C UL TURE D E S T I NA T I O N S LONDRES Parmi ses recherches picturales, l’artiste allemand Gerhard Richter peint des marines depuis une trentaine d’années. Chez ce grand maître de l’abstraction, les paysages uniquement composés de ciel et de mer prennent leur distance avec le principe de la représentation. Tout en maintenant une conusion avec la photographie, elles tendent à devenir des compositions de couleurs et lumières abstraites. L’accrochage du Guggenheim Bilbao est l’occasion de découvrir une vingtaine de toiles de cette série jusqu’alors peu exposée. O.R. Known as a master of abstraction, the German artist Gerhard Richter has also been painting seascapes for three decades. Consisting solely of sky and water, the imagery in the canvases on view at the Guggenheim veer away from representation and blur the boundary with photography, becoming pure compositions of color and light. Ci-contre : Seestuck, Gerhard Richter, 1998. « GERHARD RICHTER : MARINAS », jusqu’au 9 septembre, Guggenheim Bilbao Museoa, Bilbao, Espagne. guggenheim-bilbao.eus NEW YORK 7 6/A I R F R A N CE M A DA M E Plus de quinze ans après son projet monumental pour la Turbine Hall, qui questionnait déjà les problématiques climatiques, l’artiste islando-danois Olaur Eliasson est de retour à la Tate Modern pour cette ois-ci, une rétrospective de trente ans de création. Soit une trentaine d’œuvres, parmi les plus signifcatives de ses recherches et questionnements. Dans un mode très participati, l’accrochage aborde des sujets tels que la durabilité, les migrations, l’éducation… qui sont au cœur des enjeux actuels. O.R. Olafur Eliasson returns to the Tate Modern for a retrospective retracing 30 years of creation in as many works. The highly interactive pieces in the selection address weighty modernday issues like sustainability, migration and education. Ci-contre : Din blinde p assag er (Your blind p asseng er), Olafur Eliasson, 2010. « OLAFUR ELIASSON : IN REAL LIFE », jusqu’au 5 janvier 2020, Tate Modern, Banside, Londres, Royaume-Uni. tate.org BILBAO L’absurdité ne ait pas peur à Mika Rottenberg. Tout au contraire, l’artiste argentine installée à New York s’en empare volontiers pour caricaturer notre société consumériste. Ses flms et installations mettent en scène des personnages qui sont en ait les acteurs d’invraisemblables perormances. Au New Museum, elle expose une vidéo inédite, Sp aghetti Blockchain, où se mêlent des chanteurs sibériens, la abrique d’antimatière du CERN et une erme de pommes de terre dans le Maine. O.R. The flms and installations by the Argentine artist Mika Rottenberg wield absurdity as a means o caricaturing consumer society. At the New Museum, her video Spaghetti Blockchain blends images of Siberian singers, the CERN antimatter factory and a potato farm. Ci-contre : NoNoseKnows, Mika Rottenberg, 2015. « MIKA ROTTENBERG : EASYPIECES », jusqu’au 15 septembre, New Museum, 235 Bowery, New York, Etats-Unis. newmuseum.org NEW ALLERY, WIRTH G ONAKDAR A USER & H T IE MSCHNEIDER, BERLIN ; T ANYA B O URTESY O F MIK A R OTTENBERG E C L AFUR E LIASSON/C OURTESY OF T HE A RTIS T ; N EUGERR HTER/C OLLECTIO N G UGGENHE IM BILBAO M USEO A – IC TUD IO O E RALD R/S G PHOTOS T H IL O F RANK Y ORK/LOS A NGELES – |