im 6 NEWS VENDREDI 19/2/2021 metrotime.be AFP/D. Charlet Facebook jugé autoritaire Le gouvernement australien a qualifié d’« autoritaire » le blocage par Facebook du partage d’articles d’information dans ce pays, une mesure de représailles adoptée par le géant américain face à un projet de loi australien visant à contraindre les plateformes à rémunérer les médias en fonction du trafic que les titres génèrent. Ce serait la première tentative du genre à aboutir. AFP/A. Edelman Londres sanctionne la junte birmane LONDRES Le Royaume-Uni a décidé de réagir face au coup d’Etat militaire mené par la junte birmane le 1er février dernier. Londres a sanctionné trois généraux pour « graves violations des droits humains » et a décidé de sanctions économiques à l’égard du régime militaire. L’alliance surnommée « Quad » a indiqué vouloir un retour urgent à la démocratie. Le Royaume-Uni a annoncé hier sanctionner trois généraux de la junte birmane pour « graves violations des droits humains », après le coup d’État militaire début février, et prendre des mesures pour empêcher les entreprises britanniques de travailler avec l’armée birmane. Ces sanctions, auxquelles se joint le Canada, visent le ministre de la Défense Mya Tun Oo, le ministre de l’Intérieur Soe Htut et son adjoint Than Hlaing. Ils voient leurs avoirs au Royaume-Uni gelés et sont interdits de séjour sur le territoire britannique, a indiqué le ministère des Affaires étrangères. AFP/S. Main Arguant de fraudes lors d’élections législatives largement remportées en novembre par le parti de la cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi, l’armée birmane a évincé cette dernière le 1er février, lors d’un coup d’État qui a provoqué des manifestations durement réprimées. « Avec nos alliés, nous demandons des comptes aux militaires pour leurs violations des droits humains et pour que justice soit rendue au peuple birman », a indiqué le ministre britannique des Affaires étrangères Démission du Premier ministre géorgien, dans un climat de vives tensions Dominic Raab. SANCTIONS ÉCONOMIQUES Le ministère des Affaires étrangères et le ministère du Commerce international britanniques ont également lancé un « processus afin de réduire le risque que des entreprises militaires (birmanes) opèrent au Royaume-Uni », voulant éviter « les flux d’argent illicites qui y sont associés ». Londres a aussi promis que « des garanties supplémentaires » seront mises en place pour empêcher que AFP/V. Shlamov TBILISSI Le Premier ministre géorgien Guiorgui Gakharia a annoncé hier sa démission, critiquant la décision d’un tribunal d’ordonner le placement en détention d’un dirigeant de l’opposition, qui pourrait selon lui mener à une « escalade politique ». Cet opposant, Nika Melia, dirigeant du Mouvement national unifié (MNU), un parti fondé par l’ex-président en exil Mikheïl Saakachvili, est accusé par la justice d’avoir organisé des « violences de masse » en 2019. Un tribunal géorgien a ordonné mercredi son placement en détention provisoire. Il encourt neuf ans de prison. Ses partisans dénoncent des poursuites politiques et ont averti qu’ils allaient résister à toute tentative de la police de l’arrêter. L’opposant se trouve à Tbilissi au siège du parti, où les dirigeants de la quasi-totalité des formations d’opposition se sont réunis dès mercredi pour le soutenir. Dans la soirée, la télévision géorgienne a montré des images de la police antiémeute s’approchant des locaux. Un emprisonnement de M. Melia risque d’aggraver la crise politique secouant la Géorgie depuis les élections législatives d’octobre, entachées de fraudes selon l’opposition. M. Melia a dénoncé les poursuites le visant comme une « absurdité judiciaire ». ◀ Trump de retour à l’écran Donald Trump a donné sa première série d’interviews à la télévision américaine mercredi soir depuis son départ, le 20 janvier dernier, de la Maison-Blanche. L’ancien président américain s’est laissé interroger par Fox News, Newsmax et OAN, toutes des chaînes en faveur du républicain, afin d’échanger sur le décès du présentateur-radio conservateur Rush Limbaugh, son exclusion de Twitter, et pour décrédibiliser Joe Biden. l’aide britannique versée à la Birmanie « ne soutienne indirectement le gouvernement dirigé par l’armée ». Tout en saluant « une avancée », l’association Burma Campaign UK a « exprimé sa déception » face aux sanctions prises par Londres, arguant qu’il ne s’agissait « de rien de plus qu’une interdiction de vacances » puisque « ces chefs militaires n’ont aucun actif à geler au Royaume-Uni ». APPEL À LA DÉMOCRATIE De leur côté, les principaux responsables de la diplomatie des États-Unis, de l’Inde, du Japon, et de l’Australie se sont entendus hier pour déclarer souhaiter un retour « urgent » de la démocratie en Birmanie, a affirmé le département d’État américain après des discussions entre les quatre pays. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, lors de ses premières discussions avec l’alliance surnommée « Quad », a évoqué « le besoin urgent de restaurer le gouvernement démocratiquement élu en Birmanie ». ◀ Le dossier de l’explosion à Beyrouth change de juge BEYROUTH La justice libanaise a récusé hier le juge d’instruction chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth. Le juge d’instruction Fadi Sawan sera donc écarté de l’enquête. Le nouveau juge n’a pas encore été désigné. En décembre, M. Sawan avait inculpé le Premier ministre démissionnaire Hassan Diab et trois anciens ministres, Ali Hassan Khalil, Ghazi Zaayter et Youssef Fenianos, provoquant une levée de bouclier au sein de la classe politique. Et peu après, M. Khalil et M. Zaayter, deux parlementaires, avaient présenté une AFP/J. Haidar 1 Le projet de loi sur l’immigration de Biden dévoilé AFP/S. Loeb WASHINGTON Le projet de loi du président Joe Biden sur l’immigration, qui vise à ouvrir la voie à la naturalisation de 11 millions d’immigrants en situation irrégulière, a été dévoilé hier et mis sur les rails législatifs. La citoyenneté américaine sera octroyée aux immigrants qui peuvent prouver qu’ils se trouvaient aux États-Unis le 1er janvier 2021. La réforme va également profiter aux « Dreamers », ces quelque 700.000 jeunes adultes entrés clandestinement aux États- Unis pendant leur enfance et qui y ont toujours vécu depuis. Le gouvernement Biden a, de la sorte, pris le contrepied des mesures migratoires ultra-controversées de l’ère Trump. ◀ demande de récusation de M. Sawan, qu’ils accusent d’avoir violé la Constitution et les dispositions sur leur immunité. ◀ |