BEA U TÉ B A N C D'ESSAI ÇA Y EST, me voilà inscrite au cours Showgirls, mis en place depuis peu par l’école de danse Kalon. «N’oublie pas tes chaussures à talons», me lance l’attachée de presse de l’Hôtel national des arts et métiers. J’arrive, curieuse et motivée, à l’hôtel parisien où a lieu ce ameux cours. Victoria nous accueille avec le sourire. «Je suis BlueBell Girl au Lido», se présente-t-elle avec un petit accent anglais. «Restez en baskets, on va commencer par le warmup (l’échauement,ndlr) que je ais avant chaque répétition et spectacle.» On enchaîne étirements, sauts et abdos pendant une bonne vingtaine de minutes. C’est enfn le moment où l’on enfle nos talons. Escarpins à paillettes hauts de 12 cm pour certains, bottines de 4 cm pour d’autres. L’essentiel étant de prendre de la hauteur pour travailler la posture et le gainage. «En talons, on est plus élancé, plus élégant. Je vais vous apprendre une chorégraphie que je ais sur scène», explique Victoria. Commencent les notes de Ain’t no other man, le tube de Christina Aguilera. J’apprends les pas, les termes techniques. Vous connaissez, vous, le «bevel», cette démarche si chère aux meneuses de revue ? Complexée au début, je fnis par me prendre au jeu, me déhancher et m’amuser tout en intégrant la chorégraphie d’une minute trente. En enflant mes baskets pour repartir, j’ai les mollets qui tirent, je me sens davantage gainée. Danser en talons sur ond de musique pop m’a rappelé mes années étudiantes quand je bougeais sur le dance oor jusqu’au petit matin. Je n’ai jamais eu la taille aussi fne et les jambes aussi ciselées qu’à cette époque. Maintenant, je sais pourquoi ! I En survêt et chaussures à talons, prenez-vous pour une meneuse de rev ue. Abdos et gainage garantis. Par Justine Vos mon tru c en plus S w e a t s a n d h e e l s t HOW DO PROFESSIONA L DA NCERS STAY IN SUCH GREAT SHA PE ? A FIT NESS CLA SS REV EA LS T HEIR SECRETS. I did it ! I signedup for a «Showgirls» class at the Kalon dance school. «Don’t forget your high heels,» said the press agent of the Hôtel National des Arts et Métiers, which hosts the sessions. And where I was greeted by Victoria, a dancer at the Lido. «Keep your sneakers on for now,» she said. «We’re going to start with the warmup that I do beore every show.» After 20 minutes of stretches and crunches, we slip on our dancing shoes. Stiletto pumps or some, ankle boots for others—the idea is to stand taller in order to work on our SHOWGIRLS par KALON à l’Hôtel national des arts et métiers, posture and core muscles. «You’re always more elegant e 243, rue Saint-Martin, Paris III. hotelnational.paris in heels,» Victoria says, as we hear the opening strains o Christina Aguilera’s hit «Ain’t No Other Man.» She teaches us her steps—like the «bevel,» a classic showgirl move. It elt awkward atrst, but then I got into it, swaying m y hips and enjoying learning the choreography. On the way home, I could eel the efects in my legs and abs. It reminded me : 2 Ci-dessus : un détail de l’espace de 250 m au sous-sol de l’Hôtel national des arts et in my student days I used to go to clubs and dance in heels until daybreak, and métiers, où ont lieu les cours de danse. my gure was never trimmer. Now I know why ! 82/A I R F R A N CE M A DA M E ÉRÔME GALLAND P HOTO J |