« < pour les choses étranges et insolites. Il règne dans sa palmier, comme surmonté d’une chevelure : le hapu’u maison un esprit cabinet de curiosités. ou Hawaiian tree fern. « Il ressemble à un guerrier », dit-il Le paysagiste voue un culte à l’Haleakala, entendez la en se postant à côté. Et de nous tendre une poignée de Maison du Soleil en hawaiien. La légende raconte que cette toison rousse. William aime les ombres et les texle demi-dieu Maui a capturé au lasso l’astre pour l’em- tures. Il a une fascination pour les lichens qu’il photograprisonner ici. A 3 055 mètres d’altitude, ce cratère lunaire phie, matière à une future collection de papiers peints. abrite les rêveries de notre promeneur solitaire. William Tout autour de sa maison s’étend un immense jardin aime s’y perdre et s’y retrouver. « C’est mon endroit pré- pépinière. « Je suis l’homme le plus heureux quand j’ai féré au monde ! » Un monde en soi, de la taille de Man- les mains dans la terre et que je plante. » Mais son autre hattan. Où William vécut et noua des amitiés décisives, grand bonheur reste la visite quotidienne d’une chouette avec le photographe Saul Leiter, Sarah Moon, ou Peter hawaiienne, qu’il attend comme une amie. « Mon père Beard chez qui il passe parfois ses vacances. m’a raconté qu’enfant, je me prenais pour un oiseau, per- William est un esthète qui aime la compagnie suadé de pouvoir voler. » Le volatile est à William comme des artistes et des plantes. Il a une passion pour un un semblable… Rien de bien étonnant à cela, quand on étrange arbre à l’allure hiératique, entre la fougère et le vit dans un nid d’aigle. 2 2 2/A I R FRANCE M A DA M E |