AFTER WORK culture L’exposition temporaire Trésors de l’art Taïno est présentée au Mémorial ACTe du 16 mars au 30 juin prochain. Dans les années 1990, plusieurs expositions internationales ont fait découvrir l’art Taïno. Largement moins connus que les Mayas, les Olmèques et les Aztèques, les Taïnos occupent cependant une place de choix dans l’histoire : ce sont ces Indiens des Grandes Antilles que Christophe Colombrencontre en 1492 à Saint-Domingue, A voir Exposition Mémorial Acte L’ART Taïno Vase effigie asexué dont la tête forme le goulot, terre cuite, 900-1500 Taïno, Centre culturel Eduardo León Jimenes, République dominicaine. Haïti, Puerto Rico, Cuba et en Jamaïque. Cette ethnie amérindienne est considérée comme distincte du groupe des Arawaks, qui occupait les grandes Antilles lors de l’arrivée des Européens au XVe siècle. Malgré leur quasi-disparition au XVIe siècle, beaucoup d’Antillais, plus particulièrement Cubains, Haïtiens, Portoricains et Dominicains continuent de se considérer comme Taïnos. Les Taïnos confectionnaient les duhos (sièges cérémoniels en bois), des objets sculptés en bois, en pierre ou en os : des idoles de la cohoba, « sniffer », pilons, haches, jougs, trigonolithes (pierres à trois pointes)…, objets souvent liés au culte et à la prise d’hallucinogène. Mémorial ACTe présente notamment des pièces issues de la prestigieuse collection du centre culturel Eduardo León Jimenes de République dominicaine et du musée Edgar Clerc (Le Moule, Guadeloupe). 100/MARS 2019 www.ewag.fr/Madinmag/@ewagmedia |