O 4 a 2 - La gare de Quiberon en 1984 : Corail et TER sont déjà là, mais la façade du bâtiment voyageurs arbore encore des teintes anciennes, comme on en voyait déjà à l'époque du réseau de l'Etat (1934/38). 3 - Trois trains présents dans cette petite gare compliquent les manoeuvres : le Corail de journée est rentré, la rame de nuit est en nettoyage et le "Tire-bouchon " attend de repartir pour Auray. impose de passionnantes manoeuvres à la réception de chaque train : coupe et remisage de l'engin de traction, évolution, garage et nettoyage de la rame voyageurs ou débranchement et mise en place sous halle ou en débord d'une rame marchandises. Au départ, il faut dégarer la rame voyageurs puis la mettre à quai, ou former le train de marchandises et procéder à la mise en tête de la machine avant l'expédition du convoi... A Quiberon c'est un travail tellement passionnant en réalité qu'il ne peut que donner l'envie de le reproduire en modélisme ! Et puis surtout, la gare de Quiberon, de par ses installations modestes, permet d'être évoquée à l'échelle 1/87 SANS tassement de la longueur, seule la zone d'approche étant à réduire légèrement ! Une possibilité qui a forcément séduit Xavier Nys, non seulement chef de service "estival" à Quiberon, mais aussi membre du Mini-Train-Grégorien - club ferroviphile de la banlieue rennaise, très attaché à la pratique d'un modélisme de qualité accessible à tous. Conçue comme une scène de théâtre, sa gare de Quiberon en HO est installée dans un caisson en bois, ouvert seulement sur la face avant, afin de guider le regard des spectateurs. A l'intérieur de ce caisson, cinq modules ont reçu, de manière classique, un empilage de polystyrène recouvert de bandes plâtrées. Installations ferroviaires et bâtiments ont été fabriqués en carton selon photos et repérages (forcément nombreux !) sur place. La reproduction du bâtiment voyageurs a nécessité, à elle seule, plus de 80 heures, avec ses nombreuses briques gravées une à une... et ne parlons pas du temps nécessaire pour réaliser la 22 Loco Revue 634. mars 2000 |