DJs du collectif. On avait fait une belle soirée à la Fermeture Eclair : on avait réussi à faire venir deux artistes contemporains, plus des concerts et de la musique. On va essayer de réitérer ça courant 2016. La ville de Caen nous fait confiance sur un très beau lieu. J’attends avant d’en parler plus... Tu bouges souvent ? Les dernières années j’ai énormément tourné en national et international en tant qu’ingénieur du son avec des groupes, ce qui fait que j’ai vu beaucoup de choses, mais plus en festival qu’en club. Je ne me déplace plus tant que ça sur les soirées parisiennes qui s’activent à fond d’ailleurs, car il se passe beaucoup de choses. J’vais à une soirée à Paris environ une fois tous les six mois on va dire, donc c’est pas tant que ça par rapport à une effervescence de ce genre qui bouge quasiment tous les week-ends parce qu’il y a trop de choses... Mais je vois beaucoup de choses quand même, que ce soit en tournée et puis je vais aussi beaucoup sur internet chercher des morceaux, écouter des choses... En ce moment l’électronique est même presque trop actif pour seulement deux oreilles. Tu es originaire de Caen c’est 62 Maze Novembre 2015 Musique ça ? Ça te fait plaisir de mixer ici ce soir ? Ouais, ça fait bien longtemps que je suis à Caen... Donc ouais, carrément, je suis content. En fait, je viens souvent travailler au Cargö en tant qu’ingénieur du son. Là ça me fait hyper plaisir d’être de l’autre côté, de jouer, quoi. Pour toi, quel était le meilleur endroit où tu as joué ? Où j’ai vraiment pris mon pied, un bon souvenir, c’était... Chauffer dans la Noirceur en 2014. C’était une très belle date parce qu’il était tard, parce que le site est sublime, et que les gens étaient hyper motivés, c’était vraiment une belle date, ouais... Qu’est-ce qui t’attend pour la suite en tant que DJ ? Alors par rapport au projet DJ... A la base j’étais vraiment DJ avec des platines vinyles et des vinyles, et là depuis un an et demi, je suis plus avec des ordinateurs, des contrôleurs... donc je passe la musique des autres mais y a un tiers où j’inclus mes productions à moi ; c’est à dire que mes créations j’en fais pas forcément des morceaux que je passe de bout en bout. Je fais mon set avec plein de nappes, des arpégiateurs et des batteries de ma propre production que j’inclus. Du coup je fais un mix avec une pâte de mes productions. Je suis en train de développer ce truc là et qui sait quand je serai prêt à avoir un truc avec plus de mes productions et un peu moins des autres. Aujourd’hui je suis plus à deux tiers/un tiers mais je produis de plus en plus et je me dirige là dessus. Mais je prendrai toujours un bout de musique, je me ferme pas à ça spécialement. Du coup est-ce que ça va t’amener à mettre quelques mix sur internet ? Là j’ai des choses que je dois finaliser pour les mettre sur internet, parce que pour l’instant j’ai pas mis de DJ sets dans la mesure où c’était vraiment des DJ sets de musiques d’autres et c’est très particulier d’enregistrer des sets pour les publier sur internet, pour les faire écouter, parce que dans une soirée, la techno c’est vraiment tellement de la matière sonore qu’on ressent... Mais du coup, là, je vais essayer d’éditer un peu plus de choses quand même sur internet de façon à ce que mes productions soient plus « écoutables ». Propos recueuillis par Noa Coupey |