par l’eet de la soudure et qu’elle « LA M OU S S E ROS E S U R LA QU E LLE LE SA C E ST P OS É FA IT PA RT I E D E S MAT I È R E S QU E J’UT I LIS E, C OM M E vocabulaire, comme laisse visible sur ses pièces métal- UN V O CA BU LA I R E … E LLE le shibari. Cette techliques. Ou mieux encore, ces boules nique japonaise consisde verre chargées de la poussière de E ST PA R FO IS T R EM P É E tant à nouer une corde l’atelier qu’aucun verrier n’admet- DA N S D E LA C I R E ET a initialement été imatrait dans son our et qui provoque R EC OUV R E S OUV EN T LE S ginée par les samourais des sortes d’implosions à même de pour attacher leurs M U RS D E M E S EX P OS IT ION S, satisaire l’audace de Morgane. Cette ennemis. Ce n’est que curiosité, elle aime aussi la dévelop- E LLE C HA N G E D E C OU LEU R plus tard que cet art du per au contact d’autres artistes avec AV EC LE T EM P S … » nœud est devenu plus lesquels elle signe des œuvres com- érotique. « Je me suis munes. « J’ai connu Olivier Mosset (ondateur, avec Daniel penchée sur cette pratique lors d’une résidence à Buren, entre autres, du groupe BMPT,ndlr) et John Armleder la villa Kujoyama au Japon. Depuis, je l’applique (lié au mouvement Fluxus,ndlr), aux Beaux-Arts de Quimper à plusieurs registres comme à la céramique cuite. » où ils étaient intervenus. Depuis, nous sommes devenus de Ainsi « fcelé » à l’aide d’une corde en lin du vrais amis. Si bien que ces créations conjointes se sont impo- même type que celle utilisée dans le shibari, le sées d’elles-mêmes, sans préméditation. » sac s’en retrouve légèrement contraint, aisant On comprend alors que Morgane Tschiember n’a pas hésité apparaître d’inattendues hanches. La teinte rose à répondre avorablement à l’invitation de la maison Dior pour chair vient alors en accentuer le caractère sensuel imaginer une interprétation de l’iconique sac « Lady Dior ». « J’avais et organique. Sur la partie intérieure des deux déjà, dans le passé, travaillé avec Dior pour une exposition en anses, l’artiste a également ait écrire, presque à la Chine. Là, il s’agit de abriquer un sac qui sera utilisé comme… un manière d’un haïku en deux temps  : « In contact sac. Mais c’est justement ça qui m’intéresse. Je n’ai aucun a priori while closed » et « Separate while open ». Le sac vis-à-vis de la mode et du design, lorsque par exemple Carpen- existe également dans une autre version, en cuir ters Workshop Gallery présente mes ‘mini-architectures’comme noir. La corde, cette ois-ci, est en cuivre tressé des luminaires. » Aussi, pour sa collaboration à la troisième série dont les tonalités or rose viennent discrètement « Dior Lady Art », l’artiste a convoqué plusieurs éléments de son trancher cette peau tout en classicisme. A I R F R A N CE M A DA M E/2 Ci-contre  : sac « Lady Dior », en agneau et corde de coton couleur lin, bijouterie en métal couleur ruthénium, édition limitée Dior, en collaboration avec Morgane Tschiember. Pag e de g auche  : « L’œuvre en acier au sol est un ‘olded’, dont les soudures sont apparentes... Lorsque l’acier rencontre l’arc à soudure, cela crée une troisième substance qui s’appelle la laitance noire. Cette œuvre appartient à des collectionneurs qui l’ont commandée pour le hall d’un immeuble parisien. Elle sera installée début décembre, et visible par le public à travers la porte que j’ai également dessinée. » For her contribution to the third « Lady Dior Art » series, she incorporated several elements o her vocabulary, including Shibari, the Japanese art o erotic bondage. « I examined the practice during a residency in Japan, » she says, « and since then I’ve applied it to various media, like ceramics. » Bound with a rope, the bag subtly changes orm, taking on new curves, while its fesh-like pink color heightens its organic sensuality. On the insides of the two handles the artist has inscribed, like a two-line haiku, « In contact while closed, » « Separate while open. » The bag also comes in a black leather version with a braided copper cord, an artistic variation on a classical theme.