Stéphane Gandar, directeur de Madininair « Un air de qualité » MADININAIR 365 jours par an, l’air en Martinique est filtré, scruté et analysé par les appareils de surveillance de Madininair. Question de santé publique et question de droit depuis que la loi LAURE, en 1996, reconnaît « le droit à chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé ». A partir de cette date, chaque région a donc créé son propre observatoire de la qualité de l’air pour surveiller, analyser, informer et sensibiliser la population à cette question. Telle était la feuille de route de Stéphane Gandar, arrivé il y a vingt ans en tant que directeur de cette juvénile structure. Telle est toujours la mission scientifique et de santé publique de Madininair. L’observatoire de la qualité de l’air en Martinique fête ses vingt ans. Propos recueillis par Mathieu Rached Vous occupez le poste de directeur de Madininair depuis vingt ans… Stéphane Gandar : (Sourire) Effectivement, et au cours de cette période mon rôle a évolué à travers toutes les fonctions. J’ai été amené à installer des appareils de mesure sur le terrain, à réaliser des analyses chimiques, rédiger des résultats et des rapports, à animer des ateliers de sensibilisation en milieu scolaire, tenir des stands dans les salons et recruter mon équipe au fur et à mesure. Nous sommes désormais une équipe de quinze personnes à temps plein sont dédiées à la qualité de l’air en Martinique. De qui dépend Madininair ? Madininair est une association de Loi 1901 avec un conseil d’administration qui réunit quatre collèges : État, collectivités, industriels, associations et person-nes qualifiées. Le financement est multipartite, les quatre collèges décident ensemble de l’orientation de la politique de la structure selon le programme régional de surveillance de la qualité de l’air validé par les membres. C’est la garantie de l’indépendance et de la transparence de Madininair. Au quotidien, comment fonctionne la surveillance de la qualité de l’air ? 56/JUIN 2019 www.ewag.fr/Madinmag/@ewagmedia |