CRuiSeS Seabourn Cruise Line 112 CROISIERES 2012 LE BON CAP DU BUSINESS MEET AND TRAVEL MAG PAR MICHELE VALANDINA Meilleure que prévue, telle s’est avérée l’année « croisières » 2010. En France, avec 387 000 passagers (contre 347 000 en 2009), le marché a enregistré pour la troisième année consécutive une hausse de 12%, selon l’AFCC (Association Française des Compagnies de Croisière) présidée par Georges Azouze, également PDG de Costa Croisières. Une croissance en phase avec celle du marché européen dans son ensemble (passé de 4,9 à 5,4 millions de passagers), même si la France reste toujours loin derrière le Royaume-Uni (1,6 million de passagers), l’Allemagne (1,2 million), l’Italie (889 000) et l’Espagne (645 000). En 2011, dans un marché où l’offre crée la demande, six paquebots (dont cinq sur le marché français) se sont ajoutés à la flotte mondiale et, en 2012, sept nouvelles unités viendront les rejoindre. Pour accompagner la croissance du marché en Europe et plus particulièrement en France, Royal Caribbean Cruises, second groupe mondial, vient d’ailleurs de rouvrir au 1 er juillet 2011 une succursale parisienne en place de son agent général Latitude Sud. Avec ses trois marques – Royal Caribbean International, Celebrity Cruises et Azamara Club Cruises – cette structure, d’une quarantaine de personnes d’ici fin 2011, ambitionne, sous la direction de Frédéric Martinez, de doubler en 2012 le nombre de ses passagers français. Côté destinations, en 2010, la Méditerranée garde la vedette (+30%) tandis que les Caraïbes affichent une baisse de 10% et l’Europe du Nord de 34%. Des tendances que l’on retrouve aussi dans le secteur Mice, par ailleurs en nette croissance. Plus porteuse encore s’annonce 2012, l’option « croisière » bénéficiant tant d’un excellent rapport qualité/prix – concurrence aidant – que d’une souplesse qui permet de pallier tout problème géopolique. Autres atouts qui justifient la fidélité de certaines sociétés : une convivialité naturelle, un cabinage homogène (en particulier sur les unités récentes), la personnalisation des opérations, même pour un petit groupe, une harmonie idéale entre travail et détente et une maîtrise parfaite des budgets grâce à un produit « clé en main ». Sans oublier que dans leur version « megaship », les navires affichent tous les avantages d’un véritable palais des congrès flottant : salles pour 1200 ou 10 participants, centres de conférence modulables avec banque d’accueil, salons, équipement dernier cri (écrans, rétro-projecteurs, moniteurs, traduction simultanée, vote instantané, etc.), espace internet, wifi, video-conférences… Et sortir d’une réunion pour une pause-café sur le pont, avec la mer pour horizon, reste un vrai cadeau. Durées plus courtes, ports d’embarquement plus accessibles : en 2012, les compagnies multiplient à nouveau pour les entreprises les occasions d’embarquer. Voire même des solutions alternatives, comme le suggère Rémi Arca, de la Compagnie Internationale de Croisières, en utilisant un itinéraire d’une semaine avec allotement de cabines pour un groupe scindé en deux, s’il n’y a pas besoin de fédérer l’ensemble des participants. A l’heure où le challenge de créer l’évènement s’assortit de budgets revus à la baisse, la croisière est une option de choix. A cours d’idées ? Au fil des flottes et itinéraires des compagnies les plus actives en France sur le secteur, notre sélection Mice 2012. Le pont piscine du Seabourn Odyssey |