4 Eu NEWS LUNDI 29/11/2021 1 metrotime.be Pas d’autres groupes prioritaires pour la dose ‘booster’BRUXELLES Le 10 novembre, les ministres de la Santé avaient avalisé le principe d’une dose « booster » pour tous. Il restait à imaginer comment organiser dans la pratique cette nouvelle campagne de vaccination. Les ministres des différents niveaux de pouvoir en charge de la Santé se sont accordés samedi matin sur le déploiement de la dose « booster » de vaccin pour la population dans son ensemble. Principale décision : il n’y aura pas de groupe prioritaire (enseignants ?) au-delà de ceux qui ont déjà été définis, indiquet-on au cabinet de la ministre wallonne Christie Morreale. Actuellement, les personnes de plus de 65 ans, les personnes à risque (immunodéprimées) et le personnel des soins de santé sont déjà invités à se faire administrer une troisième dose de vaccin contre la Covid-19 (ou deuxième pour le vaccin Janssen). Entre-temps, toutes les personnes vaccinées avec le vaccin Janssen (Johnson & Johnson) ont aussi déjà reçu une invitation pour une dose « booster », avec un vaccin à ARN messager. iideu iiii"'Belga/N. Maeterkinck DANS LES PROCHAINS JOURS Les principes décidés samedi pour l’ensemble de la population vaccinée sont les suivants : une invitation pour une dose de rappel 6 mois après la seconde dose pour les vaccins Moderna et BioN- Tech-Pfizer, 4 mois après la seconde dose pour AstraZeneca, et 2 mois après l’unique dose pour le produit de Johnson & Johnson (vaccin Janssen). Comme il n’y a pas de public prioritaire, on commencera par les personnes vaccinées éligibles les plus âgées, sachant que les plus de 65 ans sont normalement déjà concernés. Les invitations devraient commencer à être envoyées dans les prochains jours, et « on espère les avoir toutes envoyées, pour les publics éligibles, d’ici la fin mars », indique Stéphanie Wilmet, porte-parole de Christie Morreale. ◀ i el'Plus de séjours scolaires jusqu’à Carnaval NAMUR À la suite du Comité de concertation de vendredi, il a été décidé de suspendre les séjours scolaires avec nuitées jusqu’au congé de carnaval ainsi que les événements et fêtes scolaires impliquant des personnes extérieures à l’école (parents). Cela est confirmé par une nouvelle circulaire de la ministre francophone de l’Éducation Caroline Désir, publiée samedi et destinée à l’enseignement maternel et primaire. Les sorties scolaires d’un jour, sans nuitée, restent autorisées. Il n’y a pas de changement non plus en ce qui concerne le port du masque : les élèves de maternelle et primaire ne devront pas se couvrir la bouche et le nez à l’intérieur de l’école. À partir de demain et jusqu’aux congés hivernaux, de nouvelles règles sont préconisées, qui visent essentiellement à éviter de mélanger les différents groupes d’élèves pour limiter les contacts potentiellement contagieux. En dehors des cours, les écoles sont donc invitées à « éviter autant que possible » les « mélanges de groupes classes », que ce soit dans le réfectoire, à l’étude, etc. On conseille de donner aux élèves une place fixe en classe. La circulaire insiste également une nouvelle fois sur la nécessité d’installer le plus rapidement possible des détecteurs de CO 2 dans les locaux (classes, cantine, salle de Des médecins rejettent la nouvelle stratégie de testing BRUXELLES La nouvelle stratégie de tests pour les personnes ayant eu un contact à haut risque avec une personne contaminée fait des mécontents chez les médecins généralistes. Les ministres de la Santé des différents niveaux de pouvoir se sont réunis samedi en Conférence interministérielle. Il a notamment été décidé de ne réaliser plus qu’un seul test (et non plus deux) lors de la quarantaine des personnes vaccinées ayant été en contact à haut risque avec une personne contaminée. Selon les explications du ministre, cela se traduit par l’abandon du test au jour 7, pour ne garder que le test qui théoriquement est prévu au jour 1, donc directement après le contact à haut risque. Côté flamand, l’organisation de médecins généralistes Domus Medica a immédiatement indiqué qu’elle ne suivrait pas les nouvelles lignes directrices. Elle préconise une quarantaine immédiate pour les personnes ayant eu un contact à haut risque, avec pour les personnes vaccinées la possibilité de sortir de quarantaine après un unique test PCR négatif réalisé à partir du jour 5. Et tout cela sans passer par les cabinets de médecine générale, car le code permettant Belga/E. Lalmand sport,’salle des profs’), pour garder un œil sur la qualité de l’air. Le nouveau texte indique que les locaux du personnel doivent être fermés s’il n’y est pas possible de maintenir les précautions d’usage (distanciation, aération). Les réunions en présentiel entre adultes doivent être évitées, sauf si le sujet impose une présence. ◀ Belga/N. Maeterlinck de se faire tester gratuitement devrait parvenir au patient via le contact tracing ou le futur système en ligne de renseignement des contacts. Paul De Munck, président du Groupement belge des omnipraticiens (syndicat francophone de médecins généralistes), a relayé sur le plateau de RTL-TVi les mêmes inquiétudes qu’au nord du pays. « La gestion des contacts à haut risque doit se faire en dehors des cabinets de médecine générale », a-t-il plaidé. Garder le test du premier jour de quarantaine comme le souhaitent les autorités « ne tient pas la route, pour des raisons opérationnelles. On ne saura pas tenir ça, tout le monde est débordé », indique-t-il. Le ministre fédéral de la santé, Frank Vandenbroucke, a précisé à ce sujet que le principe était avant tout de se faire tester « le plus vite possible » après un contact à haut risque. Dans la pratique, ce test se fera sans doute au jour 2, 3, 4 ou 5 de la quarantaine, mais l’abandon du deuxième test libère en tous les cas déjà de la capacité de dépistage, a-t-il expliqué. ◀ Les groupes limités à 50 personnes à l’intérieur pour les activités jeunesse Belga/T. Roge BRUXELLES Dans un contexte de rebond épidémiologique, les ministres de la Jeunesse des trois communautés du pays ont convenu de limiter les groupes de jeunes à 50 personnes maximum pour les activités intérieures (hors encadrement), ont-ils annoncé samedi matin. Cette mesure entre en vigueur aujourd’hui et sera d’application jusqu’au 20 décembre. Ils ont par ailleurs décidé d’imposer le port du masque à partir de 10 ans, « sauf si cela est impossible en raison de la nature de l’activité (activités physiques intensives) ». Un seul groupe sera autorisé dans chaque local, plusieurs groupes ne pourront donc pas co-exister dans un même local. Les activités sur plusieurs jours avec nuitées sont désormais interdites et il est à nouveau vivement conseillé d’organiser, autant que possible, les activités à l’extérieur. ◀ |