« < Chaque matin, le photograp he et Jake, un sureur australien parcourant les plages du monde depuis deux ans avec sa planche et sa tente, littéralement rencontré sur la route, partent à 4 h du matin pour rejoindre El Toro en bateau par la mangrove. El Toro doit son nom à la vague qui rentre dans la baie et qui déroule paraitement sur la roche volcanique mais avec la puissance d’un taureau. Là encore la plage est noire. Les cavités, les ombres, les arbres étranges, les rochers, la topographie olle de l’endroit inspirent le photographe. Il shoote, Jake sure. Jusqu’à la nuit tombée. Une expérience intense, une immersion quasi mystique. Car ce qui les intéresse, eux, ce sont ces lieux-là. Loin des repères, difciles d’accès, à mille lieues des resorts organisés. Une açon d’appartenir rien qu’au présent, l’un avec sa planche, l’autre son objecti. Deux vecteurs de découverte du monde et de soi. Etre dans un autre temps, plus élastique, vivre le lieu juste dans sa réalité, tisser des liens avec les gens, les éléments. Peu de conort mais beaucoup de sensations, dans une envie de retrouver le plaisir originel, avec les accents pionniers liés au sur quand il n’est pas une discipline olympique mais une açon de voir la vie. Un romantisme assumé, seule chance de vivre enfn le monde qu’on a rêvé. 1 82/A I R F R A N CE M A DA M E |