4 NEWS MARDI 18/5/2021 metrotime.be La Wallonie renforce son soutien aux maisons arc-en-ciel WALLONIE Le gouvernement wallon libère 200.000 € pour aider sept Maisons Arc-en-Ciel. Elles fournissent de l’aide aux personnes rencontrant des difficultés à vivre leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. Les sept Maisons Arc-en-Ciel du sud du pays visent à apporter une aide sociale, juridique et un accompagnement psychologique aux personnes rencontrant des difficultés à vivre leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. L’enveloppe de 200.000 € va permettre d’assurer efficacement les missions de ces maisons et d’en créer de nouvelles. Le projet vise la coordination des initiatives d’accueil d’urgence pour ces jeunes. Le gouvernement régional travaille par ailleurs, en collaboration avec toutes les entités du pays, sur un nouveau Plan d’Action Interfédéral (PAI) LGBTQI+ qui sera concrétisé en 2021. C’est ce qu’il a rappelé hier, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre l’Homophobie, la Transphobie et la Biphobie. Plusieurs objectifs stratégiques vont être intégrés. Il s’agit des soins de santé adaptés aux personnes LGBTQI+, le renforcement de leur sécurité, l’amélioration du bien-être de cette communauté ou la promotion de la diversité dans le monde du travail. Dans cette perspective et à l’initiative de la ministre régionale de l’Égalité des chances Christie Morreale (PS), la Wallonie consultera très prochainement les associations metro afin de recueillir leurs préoccupations en la matière et de proposer des mesures cohérentes répondant aux besoins du terrain. Les jeunes LGBTI victimes d’intimidations à l’école BRUXELLES « 54% des personnes LGBTQI ont été victimes d’intimidation à l’école au moins une fois en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur expression de genre ou des variations de leurs caractéristiques sexuelles », selon l’enquête en ligne menée en 2019 auprès de plus de 17.000 jeunes de 13 à 24 ans par Iglyo, une organisation de jeunesse et d’étudiants LGBTQI (lesbienne, gay, bi, trans, queer, intersexuel). Ces incidents sont très peu rapportés au personnel éducatif qui manque de répondant : 3% seulement des professeurs ayant assisté à de tels incidents interviennent toujours mais dans 80% des cas ils n’interviennent jamais ou rarement, selon l’enquête. « Les écoles doivent être inclusives si nous voulons que la société le soit aussi », estime-t-il dans un communiqué de l’Unesco. Jonathan Beger, directeur exécutif par intérim d’Iglyo, estime que l’isolement des jeunes et la forte augmentation des interactions en ligne au cours de l’année écoulée pourraient aussi avoir augmenté le phénomène d’intimidation et marginalisation.◀ Le plaisir de lire à portée de main Ph. Unsplash VERS UNE PLUS GRANDE OUVERTURE « L’homophobie, la transphobie, la biphobie et la haine n’ont pas leur place dans notre société. Un homosexuel, un bisexuel ou un transsexuel ne cherche qu’à vivre normalement. Il ne bouscule personne qui souhaite vivre autrement. Dans notre société, chacun doit pouvoir être lui-même, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre. La vie de chacune et de chacun serait bien plus simple et plus sereine si nous étions plus tolérants et respectueux de l’autre », a commenté le ministre-président régional, Elio Di Rupo (PS). « J’entends également faire preuve de la plus grande fermeté au niveau international envers les gouvernements étrangers qui répriment les droits des LGBT- QI+. Je l’ai fait en janvier dernier Tous les mardis & vendredis dans les displays 7j/7 sur Metrotime.be en fermant pour une durée indéterminée le poste diplomatique de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Varsovie suite aux choquantes déclarations du président polonais. Je continuerai à agir en ce sens », a-t-il ajouté. ◀ Démonter les mythes pour augmenter la confiance en la vaccination BRUXELLES Afin de favoriser la disposition des gens à se faire vacciner, il est non seulement important de les informer correctement sur le vaccin en question, mais aussi de réfuter les mythes sur la vaccination. Telle est la conclusion à laquelle des chercheurs de l’UMC d’Amsterdam sont arrivés au terme d’une étude effectuée en collaboration avec des collègues de Cambridge et de New York. « C’est notamment en réfutant la désinformation que les gens comprennent qu’un vaccin aide », résume le chercheur Hamza Yousuf. Les chercheurs ont été mandatés par le ministère néerlandais de la Santé pour concevoir une campagne contre « la désinformation sur les vaccinations Covid-19 ». ◀ |