autonomie de la Flandre « de manière extralégale ». de 6 à 11 ans qui remplissent les conditions. Ce sera également le cas pour le Kalydecoen monothérapie pour les patients à partir de 4 mois. ▶ Beobank  : À l’instar de bien d’autres banques, Beobank va augmenter les taux de base et les primes de fidélité sur ses comptes d’épargne réglementés. Ceux réglementés par Fidelity Plus, Excellence et Jeunes verront ainsi leur taux de base augmenter à 0,25% et leur prime de fidélité à 0,25%, tandis que pour le compte Classique, le taux de base passera à 0,30% et la prime de fidélité à 0,10%. Le compte d’épargne réglementé Step Up proposera un taux de base de 0,25% et une prime de fidélité de 0,80%. ▶ Le crédit-temps  : La durée maximale du crédit-temps sur l’ensemble de la carrière sera réduite de trois mois, passant de 51 à 48 mois maximum. Par ailleurs, le crédit-temps à temps plein (soit une interruption complète, que l’on travaille à temps plein ou partiel) avec pour motif de prendre soin de son enfant ne sera plus accessible que jusqu’aux cinq ans de l’enfant, au lieu de huit ans auparavant. ◀ EN BREF ▶ Une personne a été grièvement blessée dans l’explosion de deux maisons hier à Blegny (province de Liège), ont indiqué les pompiers de la zone Vesdre-Hoëgne- Plateau. Aucune autre victime n’est à dénombrer. Belga/T. Goyvaerts Nouvelle suspension d’expulsion Belga/J.-L. Flémal BRUXELLES Pour la troisième fois en trois jours, l’expulsion d’un des ressortissants iraniens du centre fermé Caricole, à Steenokkerzeel, a été suspendue in extremis, a expliqué l’avocat des trois Iraniens. Un des trois ressortissants retenus au centre fermé pour demandeurs d’asile à Steenokkerzeel devait être rapatrié en prenant un vol pour la Turquie hier. L’avocat, M e Guillaume Lys, a affirmé que le rapatriement a été suspendu en dernière minute. ◀ ▶ La personnalité et le rôle de l’accusé Smail Farisi et du kamikaze Ibrahim El Bakraoui vont être examinés aujourd’hui, devant la cour d’assises de Bruxelles chargée du procès des attentats du 22 mars 2016. Imposer l’autonomie de la Flandre « de manière extralégale » « Toutes les réformes majeures ont été introduites de manière extralégale puis légalisées », a déclaré hier le président des nationalistes flamands et bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever, sur le plateau de la VRT. « Dans ce pays, vous pouvez avoir une certitude  : une fois que vous avez (obtenu) l’autonomie en ce qui concerne la gouvernance, elle ne se reconstituera jamais, car pourquoi feriez-vous quelque chose avec une partie du pays qui pense fondamentalement différemment et vote fondamentalement différemment », a-t-il poursuivi en faisant référence à la Wallonie. M. De Wever a encore déclaré qu’il ne voudrait participer à un gouvernement fédéral – après les élections générales de 2024 – que s’il avait la garantie d’une réforme aussi fondamentale du pays. « Je ne participerai pas au statu quo. Parce qu’alors l’argent flamand sera perdu », a-t-il déclaré. ◀



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :