Lyxor ETF Magazine n°13 janvier 2019
Lyxor ETF Magazine n°13 janvier 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°13 de janvier 2019

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Société Générale

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 12

  • Taille du fichier PDF : 2,6 Mo

  • Dans ce numéro : les bases pour optimiser son épargne.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Lyxor ETF Le Magazine Les flux ETF Européens Les nouveaux actifs nets sur le marché des ETF européens ont ralenti à 2,5 milliards d’euros en décembre, un chiffre largement inférieur aux 4 milliards d’euros enregistrés en novembre. Les flux au niveau des actions se sont effondrés (-1,4 milliard EUR)  : les actions américaines ont signé leur premier mois négatif (-1,7 milliard EUR) après 19 mois consécutifs en territoire positif et la décollecte s’est poursuivie sur les actions européennes (-1,5 milliard EUR), sur fond de montée des incertitudes. Les actions émergentes, en revanche, ont tiré parti de la faiblesse des taux d’intérêt aux États-Unis et ont connu leur meilleure collecte mensuelle absolue (+2,8 milliards EUR). Celle des ETF obligataires a plus que doublé, sous l’impulsion des emprunts d’État développés et émergents (3,4 milliards EUR et 1,1 milliard EUR respectivement). Les matières premières ont poursuivi leur dégringolade. Dans l’ensemble, 2018 aura été un millésime moyennement satisfaisant pour les ETF, les actions étant la seule classe d’actifs à tirer son épingle du jeu. Les ETF obligataires ont été relégués au second plan, malgré une performance nettement supérieure à celle des matières premières, qui ont clôturé l’année dans le rouge. Focus sur les actions émergentes  : En décembre 2018, les ETF actions émergentes ont tiré parti de la faiblesse des taux d’intérêt aux États-Unis, qui ont drainé des capitaux record vers les économies émergentes. Les marchés émergents avaient auparavant particulièrement souffert de l’escalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. N o 13 Janvier 2019 Actions -1,4Mds € Les flux vers les actions s’effondrent Obligations +4,3Mds € Les flux vers les obligations ont plus que doublé Matières premières -391M € Les matières premières toujours en territoire négatif Smart Beta -192M € L’intérêt pour le Smart Beta s’essoufle Le risque devrait perdurer à court terme, mais baisser à moyen terme dès lors que les conditions économiques tendues que l’on connaît actuellement s’assoupliront, dans le courant de 2019. Nous pourrions donc voir émerger une nouvelle tendance positive continue des flux à destination des actions émergentes, en particulier compte tenu de la corrélation historique observée entre ces derniers et les rendements américains à 10 ans. 2
Lyxor ETF Le Magazine Vues de marché « La fatalité veut que l’on prenne toujours les bonnes résolutions trop tard » – Oscar Wilde N o 13 Janvier 2019 Olivier Malteste Gérant Gestion multi-actifs Lyxor AM 2018 aura donc été la pire année sur les marchés financiers depuis la grande crise de 2008. En effet, la performance a été uniformément négative non seulement sur les actions, mais sur l’ensemble des classes d’actifs et c’est bien l’absence de valeurs refuges qui a particulièrement fait souffrir les portefeuilles diversifiés. Alors, en ce début d’année, justement propice aux bonnes résolutions, que pouvons-nous attendre pour 2019 ? Si la baisse des marchés actions a rendu certains marchés plus attrayants en termes de valorisations, il nous paraît néanmoins difficile d’être complètement optimiste. Même si les craintes d’une récession aux Etats-Unis peuvent paraître exagérées à ce stage, les indicateurs économiques devraient marquer le pas au cours du premier trimestre. De plus, l’incertitude devrait rester importante pour les entreprises jusqu’au 1er mars, date butoir pour les discussions entre les Etats-Unis et la Chine. Ailleurs dans le monde, la croissance marque le pas  : en Chine, des mesures de relance additionnelles seront nécessaires pour atténuer le ralentissement ; et en Europe, l’Italie et la France sont à la traîne alors que le Brexit pèse sur le Royaume-Uni. Les 2 chiffres clés -9.2%  : c’est l’ampleur de la baisse de l’indice S&P 500 sur le seul mois de décembre. A partir de la minovembre, le sentiment des investisseurs s’est inversé par rapport aux Etats-Unis avec notamment des craintes de récession pour 2019. 1972  : c’est selon Bloomberg l’année à laquelle il faut remonter pour retrouver un marché aussi difficile pour les investisseurs. En effet, rares sont les années où aucune classe d’actifs importante ne montre de performance positive. Positionnement de portefeuille dans les profils diversifiés 3 Devant l’ampleur et la violence de la baisse, nous sommes passés « souspondérés » en actions. Tenir nos positions plus longtemps ou profiter d’achat à « bon comptes » nous paraît prématuré dans un contexte encore très incertain. Nous maintenons toutefois notre opinion relativement plus constructive sur les marchés émergents. Ceuxci se sont d’ailleurs mieux comportés dans cette phase de baisse que les marchés développés, pourtant habituellement considérés comme plus sûrs. Nous augmentons nos expositions au marché obligataire souverain. Certes ces actifs sont chers et la diversification n’a pas fonctionné cette année (ce qui est très rare), néanmoins l’éclatement de la bulle obligataire nous paraît peu probable en ce début d’année. Nous restons en revanche prudents sur les obligations d’entreprise, ces dernières étant positivement corrélées au cycle économique.



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