4 CM NEWS VENDREDI 17/12/2021 1 metrotime.be La Corée du Nord tente de rendre plus discrètes ses exécutions AFP/J. Yeon-je SÉOUL La Corée du Nord continue à pratiquer des exécutions publiques mais s’efforce désormais de les rendre invisibles au monde extérieur, a rapporté une organisation basée à Séoul. Cette organisation, Transitional Justice Working Group (TJWG), a analysé des images satellite et recueilli 442 témoignages concernant 23 personnes fusillées ou pendues en public depuis l’arrivée au pouvoir de Kim YAU** YOUNG ACTIVE URBANS Jong Un en décembre 2011. Des transfuges nord-coréens ont raconté que ces exécutions s’étaient déroulées sur des sites étroitement surveillés, les autorités faisant le maximum pour empêcher toute information de filtrer à l’extérieur, selon un rapport de TJWG publié mercredi. « Ces dernières années, la Corée du Nord semble choisir de façon stratégique des sites éloignés des zones frontalières pour procéder à ces exécutions », indique cette organisation de défense des droits humains. Sur les 23 exécutions rapportées par TJWG, 21 ont eu lieu par fusillade et les deux autres par pendaison. Elles se sont souvent déroulées devant des centaines de spectateurs et les familles des condamnés étaient forcées d'y assister. Sept des personnes mises à mort avaient été condamnées pour avoir distribué ou regardé des vidéos en provenance de Corée du Sud, strictement interdites par le régime. ◀ Un nombre record de journalistes détenus PARIS Un nombre record de 488 professionnels des médias sont emprisonnés dans le monde, déplore Reporter Sans Frontières (RSF) dans son bilan annuel, qui comptabilise toutefois un nombre de journalistes tués (46) au plus bas depuis 20 ans. « Jamais depuis la création du bilan annuel de RSF en 1995 le nombre de journalistes emprisonnés n’avait été aussi élevé », constate l’ONG de défense de la liberté de la presse. Cette hausse de 20% en un an, AFP/J. Kowalsky Nous recherchons : Un.e Account Manager Postule maintenant ! metromedia.be/jobs « est principalement le fait de trois pays », à savoir la Birmanie, le Bélarus et la Chine, dont la loi de sécurité nationale imposée en 2020 à Hong Kong a provoqué une augmentation des détentions de journalistes dans ce territoire. « Jamais Reporter Sans Frontières n’avait recensé autant de femmes journalistes détenues », au total 60, soit un tiers de plus qu’en 2020, déplore l’association. Le nombre de journalistes et professionnels des médias tués, avec 46 morts, a atteint son niveau le plus bas en 20 ans, constate l’organisme. ◀ |