B IJ OUX H IS T O I R E sug ar rush Richard Mille est depuis toujours un horloger à part, qui aime bousculer les codes. Sa collection «Bonbon» allie confiserie, antaisie et technologie. Par Hervé Borne L’ENTREPRISE RICHARD MILLE est une manuacture horlogère qui assume sa diérence. Richard Mille, l’homme, est un entrepreneur qui aime se lâcher, père d’un concept unique en horlogerie (des montres à la ois ludiques, hors de prix et de très grande qualité). L'homme et le concept orment un duo qui onctionne paraitement. La marque afche une progression constante à deux chires avec une production d’à peine 5 000 pièces par an, positionnées dans l’extrême luxe. On parle ici d’un prix moyen situé aux environs de 200 000 € … «Si mes montres sont top, le prix n’a pas d’importance», dit-il avec un large sourire. Depuis 2001, Richard Mille propose des garde-temps qui n’ont jamais été aits, qui ne ressemblent à aucun autre, qui allient une mécanique de haut vol à des technologies de pointe ainsi qu’à un design complètement nouveau. Cette année, il crée l’événement avec sa collection «Bonbon». Alors qu’il approche des 70 ans, il n’a rien perdu de son audace, en donnant carte blanche à sa directrice artistique, Cécile Guenat, qui signe dix modèles audacieux et rondeurs, chacun édité en série limitée de 30 exemplaires. Les cadrans représentent des sucreries, des cupcakes, des sucettes, des ruits… Une grande bonbonnière orant tous types de gourmandises invitant au retour à l’enance, au plaisir simple d’un souvenir gustati, légèrement régressi, à apprécier sans modération. Autant de montres décalées et drôles, qui ont un pied de nez à l’industrie horlogère, que Richard Mille considère comme trop souvent fgée dans une tradition séculaire. Des montres pour autant à la hauteur des critères de qualité de la manuacture. Chaque bonbon reproduit sur un cadran ait appel à un métier d’art, celui de l’émail grand eu ou du sertissage, mais aussi à de nouvelles technologies comme la superposition de matières high-tech ou l’introduction de céramiques teintées. Les «bonbons» de Richard Mille sont une extraordinaire success story. «Nous n’arrivons pas à répondre à la demande», confe-t-il. 15 8/A I R F R A N CE M A DA M E T i me l y t r e a t s T HE BONBON WATCHES BY RICHA RD MILLE SERV E UP A N A UDACIOUS MIX OF FA NTA SY, T ECHNOLOGY A ND CONFECT IONERY. Richard Mille, the company, is a watchmaker that’s proud o being diferent. Richard Mille, the man, is an entrepreneur who likes to explore uncharted territory. It makes a good combination : the brand posts constant two-digit growth with a yearly production o no more than 5,000 watches. But not just any watches : these are ultra-luxury timepieces combining leading-edge technology with wildly imaginative designs, and commanding an average price in the € 200,000 range. For the new Bonbon collec- tion, designer Cécile Guenat cameup with ten daring models, each produced in a limited series o 30. The dials are adorned with an array of sweet treats : cupcakes, lol- lipops, ruits… The un, edgy designs are a stylistic swipe at the watchmaking industry, which Mille eels is too oten mired in tradition. But in terms o quality, they meet every traditional standard. The replicas o candies callupon sophisticated artisanal skills, rom grand feu enameling to gem setting, as wellas new technologies integrat - ing innovative materials. And the concept has been a sweet success : «We haven’t been able to meet the demand,» Mille condes. Montre «RN 16- 01», en or rose, réglisse en céramique, 50 mm x 38 mm, mouvement squeletté automatique, bracelet en caoutchouc, RICHARD MILLE, 143 000 € , série limitée à 30 exemplaires. PHOTO PRESSE |