S T YLE C R É A T E U R kin g ofn.y. Michael Kors est à la mode US ce que la statue de la Liberté est à New York  : une icône indétrônable. Présentation de la collection croisière 2 019 par le plus accompli des self-made-men. Par Lorène Duquesne SE PLONGER DANS L’HISTOIRE de Michael Kors, c’est remonter le fl d’une success story comme en raolent les Américains. Depuis le lancement de sa grie éponyme en 1981, rien ne semble résister au charismatique leader du groupe Capri Holdings Ltd. – ex-Michael Kors Holdings Ltd. –, également à la tête maintenant des marques Jimmy Choo et Versace, raîchement acquise pour 1,83 milliard d’euros fn septembre dernier. Style reconnaissable entre mille (le ameux sportswear chic), engagements philanthropiques et éthiques multiples (collaborations avec des associations caritatives telles que Watch Hunger Stop ; exclusion de la véritable ourrure de ses collections ; castings pour ses déflés incluant des mannequins de tous âges, tailles et origines), amis proches issus du sérail hollywoodien (Gwyneth Paltrow et Cie)… Il – entre le tailoring, la qualité, le luxe européens et la semblerait que le temps soit au beau fxe pour l’ex-directeur artistique de décontraction caliornienne. » Justement, New York, où Céline (1998-2004), à l’énergie et à l’humour communicatis. Michael Kors a toujours vécu, a-t-il beaucoup changé ? Et cela tombe plutôt bien  : Michael Kors nous emmène au soleil en « Enormément. Le rythme y est plus soutenu que hiver via une collection croisière 2019 séduisante, extrêmement bien jamais. De nombreux quartiers, plus sûrs, sont devenus pensée. Joyeuse. « Les collections croisière, ce sont des vêtements que accessibles. » Un New York bien diérent de celui des vous désirez mais dont vous n’avez pas besoin. En tant que créateur, il débuts de sa maison… « La ville était tellement dangeest toujours très amusant d’y travailler », nous explique Mister Kors. Vers reuse ! Nous glissions des cles entre nos doigts pour quels horizons nous transporte-t-il cette ois ? « Vers quelque chose d’ex- pouvoir nous déendre en cas d’attaque. Ceux qui idéatravagant et sporti à la ois. Lorsque j’étais enant, nous avions l’habitude lisent ce New York-là me ont rire… Ce que je trouve de réquenter le même beach club à Long Island, où j’ai grandi ; à la fn de la journée de plage, les emmes de ma amille enflaient quelque chose d’assez glamour, tout en le portant d’une açon très casual. Une robe en dentelle, par exemple, combinée à des tongs. Or, aujourd’hui, les tenues des gens sont très décontractées, ils ne quittent pas leurs habits de sport, et réservent les pièces plus élégantes uniquement aux grandes occasions. Je voulais montrer qu’on peut traiter ce côté casual d’une manière luxueuse, et vice versa. » Résultat  : hoodies aux cordons strassés, bombers en brocart, néoprène structuré… Le grand mix. A l’image de la mode américaine. « Les Etats-Unis ont inventé les vêtements taillés pour une vie à cent à l’heure. Désormais, ça va vite partout. Mais c’est ici que ça a commencé. Les baskets, les jeans, les T-shirts, les sweats… Le streetwear, c’est l’Amérique. Le style new-yorkais est un mélange entre le vieux monde etL.A. N e w Y o r k t o t h e w o r l d A S HIS 2019 CRUISE COLLECT ION SHOWS, MICHA EL KORS IS TO FA SHION W HAT T HE STAT UE OF LIBERTY IS TO NEW YORK CITY  : A N IRREPLACEA BLE ICON. A biography of Michael Kors would read like an « American dream » success story. Since the launch of his label in New York in 1981, it’s been one triumph after another for the charismatic chief creative director of Capri Holdings Ltd., a group that now includes Jimmy Choo and Versace. With his famous sport-chic style, philanthropic and social actions (collaborations with Watch Hunger Stop, the elimination of natural fur from his collections…) and friendships with Hollywood A-listers, the former creative director of Céline (1998-2004) is enjoying his day—or rather years— in the sun. 4/A I R F R A N CE M A DA M E ORS O URTESY O F MICHAEL K UQUESNE– C IL LER MOBLEY/A UGUST – LORÈNE D M PHOTOS