Métro Belgique n°4125 21 nov 2019
Métro Belgique n°4125 21 nov 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°4125 de 21 nov 2019

  • Périodicité : quotidien

  • Editeur : n.v. Mass Transit Media

  • Format : (259 x 365) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 4 Mo

  • Dans ce numéro : le rail demande des moyens.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Jeudi 21 novembre 2019 metro 10 FEELGOOD Aller au travail avec son enfant, une bonne idée ? Pas de garderie aujourd’hui ? Votre nounou est malade ? En tant que parent, il arrive qu’on soit à court de solution pour faire garder son enfant. On se retrouve alors coincés entre les impératifs du boulot et son bambin. La solution apparaît vite d’elle-même  : et s’il m’accompagnait au travail aujourd’hui ? Ce qui serait une journée hors de l’ordinaire pour votre petit pourrait rimer avec enfer pour vos collègues… Alors, dans quels cas est-ce vraiment une bonne idée d’emmener son enfant sur son lieu de travail ? Votre baby-sitter a un imprévu ? Journée pédagogique ? Et vos parents ne sont justement pas disponibles pour garder votre petit bout. Dans ces cas-là, les crèches d’entreprise apparaissent comme la solution idéale. Or, il en existe très peu en Belgique. Que faire alors ? Il apparaît alors vite tentant de vouloir emmener son enfant avec soi au boulot. Si vous n’avez pas d’événement professionnel particulier au programme, vous pourrez plus facilement vous occuper de votre enfant. En revanche, si vous aviez planifié une réunion avec vos supérieurs ou des clients, il vaut peutêtre mieux s’abstenir… COMPROMIS Évidemment, tous les secteurs et fonctions ne le permettent pas aussi facilement. Cela peut même être carrément interdit, pour des raisons de sécurité évidentes, si l’on travaille en atelier, dans un laboratoire ou dans un hôpital par exemple. Plus que tout autre chose, cela dépend de la tolérance et de l’autorisation de votre employeur. Toutefois, cela peut sembler un bon compromis pour votre supérieur, exceptionnellement, de tolérer la présence de votre enfant tant que vous assurez votre travail. Et pendant l’allaitement ? Une journée de travail avec votre enfant à côté présente des inconvénients, c’est certain. Il vous faudra probablement réduire un peu vos objectifs de la journée. Si vos collègues seront sûrement ravis de rencontrer ce petit ange dont vous ne cessez de parler, il faudra faire en sorte qu’il ne perturbe pas leur travail… ni le vôtre en vous sollicitant constamment ! Ainsi, pensez à emporter de quoi l’occuper  : carnets de coloriages ou de casse-tête, livres, petits jouets, pâtes à modeler… des activités calmes et posées qui ne feront pas de dégâts. Pour le distraire un bon moment, une tablette ou un lecteur DVD portable, avec écouteurs, sont bien pratiques. On pourrait croire que la période de l’allaitement représente un cas particulier ou une exception à la règle. Or, il n’en est rien. La loi ne prévoit pas de dispositions spécifiques, et donc pas plus de tolérance à la présence des jeunes nourrissons sur le lieu de travail de leur maman durant la période d’allaitement. Néanmoins, les employées du privé peuvent réclamer des pauses d’allaitement, pour allaiter ou pour tirer leur lait. Sous réserve d’avoir prévenu votre employeur, vous pouvez prendre une pause d’une demi-heure (ou deux, si vous travaillez plus de 7h30) jusqu’à neuf mois après la naissance. Il pourra vous être demandé de justifier votre demande (certificat médical ou attestation de consultation auprès de l’ONE). Si ces pauses ne sont pas rémunérées, vous aurez tout de même droit à des indemnités de la mutuelle (82% de votre rémunération brute). En outre, dans cette période, vous êtes protégées contre le licenciement. Les mamans doivent alors bénéficier d’un espace adapté  : discret, aéré, éclairé, propre, et dans lequel elles puissent s’allonger. DÉCOUVERTES Malgré quelques risques et précautions à prendre, cette journée singulière peut être très agréable pour chacun. C’est l’occasion de faire découvrir votre environnement et votre quotidien professionnel à votre progéniture. Faîtes visiter votre bureau, une salle de réunion, le local détente… Présentez-lui vos collègues. Il mettra ainsi des images sur une réalité dont il entend parler lorsque vous rentrez à la maison. De plus, pour un bambin, cela peut calmer ses angoisses quand son parent part loin de lui pour aller au travail ; ce lieu mystérieux où, petit, on ne comprend pas bien ce que papa ou maman fait exactement de ses journées. En se plongeant dans votre univers professionnel, c’est aussi l’occasion de montrer maman ou papa dans un autre rôle que celui de parent. Et qui sait, en découvrant le monde professionnel, il se découvrira peut-être une vocation ! DES MOMENTS PRIVILÉGIÉS Surtout, il est possible de rendre cette journée extraordinaire grâce aux moments partagés. La pause déjeuner devient un moment privilégié, pour votre enfant comme pour vous. Prenez le temps de l’emmener à la cafétéria, d’aller manger un morceau à l’extérieur, ou pourquoi pas d’organiser un pique-nique si l’environnement le permet ! Faites-lui découvrir des petits extras magiques pour les enfants, comme les fontaines à eau et les machines qui lui serviront un cacao chaud… Il ne faut parfois pas grand-chose pour égayer une journée ! Il en faut peu également pour que votre enfant se sente fier et utile. En lui confiant de petites tâches comme ranger une armoire, faire une photocopie, agrafer des documents, composer un numéro de téléphone… Ces petites choses qu’il n’a pas l’occasion de faire dans sa vie d’enfant. Il pourra enfin faire « comme maman » ou « comme papa », et aura le sentiment d’avoir aidé son parent. QUE DIT LA LOI ? Emmener son enfant sur son lieu de travail peut être une belle expérience dont il gardera longtemps le souvenir. Si dans la pratique, c’est assez courant, il n’existe pas, en Belgique, de réglementation précise en la matière. Ce qui est autorisé ou non dépend de l’entreprise, il convient donc de s’informer dans le règlement de travail. Mais dans les faits, il s’agit souvent de cas par cas, à discrétion de l’employeur. S’il peut accorder une autorisation informelle et exceptionnelle, il n’est obligé en rien. En outre, il doit évidemment aussi tenir compte du bien-être des autres travailleurs, et du respect de leur environnement de travail. À noter qu’en cas d’accident,l’enfant n’est pas assuré sur le lieu de travail. Bien souvent, seul le travailleur l’est. La loi belge a tout même organisé une solution en cas d’imprévu, dans un environnement qui n’est pas adapté à la présence d’un enfant ou face à un employeur réticent  : les « congés pour raisons impérieuses ». À raison de dix jours par an maximum, les travailleurs peuvent s’absenter pour faire face à un imprévu. À noter toutefois qu’il est préférable d’avoir l’accord de son employeur, et que selon les secteurs, la rémunération n’est pas garantie.
metro Jeudi 21novembre 2019 FEELGOOD 11 Cette migraine qui nous prend la tête Près d’un Belge sur cinq souffre de migraines. Mais plus de la moitié des migraineux ne sont peu ou pas conscients des déclencheurs. Quelque 56% indiquent même être surpris par ces crises, selon une récente étude iVOX. Ce mal, qui peut avoir des effets dévastateurs sur la productivité au travail, empêche souvent de vivre sa vie pleinement. Mais pour s’y attaquer, encore faut-il savoir de quoi on parle clairement. Selon l’International Headache Society, il est question de migraines dès qu’un patient subit au moins cinq crises de maux de tête de type céphalée d’une durée de quatre à 72 heures et au moins un symptôme associé tel que nausées, vomissements, hypersensibilité à la lumière ou au bruit. Un Belge sur cinq est confronté à ce trouble au moins un jour dans sa vie. Si la fréquence et l’intensité de la migraine varient selon les patients, celle-ci perturbe fortement la vie quotidienne, au point d’empêcher, par exemple, de se rendre au travail. Le diagnostic n’est pas toujours évident. L’identification des éléments déclencheurs importe pour mieux anticiper les crises. DIFFÉRENTS DÉCLENCHEURS Le problème avec la migraine, c’est qu’il y a beaucoup d’éléments déclencheurs. Difficile donc d’être certain à 100% de la cause à la crise. Toutefois, d’après les statistiques, les déclencheurs les plus fréquemment mentionnés sont le stress, un changement dans le rythme du sommeil, la lumière vive, l’utilisation prolongée d’écrans, ainsi que les lumières scintillantes. Globalement, les femmes y sont plus sensibles que les hommes, d’autant que le cycle hormonal est un déclencheur dans 36% des cas. Chez les jeunes, la migraine peut également être causée par la faim et la soif, mais d’autres éléments peuvent paraître plus surprenants comme des produits alimentaires tels que le fromage, le chocolat, les sucreries et les édulcorants artificiels. En 2016, une équipe de scientifique de l’université de Harvard avait même mis en évidence une corrélation entre Une forte cause d’absentéisme En 2018, une étude menée par Novartis et l’Alliance européenne contre la migraine et les maux de tête, sur près de 11.000 personnes, avait bien mis en évidence les effets dévastateurs de la migraine sur la productivité au travail. D’après leurs conclusions, six employés sur dix souffrant de cette maladie sont absents en moyenne une semaine par mois. Par ailleurs, cette pathologie réduirait de moitié la productivité au travail. D’après cette étude, en dépit des effets dévastateurs de la maladie, moins d’un patient employé sur cinq (18%) s’est vu offrir un soutien de la part de son employeur, même si une large majorité d’entre eux (63%) avaient été mis au courant de la migraine de leurs salariés. Et pourtant, selon les conclusions de Novartis en 2018, cela a un coût pour la société  : entre 18 et 27 milliards € en Europe et quelque 20 milliards $ aux États-Unis. Déjà en 2016, c’est la société pharmaceutique GSK qui avait tiré la sonnette d’alarme. D’après un sondage réalisé alors par le bureau d’études GfK, trois travailleurs migraineux sur dix se sentaient incompris au travail, tandis qu’un sur trois cachait ses crises à ses collègues la migraine et la consommation de café. Leur étude avait démontré que le risque de crise chez les migraineux pouvait s’accroître à partir de trois tasses de café par jour. L’impact de la caféine dépend donc à la fois de la dose et de la fréquence. Chez les filles, la puberté précoce favoriserait en outre l’apparition des migraines, selon des chercheurs américains de l’université de Cincinnatidans l’Ohio. D’après la Migraine Research Foundation, près de 10% des enfants en âge d’être scolarisés souffrent de migraine aux États-Unis. Cette incidence augmente de 23% chez les filles et de 8% chez les garçons à l’âge de 17 ans. Mais plus la puberté survient tôt, plus le risque de migraine augmente. lidl deals, c’est le plein de promos pour la petite monnaie à partir du JEUDI 21/11 jusqu’au SAMEDI 23/11 VIVRE AVEC Près de sept migraineux sur dix disent être confrontés à une douleur sévère, contre 6% des patients atteints de céphalées (maux de tête). La moitié des migraineux déclarent que leurs crises durent de 3 à 12 heures alors que pour sept personnes sur dix souffrant de céphalées leur mal de tête ne dépasse pas les deux heures. Mais la souffrance n’est pas que physique. Un migraineux sur trois se sent ainsi coupable de l’impact de sa maladie sur son entourage. La moitié des patients le cachent d’ailleurs aux collègues parce qu’ils ont peur de donner l’impression de se plaindre. Quant à l’impact sur la qualité de vie, la moitié des malades (51%) pensent que leur vie affective ou sexuelle en souffre. COMBATTRE LE MAL Mais il y a une lumière au bout du tunnel. Des médecins américains ont ainsi développé une application pour smartphone qui propose des exercices de respiration et de détente musculaire pour les patients qui souffrent de migraines. Développée par des scientifiques de l’école de médecine de l’université de New-York et baptisée RELAXaHead, l’application prévoit un suivi médical en fonction de la fréquence et de la sévérité des crises et se base sur la thérapie de relaxation musculaire progressive (RMP). L’expérience a montré que l’application a permis aux patients qui l’utilisaient au moins deux fois par semaine d’avoir quatre migraines en moins chaque mois. Par ailleurs, un nouveau médicament, * 2 x 500 g - 3,00 EUR/kg Jusqu’à épuisement du stock. Les stocks par magasin étant limités, il est possible que certains articles soient épuisés prématurément. Images sont indicatives. Sous réserve d’erreurs typographiques. É.R. LIDL Belgium, Guldensporenpark 90 blok J, 9820 Merelbeke. Mini-concombres * l’Aimovig, traite les migraines particulièrement douloureuses. Il n’est malheureusement pas encore remboursé en Belgique, au grand dam des patients et des spécialistes. Le traitement mis au point par Novartis présente peu d’effets secondaires mais a un coût élevé  : de 500 à 1.000 € par mois. De nombreux patients espéraient donc que le gouvernement rembourserait le médicament via la sécurité sociale. En août dernier, la firme a indiqué qu’elle allait introduire un nouveau dossier auprès de la Commission de remboursement des médicaments. En attendant, il est toujours possible d’en atténuer les douleurs. Parmi les conseils pour mieux gérer la migraine, il convient notamment de manger des repas réguliers, de garder à portée de main des lunettes solaires, d’éviter de consommer un aliment dont on sait qu’il est un élément déclencheur, d’écouter son corps en dormant mieux et en travaillant sur une réduction drastique du stress, de bien s’hydrater en buvant au moins sept verres d’eau par jour, et de mettre la pédale douce sur la consommation de café et d’alcool. 2 POUR 3 €



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