4 NEWS VENDREDI 26/11/2021 metrotime.be Brussels Airport s’inscrit dans la transition durable BRUXELLES « Stargate » est lancé, s’est exclamé hier Arnaud Feist, CEO de Brussels Airport. Ce projet, qui vise à accélérer la transition vers un aéroport durable, a obtenu des subventions de la Commission européenne. « Au cours des cinq prochaines années, Brussels Airport travaillera sur près de 30 projets concrets visant à rendre l’aviation et les aéroports plus verts et plus durables », a expliqué le CEO. « Nous collaborerons avec trois autres aéroports européens (Athènes, Budapest et Toulouse), des compagnies aériennes, des autorités, des instituts de recherche et des sociétés scientifiques », poursuit-il. Au total, 22 partenaires sont embarqués dans l’aventure. ◀ Accord sur un projet de réforme de l’ordonnance taxis BRUXELLES Le gouvernement bruxellois a trouvé un accord en son sein sur le projet de réforme du secteur des services de transport rémunéré de personnes annoncé depuis plusieurs mois, annonçait hier le cabinet du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort. Le texte de l’avant-projet d’ordonnance adapté à l’accord trouvé hier « pourra être soumis à brève échéance aux concertations NOSTALGIE Belga/Ph. AFP S JOUETS AUX ENFANTS Du 29111 au 4112, au profit de l'association Arc-En-C41. Nostalgie organise sa grande récolte de jouets et récupère vos piles et batteries usagées avec Bebat. Retrouvez les lieux de récolte sur nostalgie,be et avis », a ajouté celui-ci hier après-midi, dans la foulée d’une rencontre avec une délégation de chauffeurs Uber qui ont partiellement paralysé le trafic de la capitale depuis mercredi soir. La multinationale américaine a annoncé la fermeture ce vendredi à 18h de la plate-forme UberX, à la suite d’une décision de la Cour d’Appel en sa défaveur. UN CADRE DE TRAVAIL INSTAURÉ Selon Rudi Vervoort, le texte instaurera un « cadre juridique sécurisé et fiable pour l’ensemble des professionnels du secteur (associations de chauffeurs, associations d’exploitants et plateformes) tout en assurant un service de qualité pour les usagers ». L’avant-projet d’ordonnance poursuit quatre objectifs : améliorer la qualité du service offert aux clients ; unifier le secteur sous un cadre légal commun ; réglementer les plateformes de réservation : protéger l’économie locale. La réforme répond également à une « demande d’adaptation de la législation aux nouvelles pratiques des clients/usagers ; et de fin des pratiques concurrentielles déloyales ». La concertation sociale avec l’ensemble des représentants du secteur débutera « rapidement ». Le texte sera également soumis à Brupartners, à l’Autorité de protection des données et au Conseil d’État avant une approbation définitive. Toutefois, tant qu’ils n’obtiennent rien de concret, les chauffeurs titulaires d’une licence LVC (Location de Voiture avec Chauffeur), qui utilisent l’application Uber pour le transport rémunéré de personnes, ont fait savoir qu’ils maintiendront les actions visant à engluer le trafic à Bruxelles. Le front commun composé de l’Association Belge des Chauffeurs de Limousine (ABCL), de l’Union des chauffeurs Limousine Belge (UCLB) et de l’Union Syndicale Des Chauffeurs Privés (USCP), juge ces progrès insuffisants à ce stade. ◀ La fin d’Uber à Bruxelles ? Quels impacts pour les étudiants ? Si un jour Uber devait entièrement disparaître de Bruxelles, que signifierait ce changement pour nos étudiant.e.s ? Kotplanet, le média digital dédié à la vie étudiante, est allé à la rencontre des étudiant.e.s afin de comprendre l’impact de la fin éventuelle d’Uber sur leur quotidien. Pour Emilie, 22 ans, étudiante en journalisme à l’ULB, « cela fait quelques années maintenant que j’utilise Uber assez régulièrement. Dès que je souhaite rentrer de soirée autrement qu’à pied, je contacte un Uber. » Kotplanet a interrogé 300 étudiants sur Facebook. 17% des étudiant.e.s interrogé.e.s utilisaient Uber mais ont déjà trouvé une alternative. Contrairement à 57% des étudiants qui n’ont pas encore d’autres options que de prendre des Uber pour rentrer de soirée. Les 26% restants ne se sentent pas concernés par la décision de la Cour de Bruxelles. Sur le compte insta @Kotplanet, les résultats semblent un peu différents. 83% des étudiant.e.s utilisent tout simplement pas Uber. Les transports en commun et la voiture privée semblent primés. « Je prends plus souvent un Uber qu’un taxi parce que c’est beaucoup plus facile », explique Emilie. « Il suffit d’encoder l’endroit où on veut se rendre et il nous y emmène directement. En plus, je trouve cela bien plus sécurisant qu’un taxi : on sait directement quelle voiture nous attend (grâce à la plaque donnée sur l’application). » Pour Léa, 22 ans, étudiante à l’ULB, c’est un plus d’avoir la possibilité d’utiliser Uber. « On utilise Uber pour nos soirées, quand on sort pour boire un verre ou si nous sommes en retard », dit-elle. Pour Cédric, 22 ans, étudiant à l’ECAM, Uber c’est la solution de la flemme ! Mais aussi une très bonne alternative lorsqu’il y a des perturbations dans les transports en commun. Heureusement, d’autres possibilités s’offrent à tous les étudiants. Certains privilégieront des services comme HEETCH, le vélo (comme Billy) ou la trottinette électrique (Dott ou LIME, etc.), d’autres les transports en commun pour rentrer de soirée. Cela dépendra surtout de la fin de soirée et de leurs états. Tous semblent d’accord sur le fait que rentrer en toute sécurité est une priorité ! kotplanet LI lierilm-= |