Francine Carius (à droite sur la photo), lors de la remise des titres de qualification aux stagiaires de l’IMFPA, dont elle est la présidente. tel ou tel public conformément aux besoins identifiés auprès des secteurs économiques. Ça représente combien de stagiaires ? 1500 stagiaires en 2018, dont les cursus ont été sanctionnés par un titre du ministère du travail. Nous voulons continuer à monter en compétence en 2019 et visons l’accueil dans nos formations de 2000 stagiaires. Pour parfaire notre mission, nous avons mis un point d’honneur à créer un outil innovant, une plateforme baptisée pa2PI, un appui-conseil renforcé qui mobilise formateurs, conseillers psychopédagogiques et conseillers en parcours de formation, afin de proposer un accueil personnalisée et construire un projet professionnel pérenne. La clé de l’offre de formation régie par la CTM repose-t-elle sur cette capacité à s’adapter à l’environnement économique et humain ? En étant attentif aux besoins du monde économique et plus largement du territoire, on a pu mettre en place et guider des stagiaires dans des formations pointues comme c’est le cas pour la fibre optique, les formations sanitaires et aujourd’hui la formation amiante. En tant qu’opérateur avec une mission de service public, l’IMFPA met en place chaque année un programme de formation réfléchi, décidé et analysé en fonction des besoins du territoire. En complément de quoi, l’an dernier, une cinquantaine d’offres de formations ont été proposées dans le cadre du programme territorial de formation. C’est notamment le cas pour des formations nécessitant un plateau technique particulier, ou des capacités d’accueil plus adaptées. De même, nous mettons en place des programmes de mobilité qui peuvent intervenir si la formation n’est pas dispensée sur le territoire alors qu’il existe un besoin local. L’autre aspect de la politique de formation de la CTM, c’est que chaque Martiniquais qui s’engage dans un programme de formation reçoit une aide financière... C’est un devoir de la Collectivité de proposer ces formations, elles doivent être comprises et utilisées de cette manière, indépendamment de l’allocation (allouée par la CTM et versée par Pôle Emploi,ndlr). C’est une chance d’acquérir de nouvelles compétences, on vient en formation pour réaliser son projet et accueillir des compétences. Et le fait de pouvoir recevoir une allocation ne veut pas dire que l’on est payé pour venir en formation… Cette aide à laquelle consent la Collectivité est mise en place pour accompagner les Martiniquais et les Martiniquaises dans leurs projets et leur réussite. Quid des actifs ? Ceux qui s’engagent sur la voie de la formation sont-ils eux aussi aidés financièrement ? Absolument, un accompagnement de la CTM est également prévu et en œuvre dans le cadre de la formation des actifs, au titre de l’Aide Individuelle à la Formation. La Collectivité intervient en complément des organismes OPCA, en prenant à sa charge 50% de ce qui reste à la charge du stagiaire. Les dispositifs sont suffisamment bien connus du public ? La population devrait sans doute pouvoir mieux mesurer l’impact et la valeur de certains dispositifs. Cette qualité d’offre de formation multisectorielle ne constitue pas une faveur faite aux Martiniquais… c’est un droit et une compétence de la Collectivité. A ce titre, du 25 au 29 mars, prendra place une nouvelle édition du « Championnat territorial des apprentis », qui va regrouper les apprentis sélectionnés dans les quatre CFA. L’idée étant de promouvoir et montrer au grand public la pertinence de l’apprentissage avec un slogan : « l’aprentisaje sé chimin tout métier ». Pour ce championnat, 45 jeunes issus des 15 sections d’apprentissage vont concourir en même temps pendant une semaine et être évalués par un jury. Le gagnant se verra offrir un voyage pédagogique dans un pays de la Caraïbe. 14/MARS 2019 www.ewag.fr/Madinmag/@ewagmedia Gérard Germain |